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7. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 294 » pp. 199-199

Après en avoir pris un certain nombre, il vit un scorpion ; il le prit pour une sauterelle, et, creusant la main, il allait l’y déposer, quand le scorpion, dressant son dard, lui dit : « Plût aux dieux que tu l’eusses fait !

8. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — II. Le Lion et le Chasseur. » p. 326

C’est par cette raison qu’égayant leur esprit, Nombre de gens fameux en ce genre ont écrit.

9. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 140 » pp. 105-105

L’homme répondit de même qu’il ne le recevrait pas, s’il ne lui donnait un certain nombre de ses propres années ; le bœuf en donna une partie et fut admis.

10. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIII. Du Renard, et du Buisson. »

J’obmets plusieurs autres differences touchant la maniere de converser avecque les hommes, à cause qu’il me semble fort difficile de les exprimer, veu que le nombre n’en est pas moins grand que des conditions, et des humeurs des personnes.

11. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSIEUR. MONSIEUR. DE SAINCT SYMON, premier Gentil-homme de la Chambre. du Roy, et son premier Escuyer. »

En voicy un qui pourroit bien estre de ce nombre, et s’exempter de l’empire des années, combien qu’il ne traitte que de Fables.

12. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE II. Du Loup, et de l’Aigneau. »

Ainsi, dis-je, Tybere et Neron souloient susciter des accusateurs aux gens de bien, afin de diminuer en cela le nombre de leurs ennemis, et s’enrichir de la despoüille des innocens.

13. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVIII. De l’Ours, et des Mouches à Miel. »

Quelque forte qu’en soit la liaison, elle s’affoiblit souvent par les moindres Ennemis, quand ils s’unissent en nombre.

14. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIX. Du Renard, et de la Cigongne. »

En quoy certes les grands Rieurs ont, comme je croy, moins d’avantage que les autres : Car encore qu’ils sçachent donner un coup de bec fort à propos, et de bonne grace, à cause de l’habitude qu’ils y ont acquise, si est-ce qu’ils ne laissent pas d’estre plus examinez que les autres, pour le grand nombre de gents qu’ils obligent à cela, l’exercice desquels n’est que d’esplucher leur vie, afin de trouver où mordre à leur tour, et rendre la pareille à l’aggresseur.

15. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »

Ce qui est tellement vray, que je dédaignerois d’en alleguer des raisons, veu le grand nombre d’exemples que nous en avons.

16. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

Dès lors je pouvais m’occuper non seulement de lui, mais encore de tous ceux qui, sans le perdre de vue ou sans s’inspirer de lui, s’étaient en grand nombre, au moyen âge, exercés dans la même spécialité littéraire. […] Ils ont, sans l’affirmer, supposé que Phèdre était au nombre des prisonniers, et que c’était ainsi qu’il était devenu esclave. […] De ce nombre étoit le P.  […] Voyons d’abord les erreurs relatives au nombre même des fables. […] Mais le très petit nombre des manuscrits de Phèdre, contenant son vrai texte, lui donne une importance relative, qui justifie amplement l’étendue de cette étude.

17. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXX. De l’Aigle, et du Corbeau. »

Mais il y en a un nombre presque infiny d’autres, qui se meslent de contre-faire les plus relevez de condition, pour imprimer en l’ame des Peuples une pareille opinion de leur credit et de leur puissance.

18. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « AU LECTEUR. Sur le sujet des Fables. »

Les Platoniciens expliquent cela bien delicatement, quand ils disent que par Venus il faut entendre une forte union de plusieurs choses discordantes, comme la celeste, où des Idées sans nombre sont joinctes à la Nature ; et celle de ce bas monde, qui est tres-estroicte, bien que composée de diverses Creatures, entre lesquelles il y a de la repugnance.

19. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »

En vain tous ces courages ambitieux couvrirent la Mer de vaisseaux, et la terre d’un prodigieux nombre de Soldats, si pas un de ces Elements ne pût supporter leur convoitise excessive.

20. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIX. Du Lion, et de l’Homme. »

Car il est fort mal-aisé qu’un homme ne donne à son ancre la teinture de ses passions, et ne transmette à son ouvrage les maladies dont il est taché ; tout de mesme qu’en la conception, les enfans retiennent presque tous-jours quelque chose de l’indisposition de leurs Peres, dont les maladies leur sont comme hereditaires : Il eust esté donc bien difficile à un Grec d’escrire à l’advantage des Perses, quand Xerxes couvrit de Vaisseaux tout l’Hellespont, et mit des Rivieres à sec par le grand nombre de ses Soldats.

21. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »

L’exemple d’un bon nombre de personnes de condition leur apprend assez, qu’une haute Fortune ne sert quelquesfois qu’à les eslever à un degré d’imperfection encore plus haut.

22. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »

» Par ceste responce, il se mit si bien dans l’esprit du Roy, qu’il l’estima grandement pour son sçavoir, et pour sa prudence : de maniere qu’un peu apres, ayant fait venir de la ville d’Eliopolis un bon nombre d’hommes sçavants, fort versez aux questions Sophistiques, il se mit à les entretenir sur la suffisance d’Esope, et voulut que luy-mesme fust de la partie, en un festin où il les avoit invitez.

23. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »

de mettre en embuscade un bon nombre de Satellites ?

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