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53. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVIII. Le Chat et un vieux Rat. » p. 79511

Il prophetisoit vray ; nostre maistre Mitis 
Pour la seconde fois les trompe et les affine ;
 Blanchit sa robe, et s’enfarine ;
 Et de la sorte déguisé
 Se niche et se blotit dans une huche ouverte :
 Ce fut à luy bien avisé : 
La gent trote-menu s’en vient chercher sa perte.


54. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [81.]. DELLA RONDINE, E GLI ALTRI UCCELLI. » p. 39

Et sì come Natura i parti suoi     Sparge qua e là dove le piace a sorte     Che tutti in ogni loco haver li puoi : A romper cominciò la dura e forte     Terra col rastro in largo campo, e ’l seme     Vi sparse ad altri vita, ad altri morte.

55. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [83.]. DEL TOPO, ET DELLA RANA. » p. 384

    Così talhor avien, che l’huomo iniquo, Ch’a far altrui si move a torto offesa, A la vita, o a l’honor tramando inganno, Primo nel fil del proprio laccio cade, E da la forte man giusta di Dio Colto con egual sorte insieme resta.

56. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [100.]. DEL LEONE, E ’L LUPO, E LA VOLPE. » p. 258

Quinci son gita in molte e varie parti Per ricercar de’ medici il consiglio, E tutti ho scorso i Tempii de gli Dei, Per haverne di voi la medicina ; Laqual per buona sorte ho alfin trovata.

57. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVI. Du Lion, et du Rat. »

Quant à la recognoissance du Rat envers le Lion, elle a esté tres-sagement inventée par Esope, pour nous donner à entendre, qu’il n’est point de si chetifve personne, de qui les Grands ne puissent avoir besoin ; et par consequent qu’il est bon d’user de clemence envers eux ; ce qu’il ne faudroit pas laisser de faire, quand mesme on n’en devroit esperer aucune sorte de recompense. […] Celuy-cy estant esclave d’un Seigneur Romain, en estoit si mal traitté, que pour se délivrer de sa tyrannie, il fut contrainct de s’enfuyr en des lieux deserts, preferant toute sorte de mauvaise rencontre à une si triste condition.

58. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [91.]. DEL TAGLIALEGNA, E MERCURIO. » p. 173

E già venuto nel medesmo loco Per tagliar legna, quel, che il suo compagno A caso fece, fece egli con arte Di lasciarsi cader allhor la scure In mezzo il corso de le rapide onde : E finse lagrimar con gran sospiri, E gran querele la sua dura sorte.

59. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVI. Du Lion, et du Renard. »

Or d’autant que cela dépend de la prudence, et que ceste Vertu n’a pas tous-jours des regles certaines, joinct que dans les divisions de la Moralle, on ne peut donner des instructions pour ce qui est d’examiner les fourberies ; il me semble que pour les éviter, il doit suffire à l’homme bien advisé, de prendre soigneusement garde aux actions de ceux qu’il soupçonne, y procedant de telle sorte qu’à la maniere du Renard, il s’embarrasse avec eux le moins qu’il pourra, principalement en visites, et en compliments.

60. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXV. De la Chauue-souris, et du Buisson, et du Plongeon. »

Car en toute sorte de desseins, pour le moins en ceux qui peuvent conclure dans un Conseil, l’on a besoin principalement de vigilance, de bonne conduitte, et de probité.

61. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIV. Simonide préservé par les Dieux. » p. 522

On ne peut trop loüer trois sortes de personnes ;
 Les Dieux, sa Maistresse, et son Roy.


62. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVI. Le Loup, la Mere et l’Enfant. » p. 158

Il avoit vû sortir gibier de toute sorte ; Veaux de lait, Agneaux et Brebis, Regimens de Dindons, enfin bonne Provende.

63. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — II. Le Lion et le Chasseur. » p. 326

En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire ; Et conter pour conter me semble peu d’affaire.

64. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [4.]. DELL’AQUILA, E ’L GUFFO. » p. 

S’UNIRON già d’alta amistade insieme L’Aquila e ’l Guffo : e si giuraron fede Di non mai farsi in alcun modo oltraggio : E tra i più forti inviolabil patti, Che d’osservarsi il Guffo proponesse, Con supplichevol prego aggiunse questo, Ch’a l’ Aquila piacesse haver riguardo A i figli suoi se gl’incontrasse a sorte : Onde perch’ella non prendesse errore Le diede il segno di conoscer quelli Fra l’altre specie de i diversi augelli.

65. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [93.]. DE GLI ARBORI, E DEL PRUNO. » p. 262

VOLEAN d’accordo gli altri arbori tutti Che l’Uliva di lor l’imperio havesse : Ma quella, che di sua sorte contenta Già si viveva una tranquilla vita, Non volse acconsentir d’haver tal carco ; E così disse : ben pazza sarei S’io, che de le mie frondi e grasse e belle Sì, che son care a gli huomini, e a gli Dei Ho sol la cura, che lieta mi rende ; Volessi abbandonar le cose mie Per macerarmi e giorno e notte sempre Ne i tristi affanni de l’altrui governo.

66. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVI. Du Ventre, et des autres Membres. »

Ne vueillez donc pas, mes amis, affoiblir ceste partie de telle sorte, par vos factieuses mutineries, qu’elle soit incapable de vous servir.

67. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Ennus est adopté par Esope, qui en reçoit une grande injure. Chapitre XXVI. »

Il s’affligea donc d’une estrange sorte, disant qu’en Esope il avoit perdu la principale colomne de son Estat.

68. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVIII. De l’Arondelle, et des autres Oyseaux. »

La mesme chose se void presque tous les jours dans les concurrences humaines, où la jeunesse emportée des tourbillons de son ardeur, mesprise les sages enseignements des Vieillards, et se precipite inconsiderément en mille sortes de perils, causez par son incredulité.

69. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVI. Du Paon, et de la Gruë. »

Le Paon estant à souper avecque la Gruë, la méprisoit d’une estrange sorte, et se vantoit fort, en luy faisant monstre de ses belles plumes.

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