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59. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 230 » p. 234

» Il en est de même chez les hommes : quand on confie un dépôt à des gens cupides, il est naturel qu’on le perde.

60. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — V. La Chauvesouris et les deux Belettes. » p. 172

Le Sage dit, selon les gens, Vive le Roi, vive la Ligue.

61. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — V. Le Renard et le Bouc. » p. 9

Par ma barbe, dit l’autre, il est bon ; et je louë
 Les gens bien sensez comme toy.


62. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 58 » pp. 283-283

Il faut être indulgent, et ne pas s’emporter sans mesure ; car il arrive souvent que la colère cause de grands dommages aux gens irascibles.

63. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 159 » pp. 122-122

Et lui, sur le point d’être immolé par eux, les pria de le relâcher, alléguant qu’il était utile aux hommes, en les éveillant la nuit pour leurs travaux. « Raison de plus pour te tuer, s’écrièrent-ils ; car, en éveillant les hommes, tu nous empêches de voler. » Cette fable fait voir que ce qui contrarie le plus les méchants est ce qui rend service aux gens de bien.

64. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 172 » pp. 127-127

La déesse, en effet, te hait au point d’ôter toute créance à tes présages. » À quoi la corneille répliqua : « Mais c’est précisément pour cela que je lui sacrifie : je la sais mal disposée à mon égard et je veux qu’elle se réconcilie avec moi. » C’est ainsi que beaucoup de gens n’hésitent pas à faire du bien à leurs ennemis, parce qu’ils en ont peur.

65. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 216 » p. 343

Comment pourrais-je mener à la guerre des gens qui ne sont pas d’accord et qui sont dissemblables en tout ? 

66. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 325 » pp. 213-213

Comme la discussion s’animait, une ronce qui les écoutait de la haie voisine, dit : « Mes amis, cessons enfin de nous quereller. » C’est ainsi que, dans les temps où les meilleurs citoyens sont divisés, les gens de rien essayent de se donner de l’importance.

67. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VII. Le Singe et le Daufin. » p. 73

De telles gens il est beaucoup, Qui prendroient Vaugirard pour Rome ; Et qui, caquetans au plus drû, Parlent de tout et n’ont rien vû.

68. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 70 » pp. 45-45

» Ainsi l’on voit des gens qui affectent d’être fatigués, quand ce sont d’autres qui ont la peine.

69. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 89 » pp. 55-55

Cette fable montre que pour beaucoup de gens ce sont leurs propres résolutions qui sont causes de leurs malheurs.

70. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 147 » pp. 117-117

Ainsi beaucoup de gens qui, par cupidité, regardent les autres avec envie, ne s’aperçoivent pas qu’ils perdent leurs propres avantages.

71. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 298 » pp. 211-211

répliqua le jeune garçon, tire-moi d’affaire tout de suite ; plus tard, quand tu m’auras sauvé, tu me feras des reproches. » Cette fable s’adresse aux gens qui fournissent contre eux-mêmes des raisons de les maltraiter.

72. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — V. Le Loup et le Chien. » p. 346

Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
 Portans bastons, et mendians ;
 Flater ceux du logis ; à son Maistre complaire ;
 Moyennant quoy vostre salaire
 Sera force reliefs de toutes les façons ;
 Os de poulets, os de pigeons :
 Sans parler de mainte caresse.


73. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — V. Le Cochet, le Chat et le Souriceau. » p. 716

Garde-toy tant que tu vivras De juger des gens sur la mine.

74. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 242 » pp. 166-166

Cette fable montre que les gens naturellement méchants ont beau être punis très sévèrement, ils ne changent pas pour cela de caractère.

75. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 347 » p. 271

Je veux qu’on tourne ses yeux, non pas vers le ciel, mais en bas vers la terre, et je force les gens à craindre et à trembler, et à se résigner parfois à garder le logis toute la journée. — C’est pour cela, répondit le Printemps, que les hommes ont plaisir à être délivrés de ta présence.

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