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5. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 131 » p. 111

Héraclès, admis au rang des dieux et reçu à la table de Zeus, saluait avec beaucoup de bonne grâce chacun des dieux.

6. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 126 » pp. 106-106

C’est ainsi que beaucoup préfèrent vivre simplement chez eux que de manger richement à la table d’autrui.

7. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Xanthus voulant tromper Esope, est trompé luy-mesme. Chapitre XI. »

Comme il fut donc question de servir sur table, Esope ayant vuidé les pieds dans le plat, et Xanthus en voyant cinq. « Qu’est cecy », dit-il, « en voy-la plus que je n’en ay fait achepter ». « Il est vray » respondit Esope, « et voicy comment.

8. (1180) Fables « Marie de France, n° 53. L’ermite » p. 664

Une grande gate demanda, sur une table l’adenta ; une suriz ot desuz mise.

9. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIX. Du Renard, et de la Cigongne. »

Le Renard ayant invité la Cigongne à souper, versa sur la table tout ce qu’il avoit de viande ; Mais d’autant qu’elle estoit liquide, la Cigongne n’en pouvoit prendre avec son long bec : si bien que le Renard la mangea toute. […] On les esclaire depuis le matin jusques au soir ; on les estudie à l’Eglise ; on les espluche à la table ; on prend garde à eux dans la maison ; on les guette parmy les promenades ; tout le monde leur est surveillant et ennemy.

10. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — III. La Moûche et la Fourmy. » p. 521

Je hante les Palais ; je m’assied à la table : Si l’on t’immole un bœuf, j’en goûte devant toy : Pendant que celle-cy chetive et miserable, Vit trois jours d’un festu qu’elle a traîné chez soy.

11. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelles viandes Esope traicta les Hostes de Xanthus. Chapitre XIV. »

Les escoliers loüerent d’abord une si belle entrée de table, qui leur sembla fort propre à des Philosophes ; pource que c’est par le moyen de la langue qu’on exprime ses pensées.

12. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du second service de Langues. Chapitre XV. »

Esope s’en alla donc au marché, et sans rien changer de mets precedents, il achepta derechef des langues, les fit cuire, et les servit sur la table.

13. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 212 » pp. 143-143

Il lui dit qu’il avait sacrifié un mouton et l’invita au festin ; son intention était de le tuer, quand il serait couché à table.

14. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIV. Simonide préservé par les Dieux. » p. 522

Il sort de table, et la cohorte
 N’en perd pas un seul coup de dent.


15. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — D’un seul grain de lentille qu’Esope fit cuire en un Pot, et de quelques autres choses facetieuses. Chapitre X. »

En suitte de tout cecy, apres qu’ils se furent assis à table, et que Xanthus eust demandé si la lentille estoit cuite, Esope prit la Cueiller, et tira du pot un seul grain, qu’il leur servit, Xanthus la prit à mesme temps, et sur la creance qu’il eust d’abord, qu’Esope ne luy avoit presenté ce grain tout seul, que pour voir s’il estoit cuict, l’ayant froissé du bout des doigts ; « Apporte », dit-il, « la lentille, elle est assez cuite ».

16. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LV. Du Vautour, et des autres Oyseaux. »

Ce n’est pas assez, dis-je, de faire de beaux semblants, d’accoster, d’embrasser, et de convier à la table ceux de qui lon medite la mort.

17. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CII. De l’Enfant, et du Larron. »

Car l’Enfance estant susceptible de quelque impression que ce soit, et comme disent les Philosophes, une table rase qui reçoit toutes les especes qu’on luy presente, il est hors de doute que les mauvais exemples y sont imprimez plûtost que les bons, pource que le Vice est de soy mesme plus facilement mis en praticque, que la Vertu.

18. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Subtile response d’Esope, touchant les superfluitez que la Nature rejette. Chapitre XVIII. »

Apres cela mets ordre, qu’il y ait quantité de paille sur le rivage, et une table dressée exprés, avec des garçons qui se tiennent prests, pour te verser à boire l’eau de la Mer.

19. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du present fait à la maistresse de Xanthus. Chapitre XII. »

Comme ils se fûrent tous mis à table, la premiere chose que fit Xanthus, fût de choisir quelques-unes des viandes les plus exquises, et les donnant à Esope, qui estoit auprés de luy ; « Va-t’en », dit-il, « et porte cecy à ma bien-aymée ».

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