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2. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 334 » pp. 219-219

Les oiseaux délibéraient sur le choix d’un roi. Le paon prétendit se faire nommer roi à cause de sa beauté, et les oiseaux allaient voter pour lui, quand le choucas s’écria : « Mais si, quand tu règneras, l’aigle nous donne la chasse, quel secours pourrons-nous attendre de toi ? 

3. (1692) Fables choisies, mises en vers « A monseigneur, le dauphin. »

Illustre Rejetton d’un Prince aimé des Cieux, Sur qui le Monde entier a maintenant les yeux, Et qui faisant fléchir les plus superbes Testes, Comptera desormais ses jours par ses conquestes : Quelqu’autre te dira d’une plus forte voix Les faits de tes Ayeux et les vertus des Rois.

4. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 38 » pp. 81-81

Chambry 38 Chambry 38.1 Ἀλώπηξ καὶ πίθηκος <βασιλεὺς αἱρεθείς> – Le renard et le singe élu roi. […] Le singe, ayant dansé dans une assemblée des bêtes et gagné leur faveur, fut élu roi par elles.

5. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 220 » p. 260

avec un plèthre de long, n’est-il pas tout simple que je devienne le roi de tous les animaux ? 

6. (1180) Fables « Marie de France, n° 19. Le roi des colombes » p. 486

Marie de France, n° 19 Le roi des colombes Colums demanderent seignur.

7. (1180) Fables « Marie de France, n° 85. La mouche et l’abeille » p. 521

La musche dit que meuz valeit e que en tel liu valeir poeit u cele ne se osoit veer : nis sur le roi poeit seer ; e quanque l’ees tut l’an purchaçot e atraheit e traveillot, li ert toleit, si ert tué e de sa meisun fors geté.

8. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 196 » p. 334

Un lion devint roi, qui n’était ni colère, ni cruel, ni violent, mais doux et juste, comme un homme.

9. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 166 » pp. 124-124

Un renard l’aperçut, et, voulant se rendre maître de la viande, se posta devant lui et loua ses proportions élégantes et sa beauté, ajoutant que nul n’était mieux fait que lui pour être le roi des oiseaux, et qu’il le serait devenu sûrement, s’il avait de la voix. […] Le renard se précipita et, saisissant le morceau, dit : « Ô corbeau, si tu avais aussi du jugement, il ne te manquerait rien pour devenir le roi des oiseaux. » Cette fable est une leçon pour les sots.

10. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 120 » p. 107

Toutefois il voulut savoir si, en changeant de fortune, il avait aussi changé ses habitudes de convoitise ; et, tandis que le nouveau roi passait en litière, il lâcha un escarbot sous ses yeux.

11. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — V. La Chauvesouris et les deux Belettes. » p. 172

Le Sage dit, selon les gens, Vive le Roi, vive la Ligue.

12. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 200 » pp. 336-336

Tu sais que notre roi, le lion, est mon voisin ; or il est malade et sur le point de mourir. […] Il a été décidé que tu serais roi. […] Va renarder avec d’autres qui ne te connaissent pas, choisis d’autres bêtes pour en faire des rois et leur monter la tête. » Le renard répondit : « Es-tu si couard et si lâche ? […] À présent il est encore plus en colère que toi, et il veut créer roi le loup.

13. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 146 » pp. 220-220

Les bêtes délibéraient sur le choix d’un roi.

14. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 203 » p. 145

Il lui proposa une alliance. « Il nous sied tout à fait, dit-il, d’être amis et alliés, puisque toi, tu es le roi des animaux marins, et moi, des animaux terrestres. » Le dauphin acquiesça volontiers.

15. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 208 » pp. 339-339

Quand ils eurent pris un certain nombre de pièces, le lion partagea et fit trois parts qu’il étala. « Je prendrai la première, dit-il, comme étant le premier, puisque je suis roi ; la deuxième aussi, comme associé à part égale ; quant à la troisième, celle-là te portera malheur, si tu ne te décides pas à décamper. » Il convient en toutes choses de se mesurer à sa propre force, et de ne point se lier ni s’associer à de plus puissants que soi.

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