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2. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XVII. Le Chien qui lâche sa proye pour l’ombre. » p. 133

A toute peine il regagna les bords, Et n’eut ny l’ombre ny le corps.

3. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — Epilogue »

Heureux si ce travail est la derniere peine Que son époux me causera !

4. (1180) Fables « Marie de France, n° 70. Le lion malade » p. 336

Li cerfs l’oï, si s’en ala ; a grant peine lur eschapa. […] Quant li cerf fu a curt mandé e pur oscire aresuné, a grant peine s’en eschapa.

5. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — IX. Le Laboureur et ses enfans. » p. 42

Travaillez, prenez de la peine.

6. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Description du corps, et de la vivacité de son esprit. Chapitre II. »

Mais ce qu’il y avoit de pire en luy, c’estoit sa parole lente, sa voix casse, et la peine qu’il avoit à se faire entendre.

7. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVII. La Belette entrée dans un Grenier. » p. 24

Un Rat qui la voyoit en peine,
 Luy dit : Vous aviez lors la panse un peu moins pleine.


8. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — IV. Les Oreilles du Liévre. » p. 

Un animal cornu blessa de quelques coups Le Lion, qui plein de couroux, Pour ne plus tomber en la peine, Bannit des lieux de son domaine Toute beste portant des cornes à son front.

9. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VII. Le Satyre et le Passant. » p. 35

Son hoste n’eut pas la peine De le semondre deux fois ; D’abord avec son haleine Il se réchauffe les doigts.

10. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 110 » p. 102

dit-elle, qu’ils creusent tant qu’ils voudront : ils me le paieront de leurs soupirs et de leurs larmes. » La fable convient à ceux qui empruntent facilement et s’acquittent avec peine.

11. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — IX. Le Cerf se voyant dans l’eau » p. 74

Le Cerf se voyant dans l’eau Dans le crystal d’une fontaine Un Cerf se mirant autrefois, Loüoit la beauté de son bois, Et ne pouvoit qu’avecque peine Souffrir ses jambes de fuseaux, Dont il voyoit l’objet se perdre dans les eaux.

12. (1180) Fables « Marie de France, n° 84. L’homme et les bœufs » p. 657

« Fiens », funt il, « fors de l’estable treire. » Dist li vileins : « Vus le femastes e la meisun [en] encumbrastes. » Li buf dient : « Ceo est veritez. » Dunc s’est li vilein purpensez, si lur respunt que hors le traient : bien est dreiz que la peine en aient.

13. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 272 » p. 189

» Nous pourrions appliquer cette fable à un homme efféminé qui s’impatiente des moindres peines, alors que nous-mêmes, nous supportons facilement des maux plus grands.

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