Un homme qui avait reçu un dépôt d’un ami projetait de l’en frustrer. […] Dès lors l’homme jura le lendemain sans hésiter qu’il n’avait pas reçu le dépôt.
Il enr ésulta que ceux qui n’ont pas reçu la forme humaine dès le début ont bien une forme d’homme, mais une âme de bête.
Après l’avoir reçue des autres, elle vint à la lime et la pria de lui donner quelque chose. « Tu es bonne, répliqua la lime, de croire que tu obtiendras quelque chose de moi : j’ai l’habitude, non pas de donner, mais de prendre de chacun. » Cette fable fait voir que c’est sottise de s’attendre à tirer quelque profit des avares.
Avec l’argent qu’elle recevait de lui, elle s’ornait de brillantes parures et rivalisait avec sa propre maîtresse.
Il se fit sous son règne une assemblée générale des animaux, en vue de recevoir et de se donner mutuellement satisfaction, le loup au mouton, la panthère au chamois, le tigre au cerf, le chien au lièvre.
Cette fable montre qu’il ne faut pas s’étonner si les malfaiteurs et les méchants ne reçoivent pas plus vite le châtiment de leurs méfaits.
Héraclès, admis au rang des dieux et reçu à la table de Zeus, saluait avec beaucoup de bonne grâce chacun des dieux.
Mais celui-ci ayant déclaré qu’il ne pouvait lui prêter main-forte que s’il consentait à recevoir un frein et à le prendre lui-même sur son dos, le cheval se soumit à toutes ses exigences.
Et cependant vien recevoir Le baiser d’amour fraternelle.
On dit que les animaux furent façonnés d’abord, et que Dieu leur accorda, à l’un la force, à l’autre la vitesse, à l’autre des ailes ; mais que l’homme resta nu et dit : « Moi seul, tu m’as laissé sans faveur. » Zeus répondit : « Tu ne prends pas garde au présent que je t’ai fait, et pourtant tu as obtenu le plus grand ; car tu as reçu la raison, puissante chez les dieux et chez les hommes, plus puissante que les puissants, plus rapide que les plus rapides. » Et alors reconnaissant le présent de Dieu, l’homme s’en alla, adorant et rendant grâce.
Et lui, repoussé par eux, s’en revint chez les choucas ; mais les choucas, sensibles à l’outrage, refusèrent de le recevoir.
Le loup se tenant à distance lui cria : « Tu es injuste de me prendre mon bien. » Le lion se mit à rire et dit : « Toi, en effet, tu l’as reçu justement d’un ami !
Cela fait, elle laissa son Ennemy en une rage mortelle, et se sauva dans la Ruche, que l’Ours s’advisa de rompre s’imaginant par ce moyen d’avoir tiré raison de l’injure qu’il venoit de recevoir. […] Mais ce qu’il y a d’insupportable en leur humeur, c’est qu’il ne s’en trouve que trop parmy eux, qui sont bien contents de faire comme l’Ours de ceste Fable, c’est à dire, de manger la plus pure substance des Innocents, et de ne vouloir pas toutesfois que ces pauvres gents s’en ressentent ; Car alors s’ils en reçoivent le moindre déplaisir, il n’est pas à croire combien est grande la violence où leur passion les porte.
Tel est le salaire que reçoivent ceux qui trahissent leur patrie.
Elle reçoit et donne, et la chose est égale.
Quand, après quelques jours, elle fut de retour, il lui demanda comment les gens de sa maison l’avaient reçue
Il faut rendre les services qu’on a reçus ; [car le bien que vous ferez vous sera rendu].
Au lieu d’envier ceux qui te font du bien, resjouy toy de leur prosperité, autrement plus tu seras envieux, et plus tu en recevras de dommage.