Je n’allegueray en cela pour toute preuve que l’experience journaliere, sans m’arrester plus long-temps sur ce sujet, tant pour en avoir touché quelque chose en la cinquiesme Fable, que pour la matiere de celle-cy, qui semble plustost appartenir à la bien-seance exterieure, qu’à la solide science des mœurs.
Or tout tresor par droit de Royauté Appartient, Sire, à vôtre Majesté.
Mais le Lion, qui ne prenoit pas plaisir à cela ; « Tout beau », leur dit-il en rugissant, « la premiere de ces parts est mienne, pour-ce qu’il n’y a pas un de vous qui me vaille ; la seconde l’est aussi, à cause des grands advantages que ma force me donne par dessus vous ; et la troisiesme m’appartient encore, pour avoir plus travaillé que tous à prendre le Cerf ».
Le croist m’en appartient.
L’on peut appliquer à ceste Fable deux belles Allegories, l’une Politique, et l’autre Moralle, comme, de dire que le riche devenu pauvre se rend tellement esclave des biens du monde, qu’il est esperonné d’une perpetuelle avarice, retenu par la bride de la chicheté, interdit de la possession d’une chose qui luy appartient, et reduit enfin au mesme destin de ce Cheval, qui reçoit bien le plaisir de voir abattu son Ennemy, mais il y perd la liberté, et trouve que toute la Victoire se tourne au profit de celuy qui le monte.
Mais quant à nos propres successions, il est permis à qui que ce soit d’y renoncer, plustost qu’à sa vie, voire mesme à sa seureté, pource qu’en cela il n’y a rien qui offence la majesté divine, non plus que les hommes, qui n’ont nulle part à ce qui nous appartient ; et pour ceste raison ne se peuvent plaindre, de quelque façon que nous en usions.
Cognoistre plus au vray les choses, est un avantage qui appartient aux personnes doüées d’un esprit vif, et subtil.
Il appartient plustost aux Jurisconsultes, qu’aux Philosophes moraux de vuider ceste question ; à sçavoir, si ceux qui ont esté en la compagnie des meschants, doivent porter la peine comme eux du crime qu’ils ont commis.
En une assemblée que firent jadis les bestes sauvages le Singe sauta si joliment, qu’il fust creé Roy, presque par le consentement de toute la compagnie Mais le Renard envieux de cette nouvelle dignité s’avisa de le mener en une fosse, où il venoit de remarquer un lopin de chair attaché à des lacs ; Comme il le vid tout auprés ; « tu sçais bien », luy dit-il, « que les thresors appartiennent aux Roys.
Comme il eût donc estendu ses pieds, elle luy dit qu’il se lavât, ce qu’il fit incontinent, puis il s’alla mettre à table, où il ne fut pas plutost assis, que Xanthus commanda, qu’on donnât à boire à son hoste : Luy cependant se mit à raisonner de cette sorte. « Certes, il leur appartient bien d’étre servis les premiers, mais puis qu’ils le veulent ainsi, qu’ay-je affaire de m’en donner de la peine ?
Or de toutes les Vertus, ce n’est pas la moindre que la Clemence, ou la Misericorde envers les foibles, tant pource qu’elle est meslée de Generosité, qu’à cause qu’elle appartient à la Justice.
Cela vous doit apprendre, Messieurs de Delphes, à ne mespriser point ce Dieu, chez qui je me suis refugié, quoy que son Temple soit moindre qu’il ne luy appartient.
Quant à l’invention des fables, elle appartient plutost aux Poëtes qu’aux Philosophes, qui ne s’attachent qu’à la verité des choses, au lieu que les Poëtes nous y conduisent par certains destours agreables, qu’ils envelopent de contes faicts à plaisir.
Elle appartient à Dieu.
L’un appartient au département des imprimés et figure au Catalogue général sous la cote 685. […] L’autre appartient à un fonds spécial qu’on appelle la Grenville Library, et dans lequel le nº 9064 lui a été attribué. […] Cela est fort juste ; mais en faut-il conclure que tout le reste du manuscrit appartienne au quatrième livre ? […] En effet, la leçon attribuée au manuscrit de Daniel n’appartient pas davantage à celui de Reims. […] En revanche, si l’on prouve que l’une des fables anciennes n’est pas son œuvre, aucune ne doit lui appartenir.