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76. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »

Le Singe, sans marchander d’avantage, creut le Renard, et entra follement dans la fosse, où il tomba aussi-tost dans les pieges.

77. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LI. Du Paon, et du Rossignol. »

Ces Importuns ne tombent ils point dans l’imprudence du Paon, qui se plainct de n’avoir pas le chant du Rossignol ; et ne considere point que le don de Beauté seroit capable de rendre heureux un animal moins arrogant que luy.

78. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 3 » pp. 1-1

Or un vent violent s’étant mis à souffler fit flamber un vieux fétu, et par suite les aiglons furent brûlés, car ils étaient encore hors d’état de voler, et ils tombèrent sur le sol.

79. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVI. Du Lion, et du Rat. »

Un peu apres il arriva, que lors qu’il couroit dans la forest, il tomba fortuitement dans les filets des Chasseurs, où il pût bien rugir à loisir, mais non pas s’en développer.

80. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXX. De l’Aigle, et du Corbeau. »

Ceste maniere de presomption a esté remarquée par Esope, comme la plus commune de celles qui tombent d’ordinaire en praticque parmy les hommes, qui estans presque tous naturellement enclins à l’émulation, aspirent à de mesmes desseins que les autres, sans mesurer leurs forces avecque celles de leurs rivaux.

81. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXI. Du Dieu Mercure, et d’un Charpentier. »

Un Charpentier coupoit du bois prés d’une riviere, consacrée au Dieu Mercure, quand il arriva par mégarde, que sa coignée tomba dedans.

82. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVII. Du Taureau, et du Rat. »

Telles violences tombent d’ordinaire plus aisément dans l’ame des petits, que des autres, soit qu’on les considere comme tels, à raison de leur esprit, ou bien de leur impuissance.

83. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 40 » pp. 9-9

Un renard étant tombé dans un puits se vit forcé d’y rester.

84. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »

Considerons les orgueilleuses pompes de Darius, abattuës par la bonne fortune d’Alexandre, et les richesses du grand Roy Porus, tombées en la puissance de ce Vainqueur.

85. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »

De là vient que les femmes des maris jaloux, et les filles des meres trop rigoureuses, tombent plus facilement dans le peché, que les autres, veu l’importune sollicitation qu’on leur fait, pour les en divertir.

86. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »

Le Soldat le plus ambitieux du monde ne laissera pas en arriere une charge de Capitaine, qui luy tombera toute acquise entre les mains, pour attendre avec incertitude, celle de Mareschal de Camp, ou de Colonnel.

87. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »

Si elle est aisée, il la laissera en arriere, comme une chose peu digne de luy, et qui est aussi capable de tomber dans un courage vulgaire, que dans le sien.

88. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »

Espere-t’il eterniser son nom dans la tombe par la reputation d’estre Serf ?

89. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »

N’est-il pas vray que blâmant jusques dans la tombe leur bon mesnage, ils se jettent dans une prodigalité déreglée ?

90. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »

Toutes ces actions ne tombent point sous la faculté des Animaux, et ne sont non plus de leur portée, au jugement mesme de ceux qui parlent le plus à leur advantage : Tout ce qu’ils peuvent alleguer en faveur de ceste nature brutalle, c’est qu’elle infere pour le moins une chose de l’autre, quoy que ce ne soit pas avec art, ny avec une parfaicte clarté ; Ils rapportent là dessus une infinité d’exemples generaux et particuliers.

91. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

Il a été également impossible de savoir s’il était né dans l’esclavage, ou si, né libre, il y était ensuite tombé. […] Mais, tout en engageant instamment le lecteur à prendre garde de se tromper, il tombe lui-même dans une fâcheuse erreur, qu’il a été entraîné à commettre par la fausse division qu’il a faite des cinq livres de Phèdre. […] Quoique le nom de ce savant soit encore connu des bibliophiles, l’oubli injuste dans lequel il est tombé me fait un devoir de rappeler ce qu’il a été. […] Il conserva cette situation jusqu’en 1651, date à laquelle ses dissentiments avec Saumaise le firent tomber en disgrâce. […] À peine l’ai-je ouvert, que je tombe sur la fable de Asino ad Lyram, et sur plusieurs fables inédites.

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