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10. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — IV. Les Grenoüilles qui demandent un Roy. » p. 44


Une autre la suivit, une autre en fit autant,
 Il en vint une fourmilliere ;
 Et leur troupe à la fin se rendit familiere
 Jusqu’à sauter sur l’épaule du Roy.

11. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 58 » pp. 283-283

Or c’était le temps de la moisson, et l’homme suivait, en déplorant sa récolte perdue.

12. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 315 » p. 267

Quand parfois les chiens ne pouvaient pas atteindre le loup et par suite s’en retournaient, lui le suivait jusqu’à ce qu’il le joignît, et qu’il eût, en tant que loup, sa part de la proie ; puis il prenait le chemin du retour.

13. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXII. De la Mouche, et du Chariot. »

Croy-moy, ne t’amuse pas à ce qui suit la Vertu, mais desrobe la Vertu mesme. […] La gloire qui les suit apres tant de travaux, Se passe en moins de temps que la poudre qui vole Du pied de leurs chevaux.

14. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 16 » pp. 279-279

Il suivit le conseil, se laissa tomber et se froissa tout le corps.

15. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — II. Le Lion et le Chasseur. » p. 326

J’ay suivi leur projet quant à l’évenement, Y cousant en chemin quelque trait seulement.

16. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 23 » pp. 13-13

Mais l’un d’eux, un vieillard, leur dit : « Cessons de nous affliger, mes amis ; car la joie parait-il, a pour sœur le chagrin ; et il fallait qu’après nous être tant réjouis à l’avance, nous eussions de toute façon quelque contrariété. » Or donc nous non plus nous ne devons pas, si nous considérons combien la vie est changeante, nous flatter d’obtenir toujours les mêmes succès, mais nous dire qu’il n’y a si beau temps qui ne soit suivi de l’orage.

17. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 246 » pp. 384-384

Un milan, l’ayant aperçu, l’enleva dans ses serres, et la grenouille enchaînée suivit et servit, elle aussi, de dîner au milan.

18. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LX. De la Puce, et de l’Homme. »

Car pour ne meriter point de pardon, c’est assez qu’on ait donné des marques d’une pernicieuse volonté, quand mesme elle ne seroit pas suivie d’un mal extraordinairement grand, ou qui auroit esté diverty par quelque accident inopiné.

19. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIV. D’un vieil Chien, et de son Maistre. »

Il en prend de mesme à la pluspart de ces pauvres Infortunez, qui s’obstinent à suivre la Cour, où ils blanchissent avant que devenir libres, voire mesme ils ne le deviennent jamais que par leur mort.

20. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XX. Testament expliqué par Esope. » p. 512

A la Coquette l’attirail, Qui suit les personnes beuveuses.

21. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La response d’Esope à un Jardinier. Chapitre IX. »

Le jour d’apres, Xanthus commanda à Esope de le suivre, et le mena en un Jardin, pour y achepter des herbes.

22. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE V. Du Chien, et de l’Ombre. »

Venons maintenant à reprendre encore une fois l’interest general des humains, et à leur remontrer, s’il est possible, comment ils perdent les biens eternels et solides, pour suivre une ombre de felicité.

23. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

Ces différences provenaient-elles des divers manuscrits, isolément suivis par les éditeurs ? […] (Ces poèmes, qui remplissent les 67 premières pages, sont suivis de l’éloge de Henri IV par le même auteur, pages 68 à 85.) […] Le procédé, suivi par M.  […] C’est aussi le sentiment de Tillemont qui l’a suivi (Till., Hist. […] Mais cela n’était rien encore, comparé à ce qui suivit.

24. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSIEUR. MONSIEUR. DE SAINCT SYMON, premier Gentil-homme de la Chambre. du Roy, et son premier Escuyer. »

C’est une école où les creatures capables de raison, apprennent de celles qui n’en ont point ce qu’elles doivent eviter ou suivre, pour la conduitte et l’instruction de leur vie.

25. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXI. Du Geay. »

Car la confusion qui suit les pompes de ces gents-là, est partagée à ceux qui les ont causées, ou qui ont pris la moindre part à leur intelligence ; Et comme en matiere d’opinions, il ne faut pas se laisser charmer aux specieuses maximes, mais rechercher la solide verité, et choisir plustost à dire les choses vrayes, que les subtiles ; De mesme aux amitiez que nous voulons establir, il ne faut pas tant donner à l’esclat et à la monstre exterieure, qu’à la vraye et parfaite vertu de l’ame.

26. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »

Car le des-honneur suit l’action, et ne s’attache point à la personne offensée : autrement elle est injuste, et par consequent elle ne doit pas estre mise en consideration par les gents de bien. […] De là viennent ordinairement leurs contentions, leurs concurrences, et leurs faux partages : De là viennent, dis-je, les meurtres qu’ils font presque tous-jours de leurs compagnons, et les tragiques évenements qui suivent leurs entreprises.

27. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Le voyage d’Esope en Delphes. Chapitre XXIX. »

Un peu apres comme il ne se doutoit aucunement de ceste conspiration, il sortit de Delphes, pour s’en aller à Pnocide ; mais les Delphiens qui le guettoient ne manquerent point de le suivre, si bien que l’ayans atteint, ils s’en saisirent incontinent, et l’accuserent de sacrilege.

28. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIII. De l’Arbre, et du Roseau. »

Mais quant aux hommes d’Estat, et d’affaires, desquels Platon a voulu parler, lors qu’il a dit, que ceste Republique estoit bien policée, où les Philosophes regnoient, et où les Roys philosophoient, il n’y a point de doute que le devoir de leur charge les oblige à suivre un autre genre de vie.

29. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVI. Du Renard, et du Chat. »

Les Scythes qui suivent la loy naturelle, et tiennent une sorte de gouvernement eslogné de toute ruse et supercherie, n’ont jamais pû estre surmontez, ny par Cyrus, ny par le grand Roy Alexandre.

30. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XV. De l’Asne, et du Chien. »

Il est donc bon que nous suivions cét instinct, si nous voulons reüssir agreablement en nos actions ; comme au contraire, c’est une chose peu judicieuse de le forcer, et de s’appliquer à une estude contraire à son Genie.

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