Le texte de 1495 présente ici le terme « litterium ».
Or un jour on lui présenta un louveteau ; il le palpa et resta indécis. « Je ne sais pas, dit-il, si c’est le petit d’un loup, d’un renard ou d’un autre animal du même genre ; mais ce que je sais bien, c’est qu’il n’est pas fait pour aller avec un troupeau de moutons. » C’est ainsi que le naturel des méchants se reconnaît souvent à leur extérieur.
Le dieu leur dit de se présenter aux hommes, non pas tous ensemble, mais l’un après l’autre.
Un hôte se présenta un peu tard chez un oiseleur.
Un acheteur se présenta et demanda si la truie était féconde. « Oui, elle est féconde, répondit-il, elle l’est même extraordinairement : aux Mystères elle enfante des femelles, et aux Panathénées des mâles. » Comme l’acheteur était surpris de ce qu’il entendait, le créancier ajouta : « Cesse de t’étonner ; car cette truie te donnera aussi des chevreaux aux Dionysies. » Cette fable montre que beaucoup de gens n’hésitent pas, quand leur intérêt personnel est en jeu, à jurer même des choses impossibles.
Un choucas, ayant aperçu dans un pigeonnier des pigeons bien nourris, blanchit son plumage et se présenta pour avoir part à leur provende.
Ils allaient aussi t’inscrire ; mais je me suis jeté à leurs pieds, en les suppliant, et leur ai juré que tu n’étais pas un vrai médecin, et qu’on t’avait incriminé sans motif. » La fable présente met au pilori les médecins dont toute la science et le talent consistent en belles paroles.
Il voulait, si le dieu répondait « inanimé », faire voir le moineau vivant ; s’il disait « vivant », présenter le moineau, après l’avoir étranglé.
Alors elle se rendit chez les hommes et se présenta en suppliante.
Dès lors le laboureur n’eut plus que mépris pour lui, et, lorsqu’il se présenta, il le mit à la porte à coups de bâton.
Peu après le bœuf aussi se présenta : lui non plus ne pouvait soutenir le mauvais temps.
La chatte, oubliant sa condition présente, se leva du lit et poursuivit la souris pour la croquer.
Mais à la fin il arriva que les loups se présentèrent réellement.
Or beaucoup avaient déjà péri, quand le renard, ayant deviné son artifice, se présenta, et s’arrêtant à distance de la caverne, s’informa comment il allait. « Mal », dit le lion, qui lui demanda pourquoi il n’entrait pas. « Moi, dit le renard, je serais entré, si je ne voyais beaucoup de traces d’animaux qui entrent, mais d’animal qui sorte, aucune. » Ainsi les hommes judicieux prévoient à certains indices les dangers, et les évitent.
Le choucas, avec sa parure bigarrée, se présenta lui aussi.