Elles sont toutes comprises dessous l’exemple de ceste Chévre, qui nous apprend à ne nous laisser jamais persuader aux cajoleries de nos Ennemis.
pas un d’eux n’a sçeu comprendre ma question.
On le lit ; on tâche d’entendre La volonté du Testateur, Mais en vain : car comment comprendre Qu’aussi-tost que chacune sœur Ne possedera plus sa part hereditaire Il luy faudra payer sa Mere ?
La Raisonnable est celle où l’on feint l’homme estre autheur de quelque chose qu’on se figure ; La Morale, qui tasche d’imiter la façon de vivre des Creatures raisonnables : La Meslée, qui comprend ensemble ce qui est pourveu de raison, et qui ne l’est pas : La Propre, qui par l’exemple des bestes, et des choses inanimées demonstre tacitement ce que l’on veut enseigner, comme fait Esope en toutes ses Fables ; Et la tres-propre, qui convient aux hommes, et aux fabuleuses Deïtez, en ce qui regarde les actions. […] Les anciens Poëtes ont feint que Celius, Dieu par dessus tous les autres, engendra Saturne, que de Saturne nâquit Jupiter, puis Neptune Dieu de la mer, et Pluton Roy des Enfers : Ce que les Platoniciens expliquent fort doctement, quand ils disent que par Celius se doit entendre Dieu, en qui sont comprises toutes les creatures d’une maniere inefable ; et par Saturne le premier esprit Angelique, ou le monde exemplaire, selon la doctrine du mesme Platon, et de Mercure Trismegiste.
Mais quelque meditation que fit là dessus ce Philosophe, il n’y pût jamais rien comprendre et confessa franchement qu’il n’entendoit pas cela.
Mais je laisse à part ces explications, pour m’attacher à la plus vray-semblable de toutes, que les Italiens ont, à mon advis, comprise en ces vers, Ingegno e forza à chi non l’opra è nulla.
Mais cét animal bien advisé luy reproche sa déloyauté de fort bonne grace, et luy fait comprendre en peu de paroles, qu’il n’est point de trahison si couverte, et si bien conduitte, qu’à la fin le hazard, ou la providence ne permette qu’elle éclatte.
Tesmoin la revolte de Vindex contre Neron ; tesmoin la guerre qu’Othon fit à Vitellius, et celle d’Auguste contre Antoine, sans y comprendre plusieurs autres calamitez publiques, dont ils n’eurent pas le moyen de s’exempter.
Ses fables sont courtes, faciles à comprendre et intéressantes par l’action qui en quelques vers s’y déroule. […] Le Père Desbillons comprit également qu’elle était inadmissible. […] C’est à n’y plus rien comprendre. […] Il l’avait compris et avait été ainsi conduit à commettre une altération systématique du texte de Phèdre. […] Burmann aurait dû le comprendre.
Car sans y comprendre les corrections necessaires, je me persuade d’avoir comme renouvellé tout l’Ouvrage, par les divers Raisonnemens de Morale et de Politique, qu’en chaque Discours j’ay entremeslés à des Conseils et à des Exemples tirez de l’Histoire.
Les Samiens comprirent incontinent le sens de la Fable, et resolurent entr’eux de retenir Esope.
Le troisiesme poinct de mon Discours sera le vray but d’Esope, compris dans la fin de la Fable, à sçavoir qu’on ne change pas de mœurs, pour changer de condition.