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8. (1180) Fables « Marie de France, n° 61. Le renard et la colombe » p. 

Un brief i vient de part le rei quë a mandé par dreite fei que beste a autre ne mesface n’a nul oisel ; ja Deu ne place que entre eus ait mes si feite guere !

9. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIX. Le Charlatan. » p. 

Il devoit au bout de dix ans Mettre son Asne sur les bancs : Sinon, il consentoit d’estre en place publique Guindé, la hard au col, étranglé court et net, Ayant au dos sa Rhetorique, Et les oreilles d’un Baudet.

10. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XX. L’Avare qui a perdu son tresor. » p. 225

Dites-moy donc de grace, Reprit l’autre, pourquoy vous vous affligez tant, Puisque vous ne touchiez jamais à cet argent : Mettez une pierre à la place, Elle vous vaudra tout autant.

11. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 301 » pp. 265-265

Elle le supplia en ces termes : « Laisse-moi vivre ; à ma place je te ferai prendre beaucoup de perdrix. – Raison de plus pour te tuer, repartit l’homme, puisque tu veux prendre au piège tes camarades et tes amis. » Cette fable montre que l’homme qui trame des machinations contre ses amis tombera lui-même dans les embûches et le danger.

12. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — FABLE I. Le Lion amoureux. » p. 140

Sans dents ni griffes le voilà Comme place démantelée.

13. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 6 » pp. 275-275

Mais un autre homme l’ayant acheté, lui arracha les plumes de l’aile, puis les fit repousser en en frottant la place avec de la myrrhe.

14. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 234 » pp. 161-161

Un devin, installé sur la place publique, y faisait recette.

15. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De la response qu’Esope fist à un Juge. Chapitre XVII. »

J’ay remarqué en mesme temps qu’il est survenu un certain homme, qui plus advisé que les autres, pour s’empescher d’y heurter contre, comme eux, l’a ostée de sa place, et l’a mise ailleurs, Pour ceste seule raison, j’ay dit que je n’avois veu qu’un homme aux estuves, comme faisant plus d’estat de celuy-cy, que de tous les autres ensemble ».

16. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 350 » pp. 39-39

Ceux-ci lui firent accueil à cause de son intelligence et lui donnèrent place dans leurs demeures.

17. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXV. De la Chauue-souris, et du Buisson, et du Plongeon. »

Quant au Buisson, c’est la marque d’une humeur pesante, qui n’estant pas née aux grandes choses, demeure enracinée dans une place, sans estre capable d’aucun mouvement.

18. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIII. Du Cerf, et du Cheval. »

Par exemple, il n’y a pas long-temps que pour secourir le Duc de Mantouë en son extrême necessité, nostre invincible Louys a fait passer quantité de troupes, ausquelles il n’estoit pas difficile de se saisir des plus importantes places de ce Prince, qui toutesfois n’en a jamais eu le moindre soupçon, et s’est entierement fié en nostre secours, tant pour estre bien asseuré de la parfaite generosité de nostre grand Roy, que pour avoir, s’il faut ainsi dire, humé avecque la nourriture, l’air et l’affection de la France.

19. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 345 » pp. 225-225

Quelque temps après, l’avare vint aussi, et, trouvant la place vide, il se mit à gémir et à s’arracher les cheveux.

20. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVI. Du Cheval, et du Lion. »

Le Lion, qui de ce coup estoit presque demeuré sur la place, estant à la fin revenu à soy ; « Malheureux que je suis », dit il, « que je porte à bon droict la peine de ma sottise !

21. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »

Et comment nostre Esope mesme, qui n’avoit pas moins de sagesse que les plus sobres Esprits, et à qui Plutarque a voulu assigner une place au Banquet des sept Sages, auroit-il religieusement introduit en ceste Fable un homme si peu respectueux envers son Dieu, que de le mettre en pieces, et luy dire quantité d’injures, apres l’avoir ainsi mal traité ?

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