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2. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIII. Du Lion, et de la Chévre. »

Elles sont toutes comprises dessous l’exemple de ceste Chévre, qui nous apprend à ne nous laisser jamais persuader aux cajoleries de nos Ennemis.

3. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ne laisse entrer qu’un seul de tous ceux que son Maistre avoit conviez. Chapitre XXI. »

pas un d’eux n’a sçeu comprendre ma question.

4. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XX. Testament expliqué par Esope. » p. 512

On le lit ; on tâche d’entendre La volonté du Testateur, Mais en vain : car comment comprendre Qu’aussi-tost que chacune sœur Ne possedera plus sa part hereditaire Il luy faudra payer sa Mere ?

5. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « AU LECTEUR. Sur le sujet des Fables. »

La Raisonnable est celle où l’on feint l’homme estre autheur de quelque chose qu’on se figure ; La Morale, qui tasche d’imiter la façon de vivre des Creatures raisonnables : La Meslée, qui comprend ensemble ce qui est pourveu de raison, et qui ne l’est pas : La Propre, qui par l’exemple des bestes, et des choses inanimées demonstre tacitement ce que l’on veut enseigner, comme fait Esope en toutes ses Fables ; Et la tres-propre, qui convient aux hommes, et aux fabuleuses Deïtez, en ce qui regarde les actions. […] Les anciens Poëtes ont feint que Celius, Dieu par dessus tous les autres, engendra Saturne, que de Saturne nâquit Jupiter, puis Neptune Dieu de la mer, et Pluton Roy des Enfers : Ce que les Platoniciens expliquent fort doctement, quand ils disent que par Celius se doit entendre Dieu, en qui sont comprises toutes les creatures d’une maniere inefable ; et par Saturne le premier esprit Angelique, ou le monde exemplaire, selon la doctrine du mesme Platon, et de Mercure Trismegiste.

6. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du thresor trouvé par Esope, et de l’ingratitude de Xanthus. Chapitre XXII. »

Mais quelque meditation que fit là dessus ce Philosophe, il n’y pût jamais rien comprendre et confessa franchement qu’il n’entendoit pas cela.

7. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVII. Du Liévre, et de la Tortuë. »

Mais je laisse à part ces explications, pour m’attacher à la plus vray-semblable de toutes, que les Italiens ont, à mon advis, comprise en ces vers, Ingegno e forza à chi non l’opra è nulla.

8. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE L. Du Renard, et des Chasseurs. »

Mais cét animal bien advisé luy reproche sa déloyauté de fort bonne grace, et luy fait comprendre en peu de paroles, qu’il n’est point de trahison si couverte, et si bien conduitte, qu’à la fin le hazard, ou la providence ne permette qu’elle éclatte.

9. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIV. D’un Laboureur et de ses Enfants. »

Tesmoin la revolte de Vindex contre Neron ; tesmoin la guerre qu’Othon fit à Vitellius, et celle d’Auguste contre Antoine, sans y comprendre plusieurs autres calamitez publiques, dont ils n’eurent pas le moyen de s’exempter.

10. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

Ses fables sont courtes, faciles à comprendre et intéressantes par l’action qui en quelques vers s’y déroule. […] Le Père Desbillons comprit également qu’elle était inadmissible. […] C’est à n’y plus rien comprendre. […] Il l’avait compris et avait été ainsi conduit à commettre une altération systématique du texte de Phèdre. […] Burmann aurait dû le comprendre.

11. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSEIGNEUR. MOROSINI, AMBASSADEUR. ORDINAIRE DE LA. SERENISSIME REPUBLIQVE. DE VENISE, PRES DE SA MAJESTÉ. TRES-CHRESTIENNE. »

Car sans y comprendre les corrections necessaires, je me persuade d’avoir comme renouvellé tout l’Ouvrage, par les divers Raisonnemens de Morale et de Politique, qu’en chaque Discours j’ay entremeslés à des Conseils et à des Exemples tirez de l’Histoire.

12. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De l’affranchissement d’Esope. Chapitre XXIII. »

Les Samiens comprirent incontinent le sens de la Fable, et resolurent entr’eux de retenir Esope.

13. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »

Le troisiesme poinct de mon Discours sera le vray but d’Esope, compris dans la fin de la Fable, à sçavoir qu’on ne change pas de mœurs, pour changer de condition.

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