Chambry 202 Chambry 202.1 Λέων καὶ βάτραχος — Le lion et la grenouille. […] Un lion, ayant entendu coasser une grenouille, se retourna au son, pensant que c’était quelque gros animal.
Du Lion, et du Renard. Le Lion devint malade une fois, et fût visité de toutes les autres bestes horsmis du Renard.
Chambry 197 Chambry 197.1 Λέων <γηράσας> καὶ ἀλώπηξ — Le lion vieilli et le renard. […] Un lion devenu vieux, et dès lors incapable de se procurer de la nourriture par la force, jugea qu’il fallait le faire par adresse. […] Or beaucoup avaient déjà péri, quand le renard, ayant deviné son artifice, se présenta, et s’arrêtant à distance de la caverne, s’informa comment il allait. « Mal », dit le lion, qui lui demanda pourquoi il n’entrait pas. « Moi, dit le renard, je serais entré, si je ne voyais beaucoup de traces d’animaux qui entrent, mais d’animal qui sorte, aucune. » Ainsi les hommes judicieux prévoient à certains indices les dangers, et les évitent.
Le Lion malade, et le Renard.
Un animal cornu blessa de quelques coups Le Lion, qui plein de couroux, Pour ne plus tomber en la peine, Bannit des lieux de son domaine Toute beste portant des cornes à son front.
Marie de France, n° 36 Le lion et le renard Un lïuns fu mut travaillez e de curre tut ennuiez.
Un taureau poursuivi par un lion se réfugia dans un antre où se trouvaient des chèvres sauvages.
Les Animaux, au deceds d’un Lion, En son vivant Prince de la contrée, Pour faire un Roy s’assemblerent, dit-on.
Marie de France, n° 14 Le lion malade De un leün cunte li escriz, ki fu defreiz e enveilliz ; malades jut mut lungement, del relever n’i ot n[i]ent.
Marie de France, n° 35 L’âne et le lion D’un asne dit ki encuntra un leün fier, sil salua : « Deus te saut, frere !
Chambry 74 Chambry 74.1 Βουκόλος καὶ λέων — Le bouvier et le lion. […] Or, étant entré dans un bois, il vit un lion qui dévorait le veau ; épouvanté, il leva les mains au ciel en s’écriant : « Ô souverain Zeus, naguère j’ai fait vœu de t’immoler un chevreau, si je trouvais le voleur ; à présent je t’immolerai un taureau, si j’échappe aux griffes du voleur. » On pourrait appliquer cette fable à ceux qui sont en butte à quelque disgrâce : dans leur embarras, ils souhaitent d’en trouver le remède, et, quand ils l’ont trouvé, ils cherchent à s’y soustraire.
Chambry 201 Chambry 201.1 Λέων καὶ ἄρκτος — Le lion et l’ours. […] Un lion et un ours, ayant trouvé un faon de biche, se battaient à qui l’aurait.
Marie de France, n° 11 Le lion chasseur Jadis esteit custume e leis que li leüns deust estre reis sur tutes les bestes ki sunt e ke conversent en cest munt.
Marie de France, n° 16 Le lion et la souris De un leün dit ki se dormeit en un boscage u il esteit.
Marie de France, n° 68 Le lion et le renard Un lïon fu mut desheitez, de mal suspris e empeirez.
Marie de France, n° 37 Le lion et le paysan Ci [nus] recunte d’un lïun que prist un vilein a cumpainun.