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11. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 167 » pp. 323-323

Pris de nouveau, à un autre piège, il laissa Apollon pour s’adresser à Hermès, à qui il promit un sacrifice.

12. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — V. La Chauvesouris et les deux Belettes. » p. 172

des méchans vous ont dit ces nouvelles.

13. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — IV. Les Grenoüilles qui demandent un Roy. » p. 44

Il leur tomba du Ciel un Roy tout pacifique :
 Ce Roy fit toutefois un tel bruit en tombant,
 Que la gent marécageuse,
 Gent fort sotte et fort peureuse,
 S’alla cacher sous les eaux,
 Dans les joncs, dans les roseaux,
 Dans les trous du marécage,
 Sans oser de long-temps regarder au visage
 Celuy qu’elles croyoient estre un geant nouveau ;
 Or c’estoit un soliveau,
 De qui la gravité fit peur à la premiere,
 Qui de le voir s’avanturant
 Osa bien quitter sa taniere.


14. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVIII. Des Taureaux, et du Lion. »

Je ne m’arresteray donc pas d’avantage sur ceste matiere, pource que je croirois estre ennuyeux au Lecteur, quand mesme j’alleguerois des choses tout à fait nouvelles et inouyes.

15. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XVIII. La Chate metamorphosée en Femme. » p. 50

Lors que quelques Souris qui rongeoient de la natte Troublerent le plaisir des nouveaux mariez.

16. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LV. Du Vautour, et des autres Oyseaux. »

Quelle abomination de voir que ce noble animal, à qui l’excellence de son estre a fait donner le tiltre de raisonnable, invente tous les jours de nouveaux appas, pour tromper ses ennemis, caressant plustost ceux qu’il veut perdre, que ceux qu’il ayme veritablement ? […] Il se trouve mesme des gents qui recherchent pour cela des finesses extraordinaires, et qui font gloire entr’eux d’en inventer de nouvelles.

17. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XI. La Grenoüille et le Rat. » p. 384

En ce combat nouveau, Un Milan qui dans l’air planoit, faisoit la ronde, Voit d’enhaut le pauvret se debattant sur l’onde.

18. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — II. Les Membres et l’Estomach. » p. 130

Ce leur fut une erreur dont ils se repentirent ;
 Bien-tost les pauvres gens tomberent en langueur : 
Il ne se forma plus de nouveau sang au cœur :
 Chaque membre en souffrit, les forces se perdirent.


19. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 356 » pp. 244-244

. – Et tu oses, bête effrontée entre toutes, reprit la chatte, tu oses, tout nouveau venu, pousser de pareils cris, tandis qu’à moi, née à la maison, les maîtres m’interdisent de crier !

20. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Invention d’Esope, pour faire retourner sa Maistresse avec Xanthus. Chapitre XIII. »

Le valet ayant appris ces belles nouvelles, laissa là Esope, et monté qu’il fût en la chambre, il fit sçavoir à la femme de Xanthus, ce que l’autre venoit de luy dire.

21. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — FABLE I. Contre ceux qui ont le goust difficile. » p. 

Cependant jusqu’icy d’un langage nouveau J’ay fait parler le Loup, et répondre l’Agneau.

22. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Xanthus fait un present d’Esope à sa femme. Chapitre VIII. »

Cependant la femme de Xanthus ayant commandé qu’on appellât ce nouveau valet, pour le faire entrer, il y en eust une qui courut à la porte plus promptement que les autres, estimant par ce bon office, de tenir des-ja des erres de son futur mariage. […] Ostez-le, je vous prie de devant moy ». « Tout beau, ma femme », respondit Xanthus, « ne vous fâchez point, je vous prie, et cessez de vous mocquer de mon nouveau serviteur ». « Comment », reprit-elle, « que je ne m’en mocque point ?

23. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XII. Tribut envoyé par les Animaux à Alexandre. » p. 339

Tous quatre en chemin ils se mirent Avec le Singe Ambassadeur nouveau.

24. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIII. Du Cerf, et du Cheval. »

Ce n’est donc pas étre bien conseillé que de mandier le secours d’un puissant Prince, et particulierement lors que les Estats de celuy qui le requiert sont à sa bien-seance, si ce n’est qu’on le tienne de long-temps pour si Vertueux, ou qu’on ayt esprouvé si peu de nouveaux desseins en la nation dont il est Chef, que l’on puisse apparemment prendre là dessus une juste et parfaite confiance.

25. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 274 » pp. 179-179

Mais il fut de nouveau mécontent, parce qu’on le chargeait davantage et qu’on lui faisait porter l’argile et la poterie.

26. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La response d’Esope à un Jardinier. Chapitre IX. »

Alors Esope prenant la parole ; « Quand une femme », dit-il, « s’est remariée en secondes nopces, ayant des-ja des enfants de son premier mary, s’il arrive qu’elle en espouse un autre, qui en ait pareillement de sa premiere femme ; Elle est bien Mere des enfants qu’elle a amenez, mais marastre à ceux qu’elle a trouvé en la maison de son nouveau Mary : Elle monstre donc avoir une inclination bien differente, pour les uns et pour les autres.

27. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVI. De la Tortuë, et de l’Aigle. »

Or toutes ces trois raisons s’accommodent à la ruyne des nouveaux Eslevez.

28. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVIII. De l’Asne vestu de la peau du Lion. »

C’est ainsi que parmy les nouveaux Docteurs il s’en trouve plusieurs qui se targuent à tort d’un bonnet et d’une robbe dans une chaire, et renforcent inutilement le ton de leur voix, pour paroistre plus éloquens devant ceux qui les écoutent ; Mais s’il n’y a quelque chose en eux plus considerable que leur belle monstre, et si le sçavoir ne respond à l’apparence, les pauvres gens s’abusent bien fort : quelques sçavans qu’ils se fassent, il est aisé de connoistre qu’il y a du vuide dans leur teste, où des oreilles d’Asne paroissent visiblement.

29. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »

Mais depuis six vingts ans en çà, cét exercice s’est tourné en fureur, voire jusques à tel poinct, qu’on s’expose aujourd’huy à des havres incognus, on queste des terres nouvelles ; l’on fend les glaces du Nort et du Sud : l’on visite les Moluques, au hazard de passer deux fois la Zone Torride. […] Mais nostre siecle est trop plein de nouveaux exemples, sans qu’il soit besoin de mandier la memoire des anciens. […] Tesmoins les Peuples du nouveau monde, qui n’ont que trop éprouvé à leur dommage combien pernicieux et detestables sont les effets de l’Avarice. Ce n’estoit rien à ces courages ambitieux, apres avoir découvert ces nouvelles terres, de rendre esclaves tous les Mexicains, et les Peruviens : Ce n’estoit rien d’avoir donné des batailles à Atabaliba, et pillé le Temple de Cusco, avec toutes les Villes qui estoient en ces Royaumes. […] ils vivoient neantmoins des siecles entiers ; Et nous qui inventons tous les jours de nouveaux aprests pour déguiser nos viandes, et qui cherchons les Espiceries à trois mille lieuës, pour échauffer nostre sang, à peine pouvons-nous attrapper soixante années.

30. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 17 » pp. 6-6

Disons-nous que, quand notre amitié aura pris de l’âge, s’ils se lient avec d’autres, c’est ces nouveaux amis qui auront leurs préférences.

31. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 224 » pp. 158-158

Quand le soir fut venu, il entendit de nouveau la vieille qui choyait le petit enfant et lui disait : « Si le loup vient ici, nous le tuerons, mon enfant. » En entendant ces mots, le loup se remit en route en disant : « Dans cette ferme on parle d’une façon, on agit d’une autre. » Cette fable s’adresse aux hommes qui ne conforment pas leurs actes à leurs paroles.

32. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIII. Du Renard, et du Buisson. »

Laissons donc le reste à la prudence du Lecteur, et voyons un nouveau sujet de moraliser.

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