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2. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 23 » pp. 13-13

Mais l’un d’eux, un vieillard, leur dit : « Cessons de nous affliger, mes amis ; car la joie parait-il, a pour sœur le chagrin ; et il fallait qu’après nous être tant réjouis à l’avance, nous eussions de toute façon quelque contrariété. » Or donc nous non plus nous ne devons pas, si nous considérons combien la vie est changeante, nous flatter d’obtenir toujours les mêmes succès, mais nous dire qu’il n’y a si beau temps qui ne soit suivi de l’orage.

3. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

Ce n’était pas une petite besogne ; mais possédant les éléments nécessaires et craignant que d’autres n’eussent ni la volonté ni la possibilité de les réunir, j’ai considéré comme un devoir de l’accomplir. […] D’autre part, elle en contenait qu’on pouvait considérer comme n’étant pas dans leur vrai milieu. […] Si le mont Piérus n’était plus dans la Thrace, il en avait fait partie, et à ce titre on ne doit pas s’étonner qu’il se soit considéré comme le compatriote de Linus et d’Orphée. […] L’édition Brocas, étant une édition de classe, ne contenait pas les fables considérées comme immorales. […] Certes, à moins que je ne m’abuse étrangement, il ne peut nullement être considéré comme digne de cette époque, cet écrivain, à qui d’ailleurs qu’il ait dû les soufflets de la liberté.

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