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26. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 359 » p. 273

Moi, au contraire, je déchire impitoyablement sa chair et je bois son sang à pleine bouche. » Le bœuf répondit : « J’ai de la reconnaissance à la race des hommes ; car ils m’aiment et me chérissent, et me frottent souvent le front et les épaules.

27. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XIII. Les Loups et les Brebis. » p. 153


L’échange en estant fait aux formes ordinaires,
 Et reglé par des Commissaires, 
Au bout de quelque temps que Messieurs les Louvats
 Se virent Loups parfaits et friands de tuerie ;
 Ils vous prennent le temps que dans la Bergerie
 Messieurs les Bergers n’estoient pas ; 
Estranglent la moitié des Agneaux les plus gras ; 
Les emportent aux dens, dans les bois se retirent.


28. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — III. Le Loup devenu Berger. » p. 451


Le ton dont il parla fit retentir les bois,
 Et découvrit tout le mystere.


29. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — V. Le Loup et le Chien. » p. 346

Quittez les bois, vous ferez bien :
 Vos pareils y sont miserables,
 Cancres, haires, et pauvres diables,
 Dont la condition est de mourir de faim.


30. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 347 » p. 271

Aussitôt qu’il paraissait, personne ne restait plus en repos ; l’un allait aux prés ou aux bois, se plaisant à cueillir des fleurs, des lis et des roses, à les faire tourner devant ses yeux et à les mettre dans ses cheveux ; l’autre s’embarquait, et, à l’occasion, traversait la mer pour aller voir d’autres hommes ; personne ne prenait plus souci des vents ni des averses épaisses. « Moi, ajoutait-il, je ressemble à un chef et à un monarque absolu.

31. (1180) Fables « Marie de France, n° 16. Le lion et la souris » p. 150

La suriz vient al cri tut dreit, mes ne saveit ki ceo esteit quë ja el bois aveit esveillé.

32. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVII. Du Laboureur, et de la Cigongne. »

Mais, ô trop foible, et trop imprudent jeune homme, si de hazard tu eusses esté du conseil de Priam, et qu’Agamemnon et Menelas t’eussent courtoisement requis de promettre l’entrée en ses murailles au Cheval de bois, remply d’une multitude de gents de guerre, en suitte dequoy ils se fussent rendus maistres de la Ville, comme ils firent, la leur aurois-tu civilement et gracieusement accordée ? […] peux-tu mettre en doute que les Vicieux ne te soient autant ennemis que les Grecs l’estoient aux Troyens ; et que leur conversation ne te soit aussi fatale, que l’entrée du Cheval de bois le fût à Troye la grande ?

33. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VIII. La Goute et l’Araignée. » p. 587

Son hoste la menoit tantost fendre du bois, 
Tantost fouïr, hoüer.

34. (1180) Fables « Marie de France, n° 34. Le roi des singes » p. 569

Dui humme erent al bois alé, mes il esteient esguaré la u li singe converserent : utre lur volenté alerent la u il erent assemblé : nel firent mie de lur gré.

35. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 317 » pp. 208-208

Un berger, ayant conduit ses moutons dans un bois de chênes, aperçut un gros chêne chargé de glands ; il étendit son manteau par dessous, puis monta dessus et secoua les fruits.

36. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVI. La mort et le Buscheron. » p. 60

C’est, dit-il, afin de m’aider 
A recharger ce bois ; tu ne tarderas guéres.


37. (1180) Fables « Marie de France, n° 46. Les oiseaux et leur roi » p. 652

Mut le peot l’um de loinz oïr kar tut le bois fet retentir.

38. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 100 » pp. 303-303

Des bûcherons fendaient un pin, et ils le fendaient facilement grâce aux coins qu’ils avaient faits de son bois.

39. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VIII. L’Aigle et l’Escarbot. » p. 3

Ce second deüil fut tel que l’echo de ces bois N’en dormit de plus de six mois.

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