Chambry 313 Chambry 313.1 Ποιμὴν καὶ κύων <τὰ πρόϐατα σαίνων> – Le berger et le chien qui caresse les brebis. […] Un berger qui avait un très gros chien avait l’habitude de lui jeter les agneaux morts-nés et les moutons qui venaient de mourir. Or un jour que le troupeau était resté à l’étable, le berger vit son chien qui s’approchait des brebis et les caressait. « Hé !
Chambry 315 Ποιμὴν καὶ λύκος <σὺν κυσὶ τρεφόμενος> – Le berger et le loup nourri avec les chiens. […] Un berger, ayant trouvé un louveteau nouveau-né, l’emporta et l’éleva avec ses chiens. […] Mais à la fin le berger devina et comprit ce qui se passait, et tua le loup en le pendant à un arbre.
Chambry 316 Ποιμὴν καὶ λύκου σκύμνος — Le berger et le louveteau. […] Un berger, ayant trouvé un petit loup, le nourrit ; puis, quand il fut devenu louveteau, il lui apprit à enlever des moutons dans les troupeaux du voisinage.
Chambry 318 Chambry 318.1 Ποιμὴν <λύκον εἰς μάνδραν εἰσάγων> καὶ κύων — Le berger qui introduit le loup dans la bergerie et le chien. […] Un berger, qui faisait rentrer ses moutons à l’intérieur de l’étable, allait enfermer avec eux un loup, si son chien, qui s’en était aperçu, ne lui eût dit : « Comment toi, qui tiens à la vie de tes moutons, fais-tu entrer ce loup avec eux ?
Du Berger, et du Loup 1. Un petit Berger faisant paistre ses Brebis sur une coline, s’estoit mocqué trois ou quatre fois des autres Bergers2 d’alentour, qu’il appelloit à son ayde, en criant au Loup. […] A force de mentir ce petit Berger se rend indigne de foy, quand il crie tout de bon, et comme cela il perd une de ses brebis ; ordinaire advanture de ceux qui mentent, ausquels on n’ajouste point de creance, encore qu’ils disent vray. […] [NdE] En 1631 et en 1649 la fable est intitulée « Du Berger et des Laboureurs » 2. [NdE] On trouve « Laboureurs » et non « Bergers » dans le texte original (1631 et 1649)
Chambry 317 Chambry 317.1 Ποιμὴν καὶ πρόϐατα — Le berger et ses moutons. […] Un berger, ayant conduit ses moutons dans un bois de chênes, aperçut un gros chêne chargé de glands ; il étendit son manteau par dessous, puis monta dessus et secoua les fruits. […] Le berger, étant descendu, et voyant le méfait, s’écria : « Méchantes bêtes, vous donnez aux autres de la laine pour se vêtir, et à moi qui vous nourris, vous m’avez enlevé même mon manteau. » Ainsi beaucoup de gens obligent sottement ceux qui ne leur sont rien, et se conduisent vilainement envers leurs proches.
C’estoit apparemment le bien des deux partis : Car si les Loups mangeoient mainte beste égarée, Les Bergers de leur peau se faisoient maints habits. […] L’échange en estant fait aux formes ordinaires, Et reglé par des Commissaires, Au bout de quelque temps que Messieurs les Louvats Se virent Loups parfaits et friands de tuerie ; Ils vous prennent le temps que dans la Bergerie Messieurs les Bergers n’estoient pas ; Estranglent la moitié des Agneaux les plus gras ; Les emportent aux dens, dans les bois se retirent.
Le Loup devenu Berger. […] Il s’habille en Berger, endosse un hoqueton, Fait sa houlette d’un baston ; Sans oublier la Cornemuse.
Le Berger et la Mer. […] Son maistre fut reduit à garder les Brebis ; Non plus Berger en chef comme il estoit jadis, Quand ses propres Moutons paissoient sur le rivage ; Celuy qui s’estoit veu Coridon ou Tircis, Fut Pierrot et rien davantage.
Chambry 312 Chambry 312.1 Ποιμὴν καὶ θάλασσα — Le berger et la mer. […] Un berger qui paissait un troupeau sur le bord de la mer, en voyant le calme des flots, se mit en tête de naviguer pour faire du commerce. […] Comme il admirait le calme de la mer, qui était en effet tranquille à ce moment, notre berger, prenant la parole, lui dit : « Ah !
Chambry 314 Chambry 314.1 Ποιμὴν καὶ λυκιδεῖς — Le berger et les louveteaux. […] Un berger ayant trouvé des louveteaux les nourrit avec beaucoup de soin, dans l’espoir que, devenus grands, non seulement ils lui garderaient ses propres moutons, mais encore en enlèveraient d’autres et les lui apporteraient.
Chambry 5 Chambry 5.1 Ἀετὸς καὶ κολοιὸς καὶ ποιμήν — L’aigle, le choucas et le berger. […] Alors, se précipitant à grand bruit, il s’abattit sur un bélier ; mais ses griffes s’étant enfoncées dans les boucles de laine, il battait des ailes sans pouvoir s’en dépêtrer, Enfin le berger, s’avisant de la chose, accourut et le prit ; puis il lui rogna le bout des ailes, et, quand vint le soir, il l’apporta à ses enfants.
Chambry 319 Chambry 319.1 Ποιμὴν παίζων — Le berger mauvais plaisant. […] Un berger, qui menait son troupeau assez loin du village, se livrait constamment à la plaisanterie que voici. […] Tandis qu’ils saccageaient le troupeau, le berger appelait au secours les villageois ; mais ceux-ci, s’imaginant qu’il plaisantait comme d’habitude, se soucièrent peu de lui.
Un Fanfaron, amateur de la chasse, Venant de perdre un Chien de bonne race, Qu’il soupçonnoit dans le corps d’un Lion, Vid un Berger. […] Le Berger dit : C’est vers cette montagne En luy payant de tribut un Mouton Par chaque mois, j’erre dans la campagne Comme il me plaist, et je suis en repos.
Ce procedé du Loup dépleut au Renard, qui bien fasché de n’estre venu à bout de ses intentions, s’addressa finement à un Berger, et luy conseilla de s’en aller à la taniere du Loup, l’asseurant qu’il luy seroit facile d’accabler cét ennemy, pource qu’il ne se doutoit de rien, et ne se tenoit point sur ses gardes. Le Berger s’en alla donc assaillir le Loup, et fit si bien qu’il le tua, tellement que par cette mort le Renard demeura Maistre, et de la taniere, et de la proye. Toutesfois comme sa perfidie estoit grande, la joye qu’il en reçeut ne fut pas aussi de longue durée : car un peu apres le mesme Berger le prit, et le tua. […] Tels furent les déportements du perfide Ganes, qui voyant fleurir en gloire et en vertu les unze Pairs ses Compagnons, veilla jour et nuict à leur commune ruyne, et fit amitié avec les Roys Sarrasins, tout de mesme que le Renard la fait icy avec un Berger, pour l’obliger à surprendre le Loup qu’il envioit.
Marie de France, n° 30 Le loup et le berger D’un veneür nus cunte ici quë un lu aveit acuilli.