Cessez donc de tenir un langage si vain : N’ayez plus ces hautes pensées : Les Moûches de Cour sont chassées : Les Moûcharts sont pendus : et vous mourrez de faim, De froid, de langueur, de misere, Quand Phœbus regnera sur un autre hemisphere.
Et sendo un giorno a la campagna usciti Su la stagion del più gelato Verno ; L’huom, che dal freddo havea le man sì morte, Che risentir non le poteva a pena, Spesso col fiato ravvivar solea Il quasi spento in lor natio calore.
Et sì come Natura i parti suoi Sparge qua e là dove le piace a sorte Che tutti in ogni loco haver li puoi : A romper cominciò la dura e forte Terra col rastro in largo campo, e ’l seme Vi sparse ad altri vita, ad altri morte.
Mais dernièrement la Mort et Hadès faisaient de terribles menaces contre tous les médecins, parce qu’ils ne laissent pas mourir les malades, et ils les inscrivaient tous sur un registre.
— Tu vois », répondit l’éléphant, tandis qu’un cousin voltigeait par hasard autour de lui, « tu vois cet être minuscule, qui bourdonne ; s’il pénètre dans le conduit de mon oreille, je suis mort. » Alors le lion se dit : « Qu’ai-je encore besoin de mourir, moi qui suis si puissant et qui surpasse en bonheur l’éléphant autant que le coq surpasse en force le cousin ?
Plûtost souffrir que mourir, C’est la devise des hommes.
Il prend à tous les mains ; il meurt ; et les trois freres Trouvent un bien fort grand, mais fort meslé d’affaires.
Il se retourna et lui dit : « Je sais bien, loup, que je suis destiné à ton repas ; mais pour que je ne meure pas sans honneur, joue de la flûte et fais-moi danser. » Tandis que le loup jouait et que le chevreau dansait, les chiens accoururent au bruit et donnèrent la chasse au loup.
Un trompette qui sonnait le rassemblement ayant été pris par les ennemis, criait : « Ne me tuez pas, camarades, à la légère et sans raison ; car je n’ai tué aucun de vous, et, en dehors de ce cuivre, je ne possède rien. » Mais on lui répondit : « Raison de plus pour que tu meures, puisque, ne pouvant toi-même faire la guerre, tu excites tout le monde au combat. » Cette fable montre que les plus coupables sont ceux qui excitent au mal les princes méchants et cruels.
Se voyant près de mourir, le rossignol le pria de le laisser aller, alléguant qu’il n’était pas capable de remplir à lui seul le ventre d’un épervier, que celui-ci devait, s’il avait besoin de nourriture, s’attaquer à des oiseaux plus gros.
« Alors, reprit l’homme, la mort n’a rien de triste pour moi, si je dois voir mon ennemi mourir avant moi. » Cette fable montre que beaucoup de gens ne s’inquiètent aucunement du dommage qui leur arrive, pourvu qu’ils voient leurs ennemis endommagés avant eux.
L’astutia fu, ch’un dì passando il Corvo Vicino a la sua grotta, a sé chiamollo Con debil voce, e con sermone humile Il mosse a gran pietà de la sua sorte : Et lo pregò, ch’ei divulgasse tosto De la sua morte già vicina il nome, Per cortesia fra gli animali tutti, Che facevan soggiorno in quel paese : Che, essendo esso lor Re, debito loro Era di visitarlo, e ritrovarsi Ciascun l’ultimo dì de la sua vita Per honorarlo de l’esequie estreme ; E ch’ei gran voglia havea di rivederli, E dir a chi l’amò l’ultimo vale : E testamento far per far herede Alcun di lor del destinato scetro.
Et lui, se sentant mourir se dit : « Malheureux que je suis !
Zeus, indigné de les voir envieuses, les condamna à perdre leur dard, toutes les fois qu’elles en frapperaient quelqu’un, et à mourir après.
Ainsi, dis-je, s’il arrive que les Grands veüillent faire mourir quelqu’un, apres avoir parlé genereusement pour le bien de la Patrie, il ne se trouvera que trop de Complaisants prés de leur personne, qui pour en haster la punition, luy imposeront incontinent le crime de Calomniateur, de Seditieux, et de Boute-feu.