» Il en est de même chez les hommes : quand on confie un dépôt à des gens cupides, il est naturel qu’on le perde.
Le Sage dit, selon les gens, Vive le Roi, vive la Ligue.
Par ma barbe, dit l’autre, il est bon ; et je louë Les gens bien sensez comme toy.
Il faut être indulgent, et ne pas s’emporter sans mesure ; car il arrive souvent que la colère cause de grands dommages aux gens irascibles.
Et lui, sur le point d’être immolé par eux, les pria de le relâcher, alléguant qu’il était utile aux hommes, en les éveillant la nuit pour leurs travaux. « Raison de plus pour te tuer, s’écrièrent-ils ; car, en éveillant les hommes, tu nous empêches de voler. » Cette fable fait voir que ce qui contrarie le plus les méchants est ce qui rend service aux gens de bien.
La déesse, en effet, te hait au point d’ôter toute créance à tes présages. » À quoi la corneille répliqua : « Mais c’est précisément pour cela que je lui sacrifie : je la sais mal disposée à mon égard et je veux qu’elle se réconcilie avec moi. » C’est ainsi que beaucoup de gens n’hésitent pas à faire du bien à leurs ennemis, parce qu’ils en ont peur.
Comment pourrais-je mener à la guerre des gens qui ne sont pas d’accord et qui sont dissemblables en tout ?
Comme la discussion s’animait, une ronce qui les écoutait de la haie voisine, dit : « Mes amis, cessons enfin de nous quereller. » C’est ainsi que, dans les temps où les meilleurs citoyens sont divisés, les gens de rien essayent de se donner de l’importance.
De telles gens il est beaucoup, Qui prendroient Vaugirard pour Rome ; Et qui, caquetans au plus drû, Parlent de tout et n’ont rien vû.
» Ainsi l’on voit des gens qui affectent d’être fatigués, quand ce sont d’autres qui ont la peine.
Cette fable montre que pour beaucoup de gens ce sont leurs propres résolutions qui sont causes de leurs malheurs.
Ainsi beaucoup de gens qui, par cupidité, regardent les autres avec envie, ne s’aperçoivent pas qu’ils perdent leurs propres avantages.
répliqua le jeune garçon, tire-moi d’affaire tout de suite ; plus tard, quand tu m’auras sauvé, tu me feras des reproches. » Cette fable s’adresse aux gens qui fournissent contre eux-mêmes des raisons de les maltraiter.
Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens Portans bastons, et mendians ; Flater ceux du logis ; à son Maistre complaire ; Moyennant quoy vostre salaire Sera force reliefs de toutes les façons ; Os de poulets, os de pigeons : Sans parler de mainte caresse.
Garde-toy tant que tu vivras De juger des gens sur la mine.
Cette fable montre que les gens naturellement méchants ont beau être punis très sévèrement, ils ne changent pas pour cela de caractère.
Je veux qu’on tourne ses yeux, non pas vers le ciel, mais en bas vers la terre, et je force les gens à craindre et à trembler, et à se résigner parfois à garder le logis toute la journée. — C’est pour cela, répondit le Printemps, que les hommes ont plaisir à être délivrés de ta présence.