Souvenons-nous donc de ces belles paroles de Salomon, « Que l’homme de bien va le grand chemin, au lieu que l’Artificieux tourne ses pas à la tromperie ».
Que si l’on m’objecte à cela, que le vice de lascheté estant pernicieux à l’Estat, quand il ne meriteroit point de soy-mesme un rigoureux chastiment, si est-ce qu’à cause de la consequence, il y faudroit proceder le plus severement qu’il seroit possible, pour empescher à l’advenir tous les jeunes hommes de tomber en pareil inconvenient ; A cela je responds, qu’un poltron executé à mort, est enlevé hors de la presence des Vivants, et ne sert point d’un si bel exemple, pour destourner la jeunesse d’une pareille faute, que quand il demeure parmy nous chargé d’opprobres et d’infamie ; Car alors il resveille incessamment la memoire de son supplice, et prend en horreur l’action qui le luy a pû causer.
L’on pourroit adjouster à ceste Fable deux belles Moralitez, l’une que les Trompeurs sont d’ordinaire trompez eux-mesmes, et l’autre que dés nôtre Enfance nous sommes quelquesfois rusez et méchants.
Dequoy sont témoins à leur dommage ceux de nostre nation, qui par les merveilles de leur Valeur, que leurs ennemis redoutent comme la foudre, ayant conquis à diverses fois tant de superbes Provinces, chassé tant de Mécréans, et fait tributaires tant de Royaumes, n’ont pas laissé de les perdre ; au lieu que les Espagnols, à qui les Mariages ont plus servy que les batailles, se vantent, comme c’est leur coustume, de posseder aujourd’huy les plus belles parties de l’Europe, sans mettre en compte la domination du nouveau monde.
Cela estant, vous devez tous, ce me semble, vous contenter, et ne toucher plus au reste, vous, dis-je, que le vin a mis en si belle humeur, pour en avoir assez beu ».
que ne suis-je aussi beau que mon Cousin !
Car comme le bon or s’éprouve dans la flamme, Aussi fait dans les maux la foy d’une belle ame.
A ces mots le marchand tourna visage, et bien fâché contre Esope : « va-t’en loing de moy », s’escria-t’il, « mastin que tu és ». « Tout beau », repartit Esope, « à tout le moins dy moy quelle affaire t’ameine en ce lieu ». « Je n’y suis venu », respondit le marchand, « que pour y achepter quelque chose de bon, et voila pourquoy je n’ay pas besoin de toy, qui ne vaux rien, et qui n’és qu’une marchandise inutile et gastée ». « Si est-ce pourtant », adjoûta Esope, « que tu m’achepteras, si tu me veux croire, et je m’asseure que tu ne seras pas fâché de m’avoir ». « Dieux !
Ainsi se pouvoit on plaindre d’une Laïs, d’une Lamie, d’une Flore, et d’une infinité d’autres, qui faisoient mestier d’engloutir les possessions de leurs Amants, et de les abandonner, quand un plus riche ou plus beau se presentoit.
Certes, s’il en faut croire mon jugement, je treuve que tu as de l’avantage par dessus les Cygnes, et que tu és plus beau que du lierre blanc.
Ne doit-il pas une partie de ses beaux faits à la vigueur qu’il s’est acquise dés son bas âge, parmy les exercices de la chasse ?
Il y a une autre sorte de Fables à qui l’on peut proprement donner un sens tout à fait moral, comme à celle de Narcisse, qui ravy de sa propre beauté, trouva la cause de sa mort dans la belle source où il se miroit, et fut depuis transformé en une Plante appellée de son nom.
où tes belles bardes ?
Le commerce des Meschants est donc indigne d’un si beau tiltre, comme mercenaire qu’il est, et interessé.
Ils contiennent surtout des romans et des chansons de geste et forment une des plus belles collections qu’on puisse voir des monuments de la littérature française au moyen âge. […] C’est le plus bel exemplaire que je connaisse. […] « Il est, dit-il95, tout entier d’une très belle conservation. […] Les titres sont d’un beau rouge, ce qui indique facilement à l’œil la séparation des fables. […] Après avoir ainsi implicitement admis l’existence de la fable xvi, les commentateurs ne se sont pas arrêtés en si beau chemin, et le même M.