Il répondit qu’il avait, en franchissant une clôture, mis le pied sur une épine, et il le pria de la lui enlever d’abord, après quoi il pourrait le manger, sans se percer la bouche en mâchant.
Comme elle le priait de la relâcher, disant que, loin de nuire aux hommes, elle leur était même fort utile, car elle prenait et mangeait les serpents et autres reptiles, l’oiseleur répondit : « Si vraiment tu n’es pas méchante, tu mérites en tout cas un châtiment pour t’être posés parmi les méchants. » Nous aussi nous devons fuir la société des méchants, afin qu’on ne nous prenne pas nous-mêmes pour les complices de leur méchanceté.
» « Il est vray en effet », répondit Esope, « et ils sont si prests, qu’il ne reste plus qu’à leur monstrer le lieu où tu veux qu’on fasse les bastimens ». […] C’est à toy maintenant à montrer, si tu és assez habile homme pour m’en dire la cause ». « Je le feray », répondit Esope, « mais ce ne sera que demain ».
Dans la suite, craignant la vengeance du serpent, il l’engagea à se réconcilier avec lui ; mais le serpent répondit : « Nous ne pouvons plus nourrir de bons sentiments, ni moi pour toi, quand je vois l’entaille du rocher, ni toi pour moi, quand tu regardes le tombeau de ton enfant. » Cette fable montre que les grandes haines ne se prêtent guère à des réconciliations.
Ecoutez ce recit avant que je réponde.
» Il lui répondit : « À force de boire je me suis enivré outre mesure, et je ne sais même pas par où je suis sorti. » Cette fable montre qu’il ne faut pas se fier à ceux qui font les généreux avec le bien d’autrui.
Il répondit : « Si, au temps où je t’apportai pour la première fois la tablette que j’avais volée, tu m’avais battu, je n’en serais pas venu au point où j’en suis : on ne me conduirait pas à la mort. » Cette fable montre que ce qu’on ne réprime pas dès le début grandit et s’accroît.
Durant ces choses, voila que Mercure émeu de pitié luy apparut, et s’enquit de la cause de sa plaincte, qu’il n’eust pas plustost cognuë que luy monstrant une coignée d’or, il luy demanda si c’estoit la sienne : Le pauvre homme ayant répondu franchement que ce ne l’étoit pas, Mercure luy en apporta une d’argent, que ce bon homme confessa pareillement n’estre pas à luy.
L’homme lui ayant répondu que ce n’était pas celle-là, il plongea de nouveau et en rapporta une d’argent.
A ces mots, la femme de Xanthus ne sçachant que répondre, et n’y pouvant contre-dire, elle se tourna vers son Mary, pour luy demander où il avoit pris ce beau gibier ?
Cela n’est pas mal imaginé, luy répondit le Lion ; Mais si les Lions avoient des Sculpteurs et des Peintres comme les hommes en ont, tu verrois en peinture, et en marbre beaucoup plus d’hommes étouffez par des Lions, que tu ne verrois de Lions étouffez par des Hommes.
Je répondrai que leur ignorance rend cette hypothèse invraisemblable. […] Pithou fut chargé de répondre. […] Le noble pair ne parut pas d’abord très disposé à accueillir la requête qui lui était adressée ; il répondit une lettre évasive, dans laquelle il disait que le manuscrit était dans sa bibliothèque à la campagne, et que d’ailleurs, avant d’en autoriser l’impression, il désirait consulter un de ses amis qu’il ne devait voir que l’hiver suivant. […] « M. de Rosanbo, ajoute-t-il94, me répondit aussitôt, en me réitérant l’offre d’une entrevue, qui eut lieu le 16 juin, dont le résultat fut la permission de copier le manuscrit, d’en faire prendre un fac-simile et de lui dédier ce travail. […] Ce nombre devra paraître insuffisant et rendre nécessaire une édition nouvelle. » Le succès n’a pas répondu au mérite, et les deux cents exemplaires ont plus que suffi.