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65. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVIII. D’un Oye, et de son Maistre. »

Pour verifier donc le second enseignement que ceste Fable nous donne, à sçavoir, que la precipitation des moyens empesche la fin d’une affaire, il ne faut que prendre garde à la contenance de ceux qui marchent trop viste parmy les ruës, qui sont les seuls que l’on voit broncher ordinairement. […] Mais nous sommes si hastez d’arriver à la fin, à cause de la grosseur de ce Volume, que possible ce ne fera point une faute d’user icy de la promptitude que nous blasmons en autruy.

66. (1180) Fables « Marie de France, n° 45. Encore la femme et son amant » p. 

Ore sai jeo bien, pres est ma fins ; mandez, sire, tuz mes cusins, si departiruns nostre aveir !

67. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXII. D’un Enfant, et de sa Mere. »

A la fin la chose alla si avant, qu’il tomba entre les mains de la Justice : On luy fit donc son procez, et sa déposition ouye, il fut condamné à la mort. […] Car si les Meres faisoient conçevoir de bonne heure une horreur du Vice à leurs Enfants, il est hors de doute qu’on ne les verroit jamais reduits à ceste honteuse fin.

68. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [14.]. D’UN HUOMO, ET UN SATIRO. » p. 35

    Da questo ogn’huom, ch’è savio, esempio prenda A fuggir l’amicitia di coloro, Che di cor doppio, e di sermon bilingue Soglion mostrarsi a chi seco conversa : Che, essendo di natura empi e malvagi, Sono vuoti d’amor, di fede scarsi ; Né conto fanno de l’amore altrui, Ma sprezzano egualmente il buono e ’l rio : Et a l’occasion sembrano amici Per trar talhor d’altrui profitto alcuno ; E poi ne lascian la memoria al vento ; E ne rendono in cambio ingiuria e biasmo, Quando del lor bisogno al fin son giunti.

69. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 211 » p. 259

Mais c’est ton âme qui faiblit à ce seul objet. » Le lion déplorait donc son sort et s’accusait de lâcheté ; à la fin il voulut en finir avec la vie.

70. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelles viandes Esope traicta les Hostes de Xanthus. Chapitre XIV. »

A la fin les escoliers ennuyez d’une mesme viande tant de fois servie. « Quoy ? 

71. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [18.]. DEL SOLE, E BOREA. » p. 46

    Tal suole spesso l’huom prudente e saggio Giunger con la destrezza al fin, ch’ei brama, Assai più presto, e con minore affanno, Che colui, che con impeto si move In discoperta forza a le sue voglie.

72. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [80.]. DELLA LEPRE E LA TESTUGGINE. » p. 226

    Così fa spesso l’huom d’ingegno e forza Dotato in concorrenza di colui, Che molto inferior di ciò si vede, Quando opra tenta, onde l’honore importi ; Che confidato nella sua virtute Pigro dorme a l’oprar continuo e lungo, Sperando in breve spatio avanzar tutte Le fatiche de l’altro, e ’l tempo corso : Né s’accorge, ch’un sol continuo moto, Benché debole sia, giunge al suo fine Più tosto assai, ch’un più gagliardo e lieve, Che pigro giaccia, che la confidenza A la sciocchezza è figlia, e a l’otio madre ; Onde ne nasce l’infelice prole Biasmo, e vergogna, e danno in ogni tempo.

73. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXI. Du Dieu Mercure, et d’un Charpentier. »

A la fin le mesme Dieu luy en fit voir une emmanchée de bois, que le Charpentier recognût pour celle qu’il avoit perduë. […] Il faut attendre la fin avant qu’en juger ; Car elle nous monstre bien souvent que ces mesmes richesses qu’ils ont acquises injustement, et si fort aymées, les font hayr d’un chacun, et les immolent quelquesfois à la vengeance publique.

74. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope instruit Ennus, et luy donne des preceptes pour vivre en homme de bien. Chapitre XXVII. »

Ne descouvre point ton secret à ta femme, et sçache qu’elle espiera sans fin l’occasion de te pouvoir maistriser.

75. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 16 » pp. 279-279

Et elle lui dit : « Entre la meule à tourner et les fardeaux à porter, ta vie est un tourment sans fin, » et elle lui conseillait de simuler l’épilepsie, et de se laisser tomber dans un trou pour avoir du repos.

76. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 338 » pp. 340-340

» C’est au début qu’il faut examiner la fin et dès lors assurer son salut.

77. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXII. D’un Malade, et d’un Medecin. »

A la fin un de ses amis l’estant allé voir, pour apprendre s’il ne se trouvoit pas mieux que de coustume, « Ah !

78. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — IV. Le Jardinier et son Seigneur. » p. 

Disant ces mots, il fait connoissance avec elle ; Auprés de luy la fait asseoir ; Prend une main, un bras, leve un coin du mouchoir ; Toutes sotises dont la Belle Se défend avec grand respect ; Tant qu’au pere à la fin cela devient suspect.

79. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »

Il eust à peine achevé de parler ainsi, qu’ils le precipiterent du haut d’un rocher, et voylà quelle fust la fin de sa vie. […] Depuis, les principaux d’entre les Grecs, et les plus sçavans hommes de ce temps-là, estans advertis de la fin tragique d’Esope, s’en allerent tous en Delphes, où s’estans enquis de ceux qui avoient esté les autheurs de sa mort, ils en firent la vengeance eux-mesmes.

80. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Ennus est adopté par Esope, qui en reçoit une grande injure. Chapitre XXVI. »

Cependant Hermippus ne pouvant souffrir le Roy dans une peine, dont il cognoissoit la cause, le fût trouver aussi tost, et luy dit qu’Esope vivoit encore, et qu’il ne l’avoit point voulu tuer, pour ce qu’il se doutoit bien qu’à la fin le Roy mesme en pouroit estre fâché.

81. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVIII. De l’Arondelle, et des autres Oyseaux. »

A la fin comme elle vid qu’il commençoit à meurir, elle leur donna conseil de s’en aller piller les bleds ; ce qu’ils ne voulurent faire, non plus que le reste.

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