Partout où paraît la violence, dans une cité ou parmi les nations, la guerre et les combats marchent aussitôt après elle.
Le lièvre peureux dit alors : « J’ai vivement souhaité de voir ce jour, afin que les faibles paraissent redoutables aux violents. » Quand la justice règne dans l’État, et que tous les jugements sont équitables, les humbles aussi vivent en tranquillité.
Mais le renard, qui avait justement entendu sa voix auparavant, lui dit : « N’en doute pas, tu m’aurais fait peur à moi aussi, si je ne t’avais pas entendu braire. » C’est ainsi que des gens sans éducation, qui, par leurs dehors fastueux, paraissent être quelque chose, se trahissent par leur démangeaison de parler.
Chacun fut de l’avis de Monsieur le Doyen, Chose ne leur parut à tous plus salutaire.
Ainsi certains orateurs qui paraissaient à l’école avoir quelque talent, ne sont pas plus tôt entrés dans la carrière politique, qu’ils font éclater leur incapacité.
Les témoins déposoient qu’autour de ces rayons Des animaux aîlez bourdonnans, un peu longs, De couleur fort tannée ; et tels que les Abeilles, Avoient long-temps paru.
» Cette fable montre que certains hommes qui paraissent redoutables parce qu’ils sont inconnus, révèlent leur nullité à la première épreuve.
Des chasseurs parurent : les grues, légères, s’envolèrent ; mais les oies, retardées par la pesanteur de leurs corps, furent prises.
La Mort parut et lui demanda pour quel motif il l’appelait.
mon brave, elle a encore envie de dattes, à ce qu’il paraît : c’est pour cela qu’elle se montre tranquille.
Alors un des lièvres, qui paraissait être plus fin que les autres, dit : « Arrêtez, camarades ; ne vous faites pas de mal ; car, vous venez de le voir, il y a des animaux plus peureux encore que nous. » Cette fable montre que les malheureux se consolent en voyant des gens plus malheureux qu’eux.
Il en est ainsi des hommes qui ont des dettes : tant qu’ils sont en possession du bien d’autrui, ils paraissent être des personnages ; mais quand ils ont rendu ce qu’ils doivent, on les retrouve tels qu’ils étaient auparavant.