Aprés en avoir dit ce qu’il en pouvoit dire ; Il se jette à costé ; se met sur le propos De Castor et Pollux ; ne manque pas d’ecrire Que leur exemple estoit aux luteurs glorieux ; Eleve leurs combats, specifiant les lieux Où ces freres s’estoient signalez davantage. […] La prediction fut vraye ; Un pilier manque ; et le platfonds Ne trouvant plus rien qui l’estaye, Tombe sur le festin, brise plats et flacons, N’en fait pas moins aux Echansons. […] Je reviens à mon texte, et dis premierement Qu’on ne sçauroit manquer de loüer largement Les Dieux et leurs pareils : de plus, que Melpomene Souvent, sans déroger, trafique de sa peine : Enfin qu’on doit tenir nostre art en quelque prix.
Elle répondit que rien ne leur manquait et qu’elle n’avait qu’un vœu à former, c’est que le temps restât clair et le soleil brillant, pour sécher la poterie. – « Si toi, reprit le père, tu demandes le beau temps, et ta sœur, le mauvais, avec laquelle de vous formerai-je des vœux ? » De même si l’on fait en même temps deux entreprises contraires, on les manque naturellement toutes les deux.
Le loup une fois dressé lui dit : « Maintenant que tu m’as habitué à voler, prends garde qu’il ne te manque beaucoup de moutons. » Les gens que la nature a faits redoutables, une fois dressés à la rapine et au vol, ont souvent fait plus de mal à leurs maîtres qu’aux étrangers.
C’est le fonds qui manque le moins.
Le Juge pretendoit qu’à tort et à travers On ne sçauroit manquer condamnant un pervers.
Le corbeau, voulant lui montrer que la voix non plus ne lui manquait pas, lâcha la viande et poussa de grands cris. Le renard se précipita et, saisissant le morceau, dit : « Ô corbeau, si tu avais aussi du jugement, il ne te manquerait rien pour devenir le roi des oiseaux. » Cette fable est une leçon pour les sots.
Bon appetit sur tout ; Renards n’en manquent point.
Ne me retarde point de grace : Je dois faire aujourd’huy vingt postes sans manquer.
Comme ils adressaient des reproches aux pigeons domestiques, parce que, étant de la même tribu, ils ne les avaient pas avertis du piège, ceux-ci répondirent : « Nous avons plus d’intérêt à nous garder du mécontentement de nos maîtres qu’à complaire à nos parents. » Ainsi en est-il des serviteurs : il ne faut pas les blâmer, quand, par amour de leurs maîtres, ils manquent aux lois de l’amitié envers leurs propres parents.
Nous ne manquerons pas d’exemples pour confirmer ceste verité, si nous representant devant les yeux les plus excellents hommes des siecles passez, nous sçavons considerer leurs mœurs, leur façon de vivre, et leurs habitudes. […] Aristote sacrifia en public à la Courtisane Hermie : Ciceron manqua de cœur en sa vie, et Seneque en sa mort.
il ne manquait plus que cela, de voir un âne adoré des hommes. » Cette fable montre que ceux qui font vanité des avantages d’autrui prêtent à rire à ceux qui les connaissent.
Aussi-tost la femme est sur pieds : Elle manqua son avanture.
Le monde n’a jamais manqué de Charlatans.