Aussi quand on le découvre et qu’on le poursuit pour les lui couper, comme il sait pourquoi on le poursuit, il fuit jusqu’à une certaine distance, et il use de la vitesse de ses pieds pour se conserver intact ; mais quand il se voit en prise, il se coupe les parties, les jette, et sauve ainsi sa vie.
L’âne, s’imaginant que, si le lion fuyait, c’était à cause de lui, n’hésita pas à lui courir sus.
Voicy l’exemple de la moins supportable lascheté qui puisse tomber en l’esprit d’un homme, à sçavoir de courir sus à un Malheureux.
Les bestes ki esteint pres surent le gupil mut engrés, a felun e a mut veizïe : dient qu’il ad le quor mangié.
Dunc ne pot la suriz avant, a la reine dist en plurant : « [I]ci ne puis jeo pas passer, kar jeo ne sai unkes noër. » « Pren », fet la reine, « cest filet, sil lïez ferm a tun garet, e jeo l’atacherai al mien : la rivere pass[er]um bien. » La suriz s’est del fil lïee, a la reine s’est atachee ; el gué se mettent, si s’en vunt.
Un chat, l’ayant su, s’y rendit, et, les attrapant l’un après l’autre, il les mangeait.
Comme ils reposaient dans la chambre nuptiale, Aphrodite, voulant savoir si, en changeant de corps, la chatte avait aussi changé de caractère, lâcha une souris au milieu de la chambre.
Mais comme il n’avait à manger que de l’herbe et du blé, il dit : « Sais-tu bien, mon ami, que tu mènes une vie de fourmi ?
O le grand malheur que c’est : Sus donc, bon-homme, as-tu bien autant d’esprit qu’il en faut, pour satisfaire à ma question ».
Ma quando più l’ardor del mezo giorno Scaldava i campi, et aspettato indarno Gran pezzo haveva gli invitati amici A la sua stanza quel padron del campo, Alfin col suo figliuol venne in su ’l loco Per veder se gli amici ivi trovava Forse in far l’opra, a ch’ei gli havea pregati.
Cette fable montre qu’il faut accepter bravement le sort qui nous attend, et ne point ruser avec lui, car on ne saurait y échapper.
Così due pesi l’Asinel sofferse, Il padre su le spalle, il figlio in groppa, Fin che trovò chi l’occhio in lui converse.
Ma quando il Sol col mattutino raggio Lucido e chiaro in Oriente apparse, Il Topo Cittadin l’altro destando Per gran desio, c’havea di farsi honore, L’invitò a cena a le paterne case : Ove alfin giunti dopo lunga via Su l’hora prima de la notte oscura Entraro stanchi al buio in ampio loco, Che d’un palazzo era terreno albergo, Tutto odorato di soavi cibi, Onde abondante era d’intorno e pieno.
» Il lui répondit : « À force de boire je me suis enivré outre mesure, et je ne sais même pas par où je suis sorti. » Cette fable montre qu’il ne faut pas se fier à ceux qui font les généreux avec le bien d’autrui.
Le marchand ne pût s’empescher de rire oyant ces paroles, et se tournant vers Zenas. « Sus donc », luy dit-il, « combien me veux-tu vendre ce mal-heureux ?
C’est, puisqu’il l’affirme, un point qu’on ne saurait contester. […] — Reste la question de savoir à quelle époque il écrivit et publia ses cinq livres. […] Tous savaient qu’il ne désirait que la vie retirée du travailleur modeste. […] Voilà ce qu’il était important de savoir. […] Je renvoie à sa préface ceux qui voudront savoir avec quelle joie il la reçut.
Tu sais que notre roi, le lion, est mon voisin ; or il est malade et sur le point de mourir.
Les amis de ceste race, et les amis de leurs amis vous courront sus, ausquels, comment pourrez-vous resister ?
En effect, les personnes affligées par le cruel traictement des Méchants, se peuvent bien consoler en leur misere, et ne trouver pas étrange qu’on les attaque, en cette difference de naturel qu’ils ont avec eux, puis que les compagnons des mesmes Vices s’entre-courent sus la pluspart du temps, et praticquent avec violence leurs desloyalles maximes les uns contre les autres.