/ 32
2. (1180) Fables « Marie de France, n° 62. L’aigle, l’autour et les colombes » p. 672

Li ostur sist plus bas de lui, garda aval, si ot ennui des colums que desuz voletoënt, jus a la tere entre eus juoënt.

3. (1180) Fables « Marie de France, n° 73. Le mulot qui cherche à se marier » p. 73

Unc[es] ne le poi depescer ne par vent[er] afiebl[i]er ; e me rebut si fort ariere que n’ai talent ke le requere. » Li mulez li respundi tant : « De ta fille n’ai dunc talant ; ne dei plus bas femme choisir que a mei ne deie apurtenir ; femme prendrai a bon eür. […] Teus se quide mut eshaucer utre sun dreit e relever, que plus estut bas returner.

4. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XX. La Discorde. » p. 

Elle nous fit l’honneur en ce bas Univers De préferer notre Hemisphere A celuy des mortels qui nous sont opposez ; Gens grossiers, peu civilisez, Et qui se mariant sans Prestre et sans Notaire, De la Discorde n’ont que faire.

5. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [69.]. DI DUE RANE C’HAVEAN SETE. » p. 43

SOTTO l’ardor del caldo estivo Sole Già si seccar molte paludi e stagni Sì, che penuria d’acque havea la terra : Allhor due Rane da gran sete spinte Andaro insieme lungamente errando Per le campagne, e per le basse valli Per veder se potean trovar ventura D’alcun riposto humore al lor bisogno.

6. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVIII. Le Renard et la Cicogne. » p. 426

Il luy falut à jeun retourner au logis ;
 Honteux comme un Renard qu’une Poule auroit pris,
 Serrant la queue, et portant bas l’oreille.


7. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVI. La Femme noyée. » p. 682

Ce mary donc leur demandant
 S’ils n’avoient de sa femme apperçu nulle trace ;
 Nulle, reprit l’un d’eux ; mais cherchez-la plus bas ;
 Suivez le fil de la riviere.


8. (1180) Fables « Marie de France, n° 8. La chienne qui était sur le point de mettre bas » p. 480

Marie de France, n° 8 La chienne qui était sur le point de mettre bas De une lisee voil ore cunter que preste esteit de chaeler ; mes ne sot u estre peüst, ne u ses chaels aveir deüst.

9. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XVIII. Le Chartier embourbé. » p. 291

C’estoit à la campagne Prés d’un certain canton de la basse Bretagne Appellé Quimpercorentin.

10. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Xanthus voulant tromper Esope, est trompé luy-mesme. Chapitre XI. »

« Ils en ont cinq », continua Xanthus : « Il y en a donc cinq dans ce plat », repartit Esope, « et le Porc qu’on engraisse là bas, n’en a que trois ».

11. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVI. Du Chat, et des Rats. »

Les Rats cependant, voyant qu’il ne se passoit guere jour qu’il n’y eust quelqu’un des leurs de mangé, firent une assemblée entr’eux, pour y consulter de leur affaire. « Il ne faut plus », disoient-ils, « que nous descendions là bas, si nous ne voulons faire estat d’estre tous perdus ; demeurons doncques plustost çà haut où nostre Ennemy ne peut monter ».

12. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VI. L’Aigle, la Laye, et la Chate. » p. 488

Ma bonne amie et ma voisine,
 Luy dit-elle tout bas, je vous donne un avis.


13. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVI. La mort et le Buscheron. » p. 60

Enfin n’en pouvant plus d’effort et de douleur,
 Il met bas son fagot, il songe à son malheur.


14. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VIII. L’Aigle et l’Escarbot. » p. 3

Leur ennemi changea de note, Sur la robe du Dieu fit tomber une crote : Le Dieu la secoüant jetta les œufs à bas.

15. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »

Il n’est pas à croire que la Mere de Massinissa l’eust caressé et dorlotté en son bas âge : Car si elle l’eust fait, asseurément il ne fût jamais arrivé à une si longue, et si heureuse Vieillesse, en laquelle il souffroit le Soleil et la pluye teste nuë, et marchoit à pied des jours entiers, encore qu’il fust aagé de nonante ans. […] Ne doit-il pas une partie de ses beaux faits à la vigueur qu’il s’est acquise dés son bas âge, parmy les exercices de la chasse ?

16. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « AU LECTEUR. Sur le sujet des Fables. »

Mais à l’esgard de ce qu’elle vivifie et regit les creatures d’icy bas, subjettes à une continuelle révolution, ils luy donnent le nom de Neptune ; et celuy de Pluton, qui est le Dieu des Richesses, en tant qu’elle agit à la production des metaux et de la pierrerie. […] Les Platoniciens expliquent cela bien delicatement, quand ils disent que par Venus il faut entendre une forte union de plusieurs choses discordantes, comme la celeste, où des Idées sans nombre sont joinctes à la Nature ; et celle de ce bas monde, qui est tres-estroicte, bien que composée de diverses Creatures, entre lesquelles il y a de la repugnance.

17. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVI. De la Tortuë, et de l’Aigle. »

Voila comme quoy les personnes, qui d’une basse condition parviennent à une haute fortune, sont fort sujettes à tomber, ou par leur faute, ou par les embusches de leurs Envieux.

18. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVIII. Du Chevreau, et du Loup. »

Car quoy qu’extrémement portez à la timidité, ils ne sont pas toutesfois dépourveus de l’amour de la vengeance, qui est plus ordinaire à ces ames basses, qu’aux genereuses.

19. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIX. Du Loup, et des Chiens. »

En effect, jamais les Turcs n’eussent pû venir à bout de l’Empire Grec, sans la division d’Andronic Paleologue avecque son fils ; et jamais la Maison d’Austriche ne se fust renduë si forte, sans la parfaicte intelligence de tous ceux qui en portent le nom, tant en la haute et basse Allemagne, qu’en Espagne mesme.

20. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope est derechef vendu. Chapitre VII. »

», luy demanda-t’il. « Je suis noir », respondit Esope ; « Ce n’est pas ce que je desire sçavoir de toy », respondit Xanthus ; « Je veux seulement que tu me dies ton païs, ou le lieu d’où tu és sorty ». « Du ventre de ma Mere », dit Esope. « Ce n’est point encore cela », repartit le Philosophe, « c’est le lieu de ta naissance que je te demande ». « Je ne me souviens point », replicqua Esope, « que ma mere m’ait jamais declaré, si le lieu où elle me fist estoit haut, ou bas ». « Que sçais tu faire ?  […] Mais d’autant qu’un châcun avoit honte de se declarer, pour raison d’un si bas prix, Esope qui estoit au milieu, « C’est moy », s’écria-t’il, « qui ay esté vendu.

/ 32