Une veuve laborieuse avait de jeunes servantes qu’elle éveillait la nuit au chant du coq pour les mettre au travail.
Un soldat, pendant toute la durée de la guerre, avait nourri d’orge son cheval, compagnon de ses travaux et de ses dangers.
La fourmi d’à présent était autrefois un homme qui, adonné à l’agriculture, ne se contentait pas du produit de ses propres travaux ; il regardait d’un œil d’envie ceux des autres et ne cessait de dérober les fruits de ses voisins.
L’habitant des forests Rend déja grace aux Bœufs, attend dans cette étable Que chacun retournant au travail de Cerés, Il trouve pour sortir un moment favorable.
Alors je joüiray du fruit de mes travaux.
Un escarbot l’aperçut et s’étonna de la voir si laborieuse, elle qui travaillait au temps même où les autres animaux, débarrassés de leurs travaux, se donnent du bon temps.
La Truye estant une fois en travail de ses Cochons, le Loup luy promit de l’accoucher, et de luy bien garder sa portée.
Cette fable montre que le travail est pour les hommes un trésor.
Le forgeron, lui ayant jeté un os, lui dit : « Malheureuse bête, toujours endormie, quand je frappe mon enclume, tu dors ; mais quand je remue les mâchoires, aussitôt tu t’éveilles. » Les gens endormis et paresseux qui vivent du travail d’autrui se reconnaîtront en cette fable.
Cette fable montre que souvent le travail l’emporte sur les dons naturels, si on les néglige.
L’âne trouvait le cheval heureux d’être nourri dans l’abondance et d’être bien soigné, tandis que lui n’avait même pas de paille en suffisance, alors qu’il était soumis à tant de travaux.