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8. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Le voyage d’Esope en Delphes. Chapitre XXIX. »

Durant ces choses, Esope voyant qu’il n’y avoit point de subtilité qui fust capable de le tirer d’un si grand mal-heur, tout ce qu’il pouvoit faire pour son allegement, c’estoit de se plaindre dans la prison : Ce que voyant un de ses amis, qu’on appelloit Damas, il luy demanda la cause de sa plaincte, qu’Esope luy fit cognoistre en ces termes. « Une femme », dit-il, « ayant depuis peu ensevely son mary, s’en alloit tous les jours à son tombeau, qu’elle arrosoit de ses larmes : Il arriva cependant qu’un certain paysan, qui labouroit la terre assez prés de là, fust surpris de l’amour de ceste femme : ce qui fut cause que delaissant et bœufs et charruë, il s’en alla droict au tombeau ; où s’estant assis, il commença de pleurer comme elle. […] Dequoy le bon homme bien étonné ; lors qu’à son retour il trouva qu’on les luy avoit desrobez, il commença de s’abandonner aux cris et aux plainctes.

9. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — II. Les Membres et l’Estomach. » p. 130

Je devois par la Royauté
 Avoir commencé mon Ouvrage.


10. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIII. De l’Enfantement des Montagnes. »

Car on a presque tousjours veu finir le Seigneur ou l’ouvrier, avant que la besogne fust achevée, comme si Dieu se joüoit à voir commencer tant de merveilles sans les parfaire, et à destruire ses temeraires imitateurs. […] Combien d’admirables pourtraits d’Apelle, de Parrhase, et de Zeuxis, combien de Michel l’Ange et du Titian n’ont esté que commencez, et par consequent leur gloire est demeurée imparfaicte ?

11. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIII. Des Loups, et de la Brebis. »

Car quiconque a conçeu une animosité sans sujet, est capable de la continuer long-temps, pource que c’est une espece de raison en une chose qui n’en a point, que de la poursuyvre pour cela seulement qu’on l’a commencée ; Et si au contraire il a eu sujet de nous hayr, nous ne l’avons pas de nous y fier beaucoup, à cause que nous l’avons aigry.

12. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 73 » pp. 46-46

Borée commença ; il souffla avec violence.

13. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 125 » pp. 100-100

Momos, jaloux de leurs ouvrages, commença par dire que Zeus avait fait une bévue en ne mettant pas les yeux du taureau sur ses cornes, afin qu’il vît où il frappait, et Prométhée aussi en ne suspendant pas dehors le cœur de l’homme, afin que la méchanceté ne restât pas cachée et que chacun laissât voir ce qu’il a dans l’esprit.

14. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 231 » pp. 159-159

Alors la brebis commença par lui dire qu’elle aurait voulu ne pas le rencontrer ; puis, qu’à défaut de cela, elle aurait voulu le trouver aveugle ; en troisième lieu, elle s’écria : « Puissiez-vous, méchants loups, périr tous de male mort, puisque, sans avoir souffert de nous aucun mal, vous nous faites méchamment la guerre ! 

15. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XXII. L’Aloüette et ses petits, avec le Maistre d’un champ. » p. 325

L’un commence.

16. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 245 » pp. 352-352

Comme ils s’apprêtaient à commencer le festin, soudain un homme ouvrit la porte.

17. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVI. De la Tortuë, et de l’Aigle. »

La Tortuë ennuyée de ramper sur terre, commença de promettre monts et merveilles à quiconque la voudroit porter au Ciel.

18. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIX. Des Grenoüilles, et de leur Roy. »

Jupiter leur donna la Cygogne, qui se pourmenant par les marescages, commença de tesmoigner sa valeur aux Grenoüilles, et en engloutit autant qu’elle en rencontra en son chemin.

19. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVI. Du Cheval, et du Lion. »

C’est qu’il contrefit le Medecin, et commença d’entretenir le Cheval de divers discours.

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