Un jour un vieillard, ayant coupé du bois, le chargea sur son dos.
Au temps que les Arbres parloient, un Paysan s’en alla dans une Forest, et la pria qu’il luy fust permis de prendre autant de bois qu’il en falloit pour pour faire un manche à sa coignée ; et ce que la Forest luy accorda tres-volontiers.
Que quelque jour ce beau marmot Vienne au bois cueillir la noisette.
Enfin une de bois.
C’est pourquoi il grimpa à une cheville de bois et, s’y étant suspendu, il contrefit le mort.
Un homme avait un dieu de bois, et, comme il était pauvre, il le suppliait de lui faire du bien.
Or, étant entré dans un bois, il vit un lion qui dévorait le veau ; épouvanté, il leva les mains au ciel en s’écriant : « Ô souverain Zeus, naguère j’ai fait vœu de t’immoler un chevreau, si je trouvais le voleur ; à présent je t’immolerai un taureau, si j’échappe aux griffes du voleur. » On pourrait appliquer cette fable à ceux qui sont en butte à quelque disgrâce : dans leur embarras, ils souhaitent d’en trouver le remède, et, quand ils l’ont trouvé, ils cherchent à s’y soustraire.
Il dit au renard, qu’il aimait et avec qui il entretenait commerce : « Si tu veux que je guérisse et que je vive, séduis par tes douces paroles le gros cerf qui habite la forêt, et amène-le entre mes mains ; car j’ai envie de ses entrailles et de son cœur. » Le renard se mit en campagne et trouva le cerf qui bondissait dans les bois. […] Le cerf se sauva en toute hâte dans les bois.
La faim ayant chassé l’Ours du bois, comme il s’en alloit cherchant dequoy repaistre, il trouva des Ruches en son chemin, et se mit à lécher le miel d’alentour.
Et d’autant que ceux du pays l’ouyrent tres-volontiers parler, sans que toutesfois ils le respectassent autrement, et luy fissent aucune sorte d’honneur, Esope s’adressant à eux ; « Hommes Delphiens », leur dit-il, « je viens de m’adviser tout maintenant, que vous ressemblez à quelque piece de bois qui va flottant sur la Mer.
Le Renard fuyoit les Chasseurs, et n’en pouvoit plus de lassitude, à force d’avoir couru par les bois, lors que rencontrant de bonne fortune un Bucheron, il le pria de le mettre en seureté en sa maison.
Un Homme avoit en sa maison une Idole de bois, qu’il pria de luy faire quelque bien ; Mais plus il la prioit, et plus il devenoit pauvre.
Elle eust à peine proferé ces mots, que le Loup qui les ouyst, esperant de trouver quelque butin, s’approcha de la porte du logis ; Mais il fût contraint de s’en retourner au bois à jeun, pource qu’à la fin l’Enfant s’endormit.
Un homme qui coupait du bois au bord d’une rivière avait perdu sa cognée.
Le Loup ayant trouvé fortuitement un Chien dans un bois environ le poinct du jour, se mit à le saluër, se réjoüyssant d’une si bonne rencontre.
Elles s’esleverent incontinent, et lors que ces Maistres ouvriers se virent bien haut, ils se mirent à crier ensemble ; « Donnez nous des pierres, donnez nous de la chaux, donnez nous du bois et tels autres materiaux propres à bastir ».
Qu’on lise toute la période qui renferme cette pensée, et il ne restera aucun doute ; voici comment, dans la traduction que j’en ai faite, j’ai moi-même été forcé de la rendre : Le Phrygien Ésope, Anacharsis le Scythe Rendirent immortels leurs noms par leur mérite ; Et moi, plus près des Grecs, dans ma lâche torpeur, De mon pays lettré je trahirais l’honneur, Quand la Thrace parmi ses poètes accuse Linus, fils d’Apollon, et ce fils d’une Muse, Qui charma les rochers et les bêtes des bois Et de l’Hèbre emporté retint l’onde à sa voix25 !
Les Poëtes nous ont judicieusement figuré ceste verité par la conqueste de la toison d’or où le Nautonnier Tiphis fût à leur opinion le premier de tous les hommes, qui osa se commettre à la mercy de la Mer, et fier à un peu de bois l’esperance de son salut.