Premierement, à cause de la grande disproportion qu’il y a entre la dignité de nostre estre, et la bassesse des biens du monde ; puis par la raison mesme de l’usage et de l’accommodement, qui nous les rendent aimables.
Les tettons mesmes, s’avalent par l’âge, et sont composez d’une chair mollasse et glandugineuse, prouvent infailliblement cette humidité, qui se rencontrant avec excez dans le temperament des femmes, semble alentir de necessité leur chaleur naturelle, et les rendre moins capables que les hommes de toutes les bonnes choses.
En un mot, il est impossible qu’il ne se plaise à faire du bien aux petits, puis qu’il s’est rendu petit luy-mesme ; Et que ceste loy de ressemblance ne le convie à les maintenir comme souverainement, Bon, et Juste.
Il entra donc plus avant dans le logis, où l’ayant trouvée ; « Ma Maistresse », luy dit-il, « vous ne me reprocherez plus desormais les devoirs que me rendent vos servantes ; Car je vous ay achepté un Valet qui est devant nostre porte, en qui vous remarquerez une si excellente beauté, que vous n’en avez jamais veu de semblable ».
Apres le disner, Xanthus estant de retour en son logis, se voulut mettre à deviser avec sa femme, comme il avoit accoustumé de faire ; Mais elle le dédaignant ; « Retire toy vilain », luy dit-elle, « et me rends mon doüaire, affin que je te quitte, le conseil en est pris, je ne veux plus demeurer avec toy : va-t’en plustost caresser ta chienne, à qui n’agueres tu as envoyé de la viande ».
Il me semble que ces grands personnages ne disoient pas autrement à leurs Envieux, que dit en ceste Fable le genereux Sanglier. « Tu peux me brocarder à ton aise, ô foible ennemy que tu és, car ta lascheté rend ta vie asseurée auprés de moy ».
D’où il s’ensuit qu’il est aisé à l’homme industrieux de les surmonter, et de rendre son esprit victorieux sur les forces Ennemies.
De la derniere espece de Fables, à qui l’on peut donner un sens Speculatif et moral, est celle de Venus et de Mars, que le jaloux Vulcan prit dans ses filets, et rendit ainsi sa honte publique à la face de tous les Dieux, comme le raconte le Poëte Homere.
Celuy-cy ayant reçeu des outrages non-pareils du Prince de Valachie, voire mesme ayant esté plusieurs fois reduit au poinct de mourir par son commandement au retour de la bataille de Varne, fut à la fin sauvé de la prison par l’entremise des Seigneurs d’Hongrie, et revenant quelques jours apres dans le Pays des Valaques, defit en Bataille, et prit prisonnier son mortel Ennemy, auquel encore qu’il voulust laisser la vie, selon son ordinaire generosité, si luy fust-il impossible d’obtenir cela des Hongres, qui vengerent sa querelle en despit de luy-mesme, et se rendirent les Juges de celuy qui avoit eu dessein d’estre son homicide.
Ce qui fit qu’un d’entr’eux, luy en ayant demandé la cause ; « Retire-toy d’icy », respondit Esope, « ô brebis de mer » ; Paroles qui le rendirent si confus, qu’il s’en alla tout à l’instant.
L’un fait tout le monde Ennemy, ou pour le moins il se persuade de le faire, et l’autre est à couvert de la hayne d’autruy, à cause qu’il ne se rend odieux à personne.
Hase, s’empressa de se rendre à son désir, et, au mois de mai 1828, il écrivit à M. […] Berger de Xivrey, rendu plus tenace par la résistance même, pria à son tour M. […] Schwabe lui rend à cet égard un hommage mérité119. […] Je m’y rendis ; mais ma démarche fut infructueuse. […] Le jour même de mon arrivée, je me rendis au Vatican.