Autre toile tissuë, autre coup de balay. […] Elle la prend au mot, se glisse en la cabane : Point de coup de balay qui l’oblige à changer.
Ce Chien voyant sa proye en l’eau representée, La quitta pour l’image, et pensa se noyer ; La riviere devint tout d’un coup agitée.
Tandis que coups de poing trottoient, Et que nos champions songeaient à se défendre.
Le laboureur, vu sa stérilité, s’en allait le couper, et déjà, la hache en main, il assénait son coup. […] Lui, sans s’inquiéter d’eux, asséna un second, puis un troisième coup.
Un Cerf à la faveur d’une Vigne fort haute, Et telle qu’on en voit en de certains climats, S’estant mis à couvert, et sauvé du trépas ; Les Veneurs pour ce coup croyoient leurs chiens en faute.
Le Mulet en se défendant, Se sent percer de coups, il gemit, il soûpire.
Pour tirer d’eux ce qu’on leur prête, Il faut que l’on en vienne aux coups ; Il faut plaider, il faut combattre.
Un animal cornu blessa de quelques coups Le Lion, qui plein de couroux, Pour ne plus tomber en la peine, Bannit des lieux de son domaine Toute beste portant des cornes à son front.
S’écrioit-il, Jupiter rend la moy : Je tiendray l’estre encore un coup de toy. […] Mercure, au lieu de donner celle-là, Leur en décharge un grand coup sur la teste.
D’autres ménagyrtes les ayant rencontrés leur demandèrent où était leur âne. « Il est mort, dit-il ; mais il reçoit autant de coups qu’il en a jamais reçus de son vivant. » Ainsi parfois les serviteurs, même affranchis de l’esclavage, ne sont pas délivrés des charges de la servitude.
Un jour le Cuisinier ayant trop bû d’un coup, Prit pour Oison le Cigne ; et le tenant au cou, Il alloit l’égorger, puis le mettre en potage.
Le rossignol répondit : « Je ne veux point raviver le souvenir de mes anciens malheurs : voilà pourquoi j’habite les lieux déserts. » Cette fable montre que l’homme affligé par quelque coup de la fortune veut éviter jusqu’au lieu où le chagrin l’a frappé.
Si quelque matiere dure Vous menace d’avanture, Entre deux je passeray, Et du coup vous sauveray.
Comment, disoit-il en son ame, Ce Chien, parce qu’il est mignon, Vivra de pair à compagnon Avec Monsieur, avec Madame, Et j’auray des coups de baston ?
A ces mots, plein d’un juste courroux Il vous prend sa cognée, il vous tranche la Beste, Il fait trois Serpens de deux coups, Un tronçon, la queuë et la teste.
Un corbeau se posa sur lui et piqua sa plaie à coups de bec.
Ainsi bien des gens, en voulant, sous le coup d’une colère aveugle, se venger de leurs ennemis, se jettent sous le joug d’autrui.
Frappé et encorné par elles, il leur dit : « Si j’endure vos coups, ce n’est pas que j’aie peur de vous, mais je crains celui qui se tient à l’entrée de la caverne. » C’est ainsi que souvent la crainte d’un plus fort nous fait supporter les outrages d’un moins fort que nous.
Cela ne procede que du peu de generosité des mal-faisants, qui pour assener leurs coups sans peril, cherchent d’ordinaire une foible et nuë simplicité ; pource que s’ils attaquoient des égaux en force et en resistance, ils courroient plus de la moitié de la fortune, et succumberoient possible sous la deffence de leurs ennemis. […] Quel honneur est-ce à un homme riche et bien qualifié, de venir à bout d’un petit ennemy, qui n’a non plus de force qu’un vermisseau, et qui succumbe au premier coup qu’on luy porte ?
Vous avez jusqu’icy Contre leurs coups épouvantables Resisté sans courber le dos : Mais attendons la fin.
Mais icy, point d’aubeine ; ou si j’en ay quelqu’une, C’est de coups.