La Main, et le Pied, formerent jadis une plaincte contre le Ventre, alleguants que par sa paresse il engloutissoit tout le gain qu’ils pouvoient faire : Ils vouloient donc, ou qu’il travaillast, ou qu’il ne demandast point à estre nourry. Mais luy les ayant prié deux ou trois fois de l’assister d’aliments, la Main luy en fist refus ; de sorte que se trouvant par ce moyen attenué de faim, tous les autres Membres commencerent à défaillir. La Main les voulut doncques servir alors, mais ce fut trop tard pource que le Ventre affoibly pour avoir esté trop long-temps vuide, n’eust pas moyen de faire sa fonction, et rejetta la viande.
Comme il se veid en ses mains, pour essayer de s’en retirer, il se mit à le flatter, et eut recours aux prieres, luy disant qu’il ne croyoit pas l’avoir offensé. […] Car on establissoit Juge sur un autre, celuy qui avoit la force à la main, et qui n’etoit pas moins usurpateur, ny moins blasmable que luy. […] Que si nous voulions transporter ceste induction des choses grandes aux petites, ne pourrions-nous pas remarquer tous les jours dans le succés de ceste vie, qu’un meurtrier paye la peine de ses actions par la main d’un autre meurtrier ?
Héraclès lui apparut et lui dit : « Mets la main aux roues, aiguillonne tes bœufs et n’invoque les dieux qu’en faisant toi-même un effort ; autrement tu les invoqueras en vain. »
Elle avoit évité la perfide machine, Lors que se rencontrant sous la main de l’oiseau, Elle sent son ongle maligne.
répartit le pêcheur, je serais un sot de lâcher le butin que j’ai dans la main, pour compter sur le butin à venir, si grand qu’il soit. » Cette fable montre que ce serait folie de lâcher, sans espoir d’un profit plus grand, le profit qu’on a dans la main, sous prétexte qu’il est petit.
Au jour fixé, il prit dans sa main un petit moineau, et, le cachant sous son manteau, se rendit au temple. Là, se plaçant en face de l’oracle, il demanda si l’objet qu’il tenait dans sa main était vivant ou inanimé.
Creusez, foüillez, bêchez, ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse.
Tutes femeles unt grant hunte, si mains madles les deit tucher a tel busuin ne aprismer. » Adunc s’en va li lus mucier, ki les purcels voleit manger, e la troie s’en est alee, que par engin s’est delivree.
L’un refroidit mon potage ; L’autre réchauffe ma main.
Un aveugle avait l’habitude de reconnaître au toucher toute bête qu’on lui mettait entre les mains, et de dire de quelle espèce elle était.
Zeus ayant enfermé tous les biens dans un tonneau, le laissa entre les mains d’un homme.
Non, non, ne plaise aux Dieux que jamais ma main coupe La gorge à qui s’en sert si bien.
Quant à ces deux Compagnons, qui se debattent imprudemment pour une chose qui ne leur appartient pas, ils me remettent en memoire une infinité d’hommes pernicieux, qui font gloire de se rendre de mauvais offices, jusques là mesme, que de la langue ils en viennent souvent aux mains, et tout cela pour un advantage qui ne leur est pas destiné, mais que le Ciel reserve à d’autres qu’à eux.
Quant il le vit bien esluiné, si dist al lu qu’il ot muscé : « Ne me sez tu ore bon gré que jeo te ai issi deliveré » Li lus respundi cuintement : « Ta lange, tes mains vereiment dei jeo », fet il, « bon gré saveir ; mes une rien te di pur veir : s’il alast a ma volenté, ti oil seraient ja crevé !
Mais les coquilles s’entremêlent, et les unes viennent plus tôt, les autres plus tard entre les mains de Zeus, pour subir ses justes jugements.
» Elle répondit : « C’est notre façon de vivre ; ne ma tue pas ; car je ne puis pas faire grand mal. » L’homme se mit à rire et lui dit : « Tu vas mourir tout de suite, et de ma propre main ; car quel que soit le mal, petit ou grand, il faut absolument l’empêcher de se produire. » Cette fable montre qu’il ne faut pas avoir pitié d’un méchant, quel qu’il soit, fort ou faible.
reprit la puce, pour moi ce frottement qui te plaît est le pire des malheurs, quand il m’arrive par hasard d’être prise entre leurs mains. » Les fanfarons de paroles se laissent confondre même par un homme simple.
Plus je te remplissois, plus mes mains estoient vuides : J’ay bien fait de changer de ton.
Le sort de sa plainte touché Luy donne un autre Maistre ; et l’Animal de somme Passe du Jardinier aux mains d’un Corroyeur.
Mais des voyageurs qui venaient en sens inverse, lui demandèrent ce qui lui avait souillé les mains ; il répondit qu’il venait de descendre d’un mûrier.
Un Asnier, son Sceptre à la main, Menoit en Empereur Romain Deux Coursiers à longues oreilles.