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2. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVIII. De l’Asne vestu de la peau du Lion. »

En vain pour estre paré de la glorieuse dépoüille du Lion, tu penses épouvanter les autres bestes ; ô stupide animal d’Arcadie : ta feinte n’est pas assez adroitte ; tes longues oreilles te trahissent, et ceste affreuse peau qui te couvre, ne peut aucunement te faire perdre ta lascheté naturelle. […] Les Fanfarons tout de mesme, ont beau porter leurs longues espées, faire les Rodomonts dans les ruës, morguer les uns et les autres, alonger leurs pas, et affermir leur contenance, s’ils n’ont autant de cœur que de mine ils ne tiennent rien. […] Le seul Hypocrite, qui cache la malice et l’impieté sous le voile d’une fausse devotion, est capable de tenir les personnes plus long temps abusées, à cause que l’exercice de la Vertu n’est pas sujet à la censure des hommes, mais à celle de Dieu : Son espreuve se fait au Ciel, et non pas en terre. […] Cela s’est remarqué manifestement en la vie de Jeanne de la Croix, qui tint l’Espagne comme enchantée durant une longue suitte d’années ; jusques là que l’Empereur Charles V. luy communiquoit ses plus importantes entreprises, et les recommandoit aux prieres de Celle qu’il jugeoit Saincte, et qui estoit en effect une Pecheresse tres-infame.

3. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XII. La Colombe et la Fourmy. » p. 235

Le long d’un clair ruisseau beuvoit une Colombe : Quand sur l’eau se panchant une Fourmy y tombe. […] La Colombe l’entend, part, et tire de long.

4. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — Epilogue »

Les longs Ouvrages me font peur.

5. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 220 » p. 260

avec un plèthre de long, n’est-il pas tout simple que je devienne le roi de tous les animaux ? 

6. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVII. La Belette entrée dans un Grenier. » p. 24

Damoiselle Belette au corps long et floüet,
 Entra dans un Grenier par un trou fort étroit.


7. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XI. La Fortune et le jeune Enfant. » p. 174

Sur le bord d’un puits trés-profond, Dormoit étendu de son long Un Enfant alors dans ses classes.

8. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 1 » p. 274

Voilà pourquoi les Maux, habitant près des hommes, les assaillent sans interruption, tandis que les Biens, descendant du ciel, ne viennent à eux qu’à de longs intervalles.

9. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIII. Le Villageois et le Serpent » p. 176

Il leve un peu la teste, et puis siffle aussi-tost, Puis fait un long repli, puis tâche à faire un saut Contre son bienfaiteur, son sauveur et son pere.

10. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XX. La Discorde. » p. 

Pour la faire trouver aux lieux où le besoin Demandoit qu’elle fust presente, La Renommée avoit le soin De l’avertir ; et l’autre diligente Couroit viste aux debats, et prévenoit la paix ; Faisoit d’une étincelle un feu long à s’éteindre.

11. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 39 » p. 14

Tandis que chacun d’eux détaillait ses titres tout au long, ils arrivèrent en un certain endroit.

12. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XV. Le Coq et le Renard. » p. 671

Adieu, dit le Renard, ma traite est longue à faire.

13. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — V. La Chauvesouris et les deux Belettes. » p. 172

La Dame du logis, avec son long museau, S’en alloit la croquer en qualité d’Oyseau, Quand elle protesta qu’on lui faisoit outrage.

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