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2. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 320 » p. 367

Partout où paraît la violence, dans une cité ou parmi les nations, la guerre et les combats marchent aussitôt après elle.

3. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 196 » p. 334

Le lièvre peureux dit alors : « J’ai vivement souhaité de voir ce jour, afin que les faibles paraissent redoutables aux violents. » Quand la justice règne dans l’État, et que tous les jugements sont équitables, les humbles aussi vivent en tranquillité.

4. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 268 » p. 188

Mais le renard, qui avait justement entendu sa voix auparavant, lui dit : « N’en doute pas, tu m’aurais fait peur à moi aussi, si je ne t’avais pas entendu braire. » C’est ainsi que des gens sans éducation, qui, par leurs dehors fastueux, paraissent être quelque chose, se trahissent par leur démangeaison de parler.

5. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — II. Conseil tenu par les Rats. » p. 613

Chacun fut de l’avis de Monsieur le Doyen, Chose ne leur parut à tous plus salutaire.

6. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 157 » pp. 121-121

Ainsi certains orateurs qui paraissaient à l’école avoir quelque talent, ne sont pas plus tôt entrés dans la carrière politique, qu’ils font éclater leur incapacité.

7. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XXI. Les Frelons, et les Moûches à miel. » p. 504


Les témoins déposoient qu’autour de ces rayons
 Des animaux aîlez bourdonnans, un peu longs,
 De couleur fort tannée ; et tels que les Abeilles, Avoient long-temps paru.

8. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 259 » pp. 177-177

» Cette fable montre que certains hommes qui paraissent redoutables parce qu’ils sont inconnus, révèlent leur nullité à la première épreuve.

9. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 354 » pp. 228-228

Des chasseurs parurent : les grues, légères, s’envolèrent ; mais les oies, retardées par la pesanteur de leurs corps, furent prises.

10. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 78 » pp. 60-60

La Mort parut et lui demanda pour quel motif il l’appelait.

11. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 312 » pp. 207-207

mon brave, elle a encore envie de dattes, à ce qu’il paraît : c’est pour cela qu’elle se montre tranquille.

12. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 192 » pp. 138-138

Alors un des lièvres, qui paraissait être plus fin que les autres, dit : « Arrêtez, camarades ; ne vous faites pas de mal ; car, vous venez de le voir, il y a des animaux plus peureux encore que nous. » Cette fable montre que les malheureux se consolent en voyant des gens plus malheureux qu’eux.

13. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 163 » pp. 101-101

Il en est ainsi des hommes qui ont des dettes : tant qu’ils sont en possession du bien d’autrui, ils paraissent être des personnages ; mais quand ils ont rendu ce qu’ils doivent, on les retrouve tels qu’ils étaient auparavant.

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