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10. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VI. L’Aigle, la Laye, et la Chate. » p. 488

A demeurer chez soy l’une et l’autre s’obstine ;
 Pour secourir les siens dedans l’occasion :
 L’Oyseau Royal en cas de mine,
 La Laye en cas d’irruption.


11. (1180) Fables « Marie de France, n° 16. Le lion et la souris » p. 150

Entur lui se vunt deduiant li suriz petiz en juant ; l’une curut — ne s’en garda – sur le leün, si l’esveilla.

12. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 15 » pp. 280-280

L’une d’ elles s’étant attardée à quelque friande pâture, le chevrier lui lança une pierre, et visa si juste qu’il lui cassa une corne.

13. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 164 » pp. 129-129

Mais les choucas ne le reconnaissant plus à cause de sa couleur, le rejetèrent de leur société, de sorte que pour avoir voulu les deux provendes, il n’eut ni l’une ni l’autre.

14. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VIII. La Goute et l’Araignée. » p. 587

L’une et l’autre trouva de la sorte son compte,
 Et fit trés-sagement de changer de logis.

15. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XXI. La jeune Veuve. » p. 

L’une fait fuïr les gens, et l’autre a mille attraits.

16. (1180) Fables « Marie de France, n° 47. Le paysan et son cheval » p. 653

Li vileins li ad dit aprés qu’il ne deit tenir sun esgart, kar il nel vit fors de l’une part ; pur ceo l’aveit demi preisié qu’il n’en veeit fors la meité ; ne pot mie d’un oil veeir quei li chevals deveit valeir.

17. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 51 » pp. 33-31

Un grison avait deux maîtresses, l’une jeune et l’autre vieille. […] Il arriva ainsi qu’épilé tour à tour par l’une et l’autre, il devint chauve.

18. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 68 » pp. 43-43

En le voyant, l’une dit à l’autre : « Amie, descendons ensemble dans ce puits. — Mais, répondit l’autre, si l’eau de ce puits vient à se dessécher aussi, comment remonterons-nous ? 

19. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 300 » pp. 94-94

Un homme qui avait deux filles avait donné en mariage l’une à un jardinier, l’autre à un potier.

20. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVIII. De l’Arondelle, et des autres Oyseaux. »

Mais de quelque source que naisse ceste imprudence, soit de l’une de ces causes soit de toutes ensemble, c’est tousjours un dangereux effect parmy les hommes, et qui ne leur laisse pour tout remede que ces paroles, ô que si je l’eusse pensé !

21. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIII. De la Fourmy, et de la Mouche. »

L’une se vantoit d’estre noble, et de voler comme les Oiseaux ; de frequenter chez les Roys, d’estre toûjours en festin, et de n’avoir rien à faire ; au lieu que l’autre estoit de basse naissance, ne faisoit que ramper à terre, ne se nourrissoit que de quelques chetifs grains qu’elle rongeoit, ne beuvoit rien que de l’eau, et se tenoit tout le jour cachée dans les Cavernes. […] Voylà la fin de leurs disputes, qui nous fait voir clairement combien les raisons de l’une sont preferables à celles de l’autre.

22. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXI. Du Larron, et du Chien. »

L’une est, de l’incorruptibilité quant aux presents, et l’autre de la sage conjecture que nous devons faire de ceux qui sont amis, ou ennemis, loyaux, ou trompeurs, naïfs, ou artificieux.

23. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — FABLE I. Le Meusnier, son Fils, et l’Asne. » p. 721

L’enfant met pied à terre, et puis le vieillard monte ; Quand trois filles passant, l’une dit : C’est grand’ honte, Qu’il faille voir ainsi clocher ce jeune fils ;
 Tandis que ce nigaut, comme un Evesque assis,
 Fait le veau sur son Asne, et pense estre bien sage.


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