/ 45
34. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 60 » pp. 35-35

Le satyre lui demanda de nouveau pourquoi il agissait ainsi.

35. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVIII. D’un Oye, et de son Maistre. »

Dequoy sont témoins à leur dommage ceux de nostre nation, qui par les merveilles de leur Valeur, que leurs ennemis redoutent comme la foudre, ayant conquis à diverses fois tant de superbes Provinces, chassé tant de Mécréans, et fait tributaires tant de Royaumes, n’ont pas laissé de les perdre ; au lieu que les Espagnols, à qui les Mariages ont plus servy que les batailles, se vantent, comme c’est leur coustume, de posseder aujourd’huy les plus belles parties de l’Europe, sans mettre en compte la domination du nouveau monde.

36. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »

Il feint donc que le Singe est creé Roy par les autres animaux, à cause de la gentillesse de ses gambades : puis il assujettit ce nouveau Roy aux malicieuses finesses du Renard, qui le fait le joüet de tout son Peuple.

37. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La vente d’Esope. Chapitre V. »

Ce que voyant Esope ; « Et bien », dit-il à son nouveau Maistre, « ne voila-t’il pas un effect de ma promesse ».

38. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 254 » pp. 173-173

L’homme lui ayant répondu que ce n’était pas celle-là, il plongea de nouveau et en rapporta une d’argent.

39. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du present fait à la maistresse de Xanthus. Chapitre XII. »

Ceste response pleust aux Escoliers de Xanthus, qui s’estans mis à rire : « Certainement », dirent-ils, « ce nouveau serviteur est tout plein d’esprit ».

40. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIX. Du Loup, et du Renard. »

Que si elle les a mis en un estat si déplorable, qu’ils soient sans esperance de ressource, encore ne nous arrestons-nous pas là : Ce n’est pas un sujet de consolation pour nous, car en mesme temps ceste peste que nous couvons dans l’ame, cherche de nouveaux objects pour se nourrir, et s’addresse aux prosperitez des autres hommes.

41. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « AU LECTEUR. Sur le sujet des Fables. »

Je vous les donne de nouveau traduittes, et augmentées de discours Moraux, Philosophiques, et Politiques, où si vous trouvés quelques defauts, comme je n’en doute point, vous m’obligerez extrémement de les excuser.

42. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSEIGNEUR. MOROSINI, AMBASSADEUR. ORDINAIRE DE LA. SERENISSIME REPUBLIQVE. DE VENISE, PRES DE SA MAJESTÉ. TRES-CHRESTIENNE. »

C’est l’unique Soleil que vos yeux regardent, sans en estre éblouys : C’est la Guide asseurée qui vous conduit en vos Employs honorables, ainsi qu’en vne Lyce, où vous gaignez tous les jours de nouvelles Palmes.

43. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

Ce n’est qu’après, que je me conformerai de nouveau au rang d’ancienneté. […] Tout en profitant de ses nouveaux loisirs pour répandre sur l’antiquité de nouvelles lumières, il ne se désintéressa pas des événements politiques. […] Ce nouveau changement de maître le fit appeler Schedæ regiæ. […] Andrès, ni Gargiulli, n’avoient découvert le trésor que renfermoit le manuscrit, je veux dire les nouvelles fables. […] Aussi, quand j’examinerai l’authenticité des fables nouvelles, n’en tirerai-je aucun argument.

44. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 200 » pp. 336-336

Quant à moi, je ne veux servir que toi. » En abusant ainsi le malheureux, il le décida à venir de nouveau.

45. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »

Premierement, nous aurions tous-jours quelque droict de les mettre en doute, puis que des choses esloignées il n’y a point de certitude, et mesme que les conteurs de nouvelles proches de nous, les accroissent et les amplifient prodigieusement. […] Quant à l’Elephant qui écrivit de sa trompe, il est certain qu’il ne le fist que par memoire, et que son Maistre l’avoit quelques jours auparavant instruict à cela, au desçeu de tout le monde, affin qu’il praticquast sa leçon à découvert, et qu’il surprist les spectateurs avecque plus de merveille ; ce qui sembleroit nouveau, s’il ne se trouvoit encore aujourd’huy quantité de Charlatans, qui pour gaigner de l’argent, dressent les bestes à de semblables tours de souplesse.

/ 45