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48. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXI. Du Larron, et du Chien. »

Ce fut elle qui corrompit la fidelité de Procris, qui jusques alors avoit esté reputée la femme la plus chaste de son âge ; Elle qui fit retarder la course d’Attalante, et donna moyen à Hippomene de l’espouser ; Elle qui a tant fait perdre de Villes imprenables, et tant fait changer de Maistres aux plus florissants Royaumes, jusques là qu’un grand Prince avoit raison de dire, qu’il n’y avoit point de Place imprenable, s’il y pouvoit entrer un mulet qui fût chargé d’or.

49. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LV. Du Vautour, et des autres Oyseaux. »

Il leur dit d’abord, qu’ils estoient les bien venus, et leur fit un fort bon accueil ; mais quand ils furent entrez, il les mit en pieces.

50. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 34 » pp. 22-22

Celui-ci l’engagea à entrer dans sa cabane et à s’y cacher.

51. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVIII. Du Laboureur et du Serpent. »

Que si quelqu’un me vient objecter, que c’est avoir mal pardonné au Perfide que de ne vouloir plus entrer en grace avec luy, et qu’il se treuve encore quelque reste d’animosité dans cette retenuë ; Je luy respondray, qu’il n’y a ny plus ny moins de haine pour tout cela, mais beaucoup de precaution, et qu’à ce compte là ce seroit avoir de l’animosité contre un precipice, que de le fuyr apres l’avoir descouvert.

52. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVII. Du Laboureur, et de la Cigongne. »

Asseurément, mon amy, tu peux dire que c’est fait de toy, si les meschants entrent à la fin trop familierement en ta Maison, quand mesme ils seroient chargez de caresses et de presents.

53. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Subtile response d’Esope, touchant les superfluitez que la Nature rejette. Chapitre XVIII. »

Que s’il advient qu’il te responde que tu és demeuré d’accord de boire toute l’eau de la Mer, t’addressant alors au Peuple ; “Hommes Samiens”, diras-tu, “il n’est pas que vous ne sçachiez bien que les Fleuves se vont rendre dans la Mer ; or est il qu’il a esté accordé entre nous, que je boirois la Mer seule, et non les Rivieres qui entrent dedans.

54. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »

Le Singe, sans marchander d’avantage, creut le Renard, et entra follement dans la fosse, où il tomba aussi-tost dans les pieges.

55. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La vente d’Esope. Chapitre V. »

A ces mots le marchand luy commanda de salüer ses compagnons, et d’entrer plus avant dans le logis ; mais comme il se fût mis en estat de le faire : « Vrayment », dirent ils entr’eux, « c’est un grand malheur à nostre Maistre, d’avoir achepté un valet si monstrueux, et si difforme que celuy-cy, et il semble proprement qu’il ne l’ait pris que pour servir de mal-encontre et de sortilege dans sa maison ».

56. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »

Que si sortir d’un mal pour entrer dans l’autre, est une peine tres difficile à supporter ; Que ne sera-ce point de passer du bien à l’extremité de toute misere ?

57. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLV. Du Loup, et du Chien. »

Il ne s’arreste non plus à blasmer la servitude forcée, pourveu qu’on mette eu pratique tous les moyens raisonnables pour en sortir, ou pour n’y entrer pas.

58. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »

Prenons, dis-je, que l’homme de bien estant affronté par le Vicieux, en reçeust tous-jours de l’opprobre, et fust sans cesse exposé à la risée des autres hommes ; quel des-advantage est cela, pour entrer en parallele avec la solide possession des Vertus, principalement de la divine et admirable patience ?

59. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »

Quand nous avons dessein d’aller en quelque Royaume estrange, nous ne prenons de l’argent de nostre pays que ce qu’il en faut pour nous conduire à la frontiere, du moins nous nous pourvoyons en la monnoye du lieu où nous devons entrer, ou en lettres de change, affin de n’estre chargez d’especes inutiles.

60. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

On trouve dans ses écrits la preuve qu’il n’était pas encore entré dans l’âge adulte. […] Il l’avait envoyé à Paris, et l’avait fait entrer au collège de Roncourt, qui était alors en vogue. […] Il la gagna, et cependant ce succès ne l’encouragea pas à entrer dans des luttes trop contraires à ses goûts. […] C’est dans cette pensée qu’en 1580 il consentit à entrer plus franchement dans la vie publique. […] Mais il était impossible d’entrer dans la bibliothèque.

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