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80. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — III. La Moûche et la Fourmy. » p. 521

Cessez donc de tenir un langage si vain : N’ayez plus ces hautes pensées : Les Moûches de Cour sont chassées : Les Moûcharts sont pendus : et vous mourrez de faim, De froid, de langueur, de misere, Quand Phœbus regnera sur un autre hemisphere.

81. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [14.]. D’UN HUOMO, ET UN SATIRO. » p. 35

Et sendo un giorno a la campagna usciti Su la stagion del più gelato Verno ; L’huom, che dal freddo havea le man sì morte, Che risentir non le poteva a pena, Spesso col fiato ravvivar solea Il quasi spento in lor natio calore.

82. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [81.]. DELLA RONDINE, E GLI ALTRI UCCELLI. » p. 39

Et sì come Natura i parti suoi     Sparge qua e là dove le piace a sorte     Che tutti in ogni loco haver li puoi : A romper cominciò la dura e forte     Terra col rastro in largo campo, e ’l seme     Vi sparse ad altri vita, ad altri morte.

83. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 134 » pp. 317-317

Mais dernièrement la Mort et Hadès faisaient de terribles menaces contre tous les médecins, parce qu’ils ne laissent pas mourir les malades, et ils les inscrivaient tous sur un registre.

84. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 211 » p. 259

— Tu vois », répondit l’éléphant, tandis qu’un cousin voltigeait par hasard autour de lui, « tu vois cet être minuscule, qui bourdonne ; s’il pénètre dans le conduit de mon oreille, je suis mort. » Alors le lion se dit : « Qu’ai-je encore besoin de mourir, moi qui suis si puissant et qui surpasse en bonheur l’éléphant autant que le coq surpasse en force le cousin ? 

85. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVI. La mort et le Buscheron. » p. 60

Plûtost souffrir que mourir,
 C’est la devise des hommes.

86. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVIII. Le Vieillard et ses enfans. » p. 53

Il prend à tous les mains ; il meurt ; et les trois freres Trouvent un bien fort grand, mais fort meslé d’affaires.

87. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 108 » pp. 97-97

Il se retourna et lui dit : « Je sais bien, loup, que je suis destiné à ton repas ; mais pour que je ne meure pas sans honneur, joue de la flûte et fais-moi danser. » Tandis que le loup jouait et que le chevreau dansait, les chiens accoururent au bruit et donnèrent la chasse au loup.

88. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 326 » pp. 370-370

Un trompette qui sonnait le rassemblement ayant été pris par les ennemis, criait : « Ne me tuez pas, camarades, à la légère et sans raison ; car je n’ai tué aucun de vous, et, en dehors de ce cuivre, je ne possède rien. » Mais on lui répondit : « Raison de plus pour que tu meures, puisque, ne pouvant toi-même faire la guerre, tu excites tout le monde au combat. » Cette fable montre que les plus coupables sont ceux qui excitent au mal les princes méchants et cruels.

89. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 8 » pp. 4-4

Se voyant près de mourir, le rossignol le pria de le laisser aller, alléguant qu’il n’était pas capable de remplir à lui seul le ventre d’un épervier, que celui-ci devait, s’il avait besoin de nourriture, s’attaquer à des oiseaux plus gros.

90. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 115 » pp. 68-68

« Alors, reprit l’homme, la mort n’a rien de triste pour moi, si je dois voir mon ennemi mourir avant moi. » Cette fable montre que beaucoup de gens ne s’inquiètent aucunement du dommage qui leur arrive, pourvu qu’ils voient leurs ennemis endommagés avant eux.

91. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [84.]. DEL LEONE INVECCHIATO, ET LA VOLPE. » p. 16

    L’astutia fu, ch’un dì passando il Corvo Vicino a la sua grotta, a sé chiamollo Con debil voce, e con sermone humile Il mosse a gran pietà de la sua sorte : Et lo pregò, ch’ei divulgasse tosto De la sua morte già vicina il nome, Per cortesia fra gli animali tutti, Che facevan soggiorno in quel paese : Che, essendo esso lor Re, debito loro Era di visitarlo, e ritrovarsi Ciascun l’ultimo dì de la sua vita Per honorarlo de l’esequie estreme ; E ch’ei gran voglia havea di rivederli, E dir a chi l’amò l’ultimo vale : E testamento far per far herede Alcun di lor del destinato scetro.

92. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 138 » pp. 115-115

Et lui, se sentant mourir se dit : « Malheureux que je suis !

93. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 235 » pp. 163-163

Zeus, indigné de les voir envieuses, les condamna à perdre leur dard, toutes les fois qu’elles en frapperaient quelqu’un, et à mourir après.

94. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXII. Du Chat, et du Coq. »

Ainsi, dis-je, s’il arrive que les Grands veüillent faire mourir quelqu’un, apres avoir parlé genereusement pour le bien de la Patrie, il ne se trouvera que trop de Complaisants prés de leur personne, qui pour en haster la punition, luy imposeront incontinent le crime de Calomniateur, de Seditieux, et de Boute-feu.

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