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33. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »

Il y a quantité d’histoires et de preuves à produire de part et d’autre dont il ne sera pas hors de propos, de dire icy quelque chose, tant pour délasser le Lecteur de ces longues Moralitez, que nous avons enchaisnées l’une à l’autre en la suitte de cét Ouvrage, comme pour traicter d’une matiere fort plausible, souvent disputée parmy les compagnies, et qui approche en quelque façon de nostre sujet.

34. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

D’abord je me suis bien vite aperçu qu’il était impraticable ; en effet, il ne faut pas oublier que, parmi les fables que je vais publier, il en est beaucoup qui sont dues à des auteurs anonymes et qu’il est impossible de leur assigner une date même approximative et surtout de savoir, quand rien ne les rattache l’une à l’autre, si telle œuvre est antérieure ou postérieure à telle autre. […] Gude signale en outre cette inscription comme se trouvant à Velletri sur l’une des dalles de la cathédrale : D.  […] Imprimée dans le format in-12 chez Ambroise Drouart à la fin de 1599, elle se compose de deux catégories d’exemplaires, les uns portant ce millésime, les autres, celui de l’année suivante ; ce qui, soit dit en passant, a fort embarrassé Schwabe, et l’a porté à croire à l’existence de deux éditions distinctes, qu’il suppose l’une in-8º, et l’autre in-12101. […] Or, pour prendre quelques exemples au début seulement du premier livre, les variantes queris et gravis, portant l’une sur le vers 7 de la fable i, l’autre sur le vers 7 de la fable ii, ne sont, dans ses notes, précédées que des simples lettres MS. […] En revanche, si l’on prouve que l’une des fables anciennes n’est pas son œuvre, aucune ne doit lui appartenir.

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