Une autre la suivit, une autre en fit autant, Il en vint une fourmilliere ; Et leur troupe à la fin se rendit familiere Jusqu’à sauter sur l’épaule du Roy.
Or c’était le temps de la moisson, et l’homme suivait, en déplorant sa récolte perdue.
Quand parfois les chiens ne pouvaient pas atteindre le loup et par suite s’en retournaient, lui le suivait jusqu’à ce qu’il le joignît, et qu’il eût, en tant que loup, sa part de la proie ; puis il prenait le chemin du retour.
Croy-moy, ne t’amuse pas à ce qui suit la Vertu, mais desrobe la Vertu mesme. […] La gloire qui les suit apres tant de travaux, Se passe en moins de temps que la poudre qui vole Du pied de leurs chevaux.
Il suivit le conseil, se laissa tomber et se froissa tout le corps.
J’ay suivi leur projet quant à l’évenement, Y cousant en chemin quelque trait seulement.
Mais l’un d’eux, un vieillard, leur dit : « Cessons de nous affliger, mes amis ; car la joie parait-il, a pour sœur le chagrin ; et il fallait qu’après nous être tant réjouis à l’avance, nous eussions de toute façon quelque contrariété. » Or donc nous non plus nous ne devons pas, si nous considérons combien la vie est changeante, nous flatter d’obtenir toujours les mêmes succès, mais nous dire qu’il n’y a si beau temps qui ne soit suivi de l’orage.
Un milan, l’ayant aperçu, l’enleva dans ses serres, et la grenouille enchaînée suivit et servit, elle aussi, de dîner au milan.
Car pour ne meriter point de pardon, c’est assez qu’on ait donné des marques d’une pernicieuse volonté, quand mesme elle ne seroit pas suivie d’un mal extraordinairement grand, ou qui auroit esté diverty par quelque accident inopiné.
Il en prend de mesme à la pluspart de ces pauvres Infortunez, qui s’obstinent à suivre la Cour, où ils blanchissent avant que devenir libres, voire mesme ils ne le deviennent jamais que par leur mort.
A la Coquette l’attirail, Qui suit les personnes beuveuses.
Le jour d’apres, Xanthus commanda à Esope de le suivre, et le mena en un Jardin, pour y achepter des herbes.
Venons maintenant à reprendre encore une fois l’interest general des humains, et à leur remontrer, s’il est possible, comment ils perdent les biens eternels et solides, pour suivre une ombre de felicité.
Ces différences provenaient-elles des divers manuscrits, isolément suivis par les éditeurs ? […] (Ces poèmes, qui remplissent les 67 premières pages, sont suivis de l’éloge de Henri IV par le même auteur, pages 68 à 85.) […] Le procédé, suivi par M. […] C’est aussi le sentiment de Tillemont qui l’a suivi (Till., Hist. […] Mais cela n’était rien encore, comparé à ce qui suivit.
C’est une école où les creatures capables de raison, apprennent de celles qui n’en ont point ce qu’elles doivent eviter ou suivre, pour la conduitte et l’instruction de leur vie.
Car la confusion qui suit les pompes de ces gents-là, est partagée à ceux qui les ont causées, ou qui ont pris la moindre part à leur intelligence ; Et comme en matiere d’opinions, il ne faut pas se laisser charmer aux specieuses maximes, mais rechercher la solide verité, et choisir plustost à dire les choses vrayes, que les subtiles ; De mesme aux amitiez que nous voulons establir, il ne faut pas tant donner à l’esclat et à la monstre exterieure, qu’à la vraye et parfaite vertu de l’ame.
Car le des-honneur suit l’action, et ne s’attache point à la personne offensée : autrement elle est injuste, et par consequent elle ne doit pas estre mise en consideration par les gents de bien. […] De là viennent ordinairement leurs contentions, leurs concurrences, et leurs faux partages : De là viennent, dis-je, les meurtres qu’ils font presque tous-jours de leurs compagnons, et les tragiques évenements qui suivent leurs entreprises.
Un peu apres comme il ne se doutoit aucunement de ceste conspiration, il sortit de Delphes, pour s’en aller à Pnocide ; mais les Delphiens qui le guettoient ne manquerent point de le suivre, si bien que l’ayans atteint, ils s’en saisirent incontinent, et l’accuserent de sacrilege.
Mais quant aux hommes d’Estat, et d’affaires, desquels Platon a voulu parler, lors qu’il a dit, que ceste Republique estoit bien policée, où les Philosophes regnoient, et où les Roys philosophoient, il n’y a point de doute que le devoir de leur charge les oblige à suivre un autre genre de vie.
Les Scythes qui suivent la loy naturelle, et tiennent une sorte de gouvernement eslogné de toute ruse et supercherie, n’ont jamais pû estre surmontez, ny par Cyrus, ny par le grand Roy Alexandre.
Il est donc bon que nous suivions cét instinct, si nous voulons reüssir agreablement en nos actions ; comme au contraire, c’est une chose peu judicieuse de le forcer, et de s’appliquer à une estude contraire à son Genie.