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2. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VIII. La Goute et l’Araignée. » p. 587

Autre toile tissuë, autre coup de balay.
 […] Elle la prend au mot, se glisse en la cabane :
 Point de coup de balay qui l’oblige à changer.

3. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XVII. Le Chien qui lâche sa proye pour l’ombre. » p. 133

Ce Chien voyant sa proye en l’eau representée, La quitta pour l’image, et pensa se noyer ; La riviere devint tout d’un coup agitée.

4. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIII. Les Voleurs et l’Asne. » p. 147

Tandis que coups de poing trottoient, 
Et que nos champions songeaient à se défendre.


5. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 85 » pp. 299-299

Le laboureur, vu sa stérilité, s’en allait le couper, et déjà, la hache en main, il assénait son coup. […] Lui, sans s’inquiéter d’eux, asséna un second, puis un troisième coup.

6. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XV. Le Cerf et la Vigne. » p. 77

Un Cerf à la faveur d’une Vigne fort haute, Et telle qu’on en voit en de certains climats, S’estant mis à couvert, et sauvé du trépas ; Les Veneurs pour ce coup croyoient leurs chiens en faute.

7. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — IV. Les deux Mulets. » p. 491

Le Mulet en se défendant, 
Se sent percer de coups, il gemit, il soûpire.

8. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VII. La Lice et sa Compagne. » p. 480

Pour tirer d’eux ce qu’on leur prête, Il faut que l’on en vienne aux coups ; Il faut plaider, il faut combattre.

9. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — IV. Les Oreilles du Liévre. » p. 

Un animal cornu blessa de quelques coups Le Lion, qui plein de couroux, Pour ne plus tomber en la peine, Bannit des lieux de son domaine Toute beste portant des cornes à son front.

10. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — FABLE I. Le Buscheron et Mercure. » p. 173

S’écrioit-il, Jupiter rend la moy : Je tiendray l’estre encore un coup de toy. […] Mercure, au lieu de donner celle-là, Leur en décharge un grand coup sur la teste.

11. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 237 » p. 164

D’autres ménagyrtes les ayant rencontrés leur demandèrent où était leur âne. « Il est mort, dit-il ; mais il reçoit autant de coups qu’il en a jamais reçus de son vivant. » Ainsi parfois les serviteurs, même affranchis de l’esclavage, ne sont pas délivrés des charges de la servitude.

12. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XII. Le Cigne et le Cuisinier. » p. 399


Un jour le Cuisinier ayant trop bû d’un coup,
 Prit pour Oison le Cigne ; et le tenant au cou,
 Il alloit l’égorger, puis le mettre en potage.


13. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 9 » pp. 277-277

Le rossignol répondit : « Je ne veux point raviver le souvenir de mes anciens malheurs : voilà pourquoi j’habite les lieux déserts. » Cette fable montre que l’homme affligé par quelque coup de la fortune veut éviter jusqu’au lieu où le chagrin l’a frappé.

14. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — II. Le Pot de terre et le Pot de fer. » p. 378

Si quelque matiere dure Vous menace d’avanture, Entre deux je passeray, Et du coup vous sauveray.

15. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — V. L’Asne et le petit Chien. » p. 91

Comment, disoit-il en son ame, Ce Chien, parce qu’il est mignon, Vivra de pair à compagnon Avec Monsieur, avec Madame, Et j’auray des coups de baston ?

16. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIII. Le Villageois et le Serpent » p. 176

A ces mots, plein d’un juste courroux Il vous prend sa cognée, il vous tranche la Beste, Il fait trois Serpens de deux coups, Un tronçon, la queuë et la teste.

17. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 275 » p. 190

Un corbeau se posa sur lui et piqua sa plaie à coups de bec.

18. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 329 » p. 269

Ainsi bien des gens, en voulant, sous le coup d’une colère aveugle, se venger de leurs ennemis, se jettent sous le joug d’autrui.

19. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 332 » pp. 217-217

Frappé et encorné par elles, il leur dit : « Si j’endure vos coups, ce n’est pas que j’aie peur de vous, mais je crains celui qui se tient à l’entrée de la caverne. » C’est ainsi que souvent la crainte d’un plus fort nous fait supporter les outrages d’un moins fort que nous.

20. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXII. De la Brebis, et de la Corneille. »

Cela ne procede que du peu de generosité des mal-faisants, qui pour assener leurs coups sans peril, cherchent d’ordinaire une foible et nuë simplicité ; pource que s’ils attaquoient des égaux en force et en resistance, ils courroient plus de la moitié de la fortune, et succumberoient possible sous la deffence de leurs ennemis. […] Quel honneur est-ce à un homme riche et bien qualifié, de venir à bout d’un petit ennemy, qui n’a non plus de force qu’un vermisseau, et qui succumbe au premier coup qu’on luy porte ?

21. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XXII. Le Chesne et le Rozeau. » p. 70

Vous avez jusqu’icy
 Contre leurs coups épouvantables
 Resisté sans courber le dos :
 Mais attendons la fin.

22. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XI. L’Asne et ses Maistres. » p. 179

Mais icy, point d’aubeine ; ou si j’en ay quelqu’une, C’est de coups.

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