La Dame du logis, avec son long museau, S’en alloit la croquer en qualité d’Oyseau, Quand elle protesta qu’on lui faisoit outrage.
Un Asnier, son Sceptre à la main, Menoit en Empereur Romain Deux Coursiers à longues oreilles.
La nation des Belettes, Non plus que celle des Chats, Ne veut aucun bien aux Rats ; Et sans les portes étretes De leurs habitations, L’animal à longue eschine En feroit je m’imagine, De grandes destructions.
Les témoins déposoient qu’autour de ces rayons Des animaux aîlez bourdonnans, un peu longs, De couleur fort tannée ; et tels que les Abeilles, Avoient long-temps paru.
Quelqu’un des Courtisans luy dit qu’à la potence Il vouloit l’aller voir ; et que pour un pendu Il auroit bonne grace, et beaucoup de prestance : Surtout qu’il se souvinst de faire à l’assistance Un discours où son art fut au long étendu ; Un discours pathetique, et dont le formulaire Servist à certains Cicerons Vulgairement nommez larrons.
Mais comme, en dépit de longs efforts, il n’en était pas plus avancé, il mit de côté ses flûtes, prit son épervier, et, le jetant à l’eau, attrapa beaucoup de poissons.
Il est velouté comme nous, Marqueté, longue queuë, une humble contenance ; Un modeste regard, et pourtant l’œil luisant : Je le crois fort sympatisant Avec Messieurs les Rats ; car il a des oreilles En figure aux nôtres pareilles.
Le crocodile s’étendit longuement sur l’illustration de ses aïeux et finit par dire que ses pères avaient été gymnasiarques. « Tu peux t’épargner la peine de le dire, répliqua le renard : ta peau fait assez voir que depuis de longues années tu es rompu aux exercices du gymnase. » Il en est de même chez les hommes : les menteurs sont confondus par les faits.
Le long d’une route étroite Hercule cheminait.
Messire Rat promit soudain : Il n’estoit pas besoin de plus longue harangue.
Car outre qu’en toute maniere La belle estoit pour les gens fiers ; Fille se coëffe volontiers D’amoureux à longue criniere.
Ce pauvre fol fût en mesme temps si passionnément épris de son amour, que sans user de plus long delay, il la mena droit à son logis, pour en avoir la jouïssance. […] Puis venant à moraliser là dessus, je m’estendrois bien au long à déduire comment les passions demesurées transforment nostre nature en une pire, et nous font déchoir de la dignité de nostre aise. […] Venons maintenant à la troisiesme partie de nostre Discours, à sçavoir que la condition ne change pas les vertus ny les vices de l’ame, principalement s’ils sont contractez par une longue et naturelle habitude.
Tous les autres médecins affirmaient que ce malade n’était pas en danger, mais que son mal serait long à guérir ; seul l’ignorant lui dit de prendre toutes ses dispositions, qu’il ne passerait pas le lendemain.
C’est assez, me dira quelqu’un de nos Auteurs ; La periode est longue, il faut reprendre haleine.
Androde ayant apperçeu que la cause en procedoit d’une longue espine, que le pauvre Lion avoit dans la patte ; la luy tira fort adroittement, et fist suppurer l’apostume qui s’y estoit amassée. […] Comme cét effect estoit extraordinaire, le Peuple en voulut apprendre la cause, de la bouche mesme de l’Esclave, qui se mit à la raconter tout au long, encherissant avec des paroles excessives, la reconnoissance, et la generosité du Lion.
Il avait un long trajet à faire.