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40. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [97.]. DELL’ALLODOLA. » p. 325

Però qualunque volta iva per cibo Da lor lontana la provida madre Lor avvertiva con pietoso affetto, Che se cosa occorresse a lor d’udire, Ch’a l’orecchie di lor nova paresse, Se la tenesser con gran cura a mente Per riferirla al suo ritorno a lei.

41. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [21.]. DEL TOPO GIOVINE, ET. la Gatta, e ’l Galletto. » p. 716

Tal si deve temer l’huomo empio e falso, Che fuor di santitate il volto veste, E di lupo rapace ha dentro il core ; E tacer suole, o con parole pie Adombrar de la sua perfida mente L’iniqua voglia d’ingiustitia piena : Ma non colui, che favellando altero Talhor si mostra, e per costume vano Superbo in vista : che da l’opre poi, Se con modo prudente hai da far seco, Tutto te ’l troverai benigno e pio.

42. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSIEUR. MONSIEUR. DE SAINCT SYMON, premier Gentil-homme de la Chambre. du Roy, et son premier Escuyer. »

Que sa laideur donc, je vous prie, sa mauvaise mine, et sa fortune encore pire, ne le vous fassent point rejetter : tout ce qu’il a de recommendable est interieur, il a corrigé ses defauts naturels par la force de sa raison ; et jamais homme n’a mieux que luy fait mentir les Physionomistes.

43. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LV. Du Vautour, et des autres Oyseaux. »

Certes, les animaux qui n’ont pas le don de cognoistre le bien et le mal, sont capables de faire plusieurs actes de cruauté, et mesme de supercherie, qu’à n’en point mentir, cela leur arrive peu souvent, qu’en l’extremité de la faim ou de la colere ; mais du moins ils ne s’aydent point du bon semblant pour la ruyne d’autruy, et ne font jamais perir ceux qu’ils hayssent, en les attirant par de feints embrassements, et par des visages déguisez ; ny encore moins servir de complice à leur vengeance une amour dissimulée.

44. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [56.]. DEL TOPO CITTADINO, E ’L TOPO VILLANO. » p. 352

Così rodendo insino a meza notte Il duro cibo con tranquilla mente A un dolce sonno alfin si diero in preda.

45. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIII. De l’Enfantement des Montagnes. »

Elle est telle, sans mentir, qu’elle ne pouvoit pas estre mieux comparée qu’à la grossesse des Montagnes, et à la production d’un Rat.

46. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIII. Du Corbeau, et du Renard. »

Que si ta voix estoit aussi excellente que tes plumes, je ne croirois pas mentir, si je t’appellois le Roy des Oyseaux ».

47. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIX. Du Loup, et du Renard. »

Car estant veritable que le remords suit ordinairement le peché, l’on peut dire aussi, sans mentir, qu’il est presque tous-jours l’avant-coureur de la penitence.

48. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIX. Du Lion, et de l’Homme. »

Mais ce ne sont pas tant seulement ces gens-là que la corruption du siecle a gaignez, pour mentir, ou pour amplifier les veritez.

49. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »

Et quand mesme cela seroit, ceste durée, quelque longue qu’elle fût, pourroit-elle bien estre appellée un moment, au prix de l’Eternité ; Nenny, sans mentir ; Et ceste seule consideration doit suffire pour vous faire haïr entierement une chose que vous aymez avec trop de passion.

50. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »

Aussi, sans mentir, l’exemple du Vice nous en doit luy-mesme détourner, et nous faire raisonner de ceste sorte.

51. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »

Nenny sans mentir. […] Ne voyons-nous pas tous les jours quantité de gents, qui pour s’enrichir du jeu, apostent de faux dez, font des tromperies aux cartes, mentent, blasphement, et corrompent les assistans ?

52. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

Mais prévoyant que ses contemporains pourraient lui attribuer cette intention, que, bien des siècles plus tard, les critiques devaient être portés à lui imputer, il a, dans le prologue de son livre III, eu le soin d’expliquer sa pensée en ces termes : Neque enim notare singulos mens est mihi, Verum ipsam vitam et mores hominum ostendere. […] Phrix (sic) ille seruus, mente sanus libera Græcas iocosus fecit ex re fabulas Adfabulatus quæ docerent Socratem : Græcis trimetris vinxit illas Babrius Et post Latinis Phaedrus olim Cesaris Libertus Augusti, stylo atque tempore Par proximusue Laberio vel Publio, Quem nunc tenebris erutum Orcinæ specus, Pithoee, superis reddis auris, maximam Initurus à me gratiam, imò ab omnibus Spero eruditis : cæteros nihil moror Quîs prisca sordet litterarum puritas. […] Il ne tire pas toujours explicitement de ses fables la conclusion qui en découle ; le plus souvent, il est vrai, il la déduit, mais la rend systématiquement obscure ou banale ; c’est ce que, dans la fable ii du livre IV, il déclare lui-même en ces termes :                              Rara mens intelligit Quod interiore condidit cura angulo.

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