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878. (1180) Fables « Marie de France, n° 30. Le loup et le berger » p. 22

Marie de France, n° 30 Le loup et le berger D’un veneür nus cunte ici quë un lu aveit acuilli.

879. (1180) Fables « Marie de France, n° 51. Le singe et son enfant » p. 364

Marie de France, n° 51 Le singe et son enfant Une singesse ala mustrant a tutes bestes sun enfant — [e] cil la teneint pur fole e par semblant e [par] parole – tant que a un liun le ala mustrer ; si li comence a demander s’il fu mut beus, e il li dit unc plus leide beste ne vit ; porter li ruve a sa meisun, e si recorde ceste reisun : chescun gupil prise sa cüe si se merveille que ele est süe.

880. (1180) Fables « Marie de France, n° 52. Le dragon et l’homme » p. 663

Marie de France, n° 52 Le dragon et l’homme Ore cunterai d’un dragun qu’un vilein prist a cumpainun, e cil suvent li premetteit que leaument lui servireit.

881. (1180) Fables « Marie de France, n° 56. Le paysan et le choucas » p. 

Marie de France, n° 56 Le paysan et le choucas D’un vilein cunte ki aveit une caue qu’il nurisseit ; tant la nurri que ele parla.

882. (1180) Fables « Marie de France, n° 57. Le paysan et le lutin » p. 668

Marie de France, n° 57 Le paysan et le lutin D’un vilein cunte ke prist ja un folet que lung tens gueita cil lui dona treis uremenz, pur quei [il] nel mustrast as genz.

883. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [3.]. DELL’AQUILA, ET LA SAETTA. » p. 276

[3.]

884. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [5.]. DEL MULO. » p. 315

[5.]

885. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [11.]. DEL CIGNO, ET DELL’OCCA. » p. 399

[11.]

886. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [17.]. DEL CAVALLO E L’ASINO CARCHI. » p. 181

[17.]

887. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [42.]. DEL LUPO, ET LE PECORE. » p. 451

[42.]

888. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [48.]. DELL’ASINO, CHE PORTAVA IL SIMOLACRO. » p. 182

[48.]

889. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [68.]. DELLA SELVA, E ’L VILLANO. » p. 303

[68.]

890. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [70.]. D’UN CANE, CHE TE- meva la pioggia. » p. 

[70.]

891. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [79.]. DELL’ASINO, ET DELLA VOLPE. » p. 188

[79.]

892. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La vente d’Esope. Chapitre V. »

V. Zenas (c’estoit le nom de celuy qui avoit la charge de la Mestairie) estant allé voir si les manœuvres s’acquittoient bien de leur travail, en apperçeut un entre les autres qui ne s’y portoit pas si ardemment qu’il eust voulu, ce qui fut cause, qu’il se mit à le frapper pour une legere faute. […] » « Donne m’en trois oboles », respondit Zenas, « et l’emmene avecque toy ». […] Il se mit donc en chemin, et son Esclave apres luy ; Et ne fût pas plustost arrivé en sa maison, que deux enfants qui estoient à la mammelle voyant Esope, en eurent peur aussi-tost, et se mirent à crier.

893. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »

FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. […] L’extrême inégalité des deux partis paroist clairement aux yeux du monde ; mais ce que la femme a d’honneur et de fidelité, n’est pas tellement en son jour, qu’il ne s’y remarque de l’ombrage. […] D’ailleurs, sa grande jeunesse opposée aux vieilles années de son Mary, entretient l’opinion de tout le monde, qui n’en peut avoir que de sinistres soupçons, à bien considerer la difference de leurs deux âges. […] De plus, remettons-nous en memoire l’advis que nous donne à ce propos la Saincte Escriture, à sçavoir, « Que l’une des trois choses contre Nature, c’est le Vieillard amoureux ».

894. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XI. L’homme, et son Image. » p. 

XI.

895. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVIII. Le Renard et la Cicogne. » p. 426

XVIII.

896. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VII. L’Yvrogne et sa femme. » p. 246

VII.

897. (1180) Fables « Marie de France, n° 12. L’aigle et la corneille » p. 259

Marie de France, n° 12 L’aigle et la corneille Ci dit que uns egles vient volant juste la mer peissun querant : une welke truva entiere, mes [il] ne sot en quel manere peüst la scale depescer.

898. (1180) Fables « Marie de France, n° 13. Le corbeau et le renard » p. 124

Marie de France, n° 13 Le corbeau et le renard Issi avient, e bien pot estre, que par devant une fenestre quë en une despense fu vola un corf, si ad veü furmages que dedenz esteient, e desur une cleie giseient ; un en ad pris, od tut s’en va.

899. (1180) Fables « Marie de France, n° 20. Le voleur et le chien » p. 403

Marie de France, n° 20 Le voleur et le chien De un larun cunte ki ala berbiz embler qu’il espia dedenz la faude a un vilein.

900. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [12.]. DELLA VOLPE, E ’L LUPO » p. 211593

[12.]

901. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [22.]. DEL TORO E DEL MONTONE. » p. 217

[22.]

902. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [54.]. DEL CONTADINO, ET ERCOLE. » p. 291

[54.]

903. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [77.]. DEL CINGHIALE, E LA VOLPE. » p. 224

[77.]

904. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [94.]. DELLA VOLPE, ET DELLA SIMIA. » p. 

[94.]

905. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [98.]. DELL’ASINO, E DEL VITELLO. » p. 

[98.]

906. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — D’un seul grain de lentille qu’Esope fit cuire en un Pot, et de quelques autres choses facetieuses. Chapitre X. »

X. Quelque temps apres, Xanthus s’en estant allé aux estuves, y trouva quelques-uns de ses amis, qu’il voulut traicter, et commanda pour cét effect à Esope, de courir viste au logis, et d’y faire cuire un grain de lentille. […] Apres ces choses, se tournant vers Esope, « Viens çà », luy dit-il, « meschant que tu és, va-t’en tout maintenant m’achepter quatre pieds de Pourceau, et nous les apporte, apres qu’ils seront promptement cuits ».

907. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XI. De l’Aigle, et de la Corneille. »

FABLE XI. […] Si l’amitié consiste en la parfaicte union de deux ames, comment peuvent elles se joindre ensemble, s’il y a quelque chose de terrestre d’un costé ?

908. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVI. De la Tortuë, et de l’Aigle. »

FABLE LXXXVI. […] Or toutes ces trois raisons s’accommodent à la ruyne des nouveaux Eslevez.

909. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVIII. De l’Asne vestu de la peau du Lion. »

FABLE LXXXVIII. […] La mesme chose arriva, mais plus effroyablement, en la personne de ce fameux Docteur, que toute l’Université de Paris reputoit pour sainct personnage, et qui toutesfois, Dieu le permettant ainsi, se leva du cercueil par trois fois, pour publier sa condemnation, et des-abuser luy-mesme les hommes de l’opinion qu’ils avoient de sa saincteté.

910. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [97.]. DELL’ALLODOLA. » p. 325

[97.] […] Onde matura a pieno era la biada Quando anchor non haveano il volo appreso I pargoletti figli anchora ignudi Di quelle penne, onde sian atti al volo.

911. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXV. De la Grenoüille, et du Bœuf. »

FABLE XXXV.

912. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVII. Du Renard, et du Loup. »

FABLE LXVII.

913. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXV. Du Pescheur. »

FABLE LXXV.

914. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIX. De la Fourmy, et de la Colombe. »

FABLE LXXIX.

915. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCI. Du Chameau. »

FABLE XCI.

916. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XXII. Le Chesne et le Rozeau. » p. 70

XXII.

917. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVI. La Femme noyée. » p. 682

XVI.

918. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — IV. Jupiter et le Métayer. » p. 

IV.

919. (1180) Fables « Marie de France, n° 8. La chienne qui était sur le point de mettre bas » p. 480

Marie de France, n° 8 La chienne qui était sur le point de mettre bas De une lisee voil ore cunter que preste esteit de chaeler ; mes ne sot u estre peüst, ne u ses chaels aveir deüst.

920. (1180) Fables « Marie de France, n° 14. Le lion malade » p. 481

Marie de France, n° 14 Le lion malade De un leün cunte li escriz, ki fu defreiz e enveilliz ; malades jut mut lungement, del relever n’i ot n[i]ent.

921. (1180) Fables « Marie de France, n° 22. Les lièvres et les grenouilles » p. 138

Marie de France, n° 22 Les lièvres et les grenouilles Ci dit que lievres s’asemblerent a parlement, si esgarderent que en autre tere s’en ireient hors de la grave u il esteient.

922. (1180) Fables « Marie de France, n° 25. La femme qui fit pendre son mari » p. 388

Marie de France, n° 25 La femme qui fit pendre son mari De un humme cunte li escriz que mort esteit e enfuïz ; sa femme demeine grant dolur [de]sur sa tumbë nuit e jur.

923. (1180) Fables « Marie de France, n° 79. L’autour et le hibou » p. 687

Marie de France, n° 79 L’autour et le hibou D’un ostur recuntë ici que sur un fust aveit sun ni e li huan ensemble od lui.

924. (1180) Fables « Marie de France, n° 91. La biche qui instruisait son faon » p. 678

Marie de France, n° 91 La biche qui instruisait son faon Une bisse chastiot ja un suen fëon que ele mena cum il se deust par tut guarder e des veneürs desturner e del lu* qu’il ne l’encuntrast qu’il ne l’ocesist e mangast.

925. (1180) Fables « Marie de France, n° 94. Le paysan et son épouse querelleuse » p. 681

Marie de France, n° 94 Le paysan et son épouse querelleuse Un vilein ot femmë espuse que mut esteit cuntrarïuse.

926. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [31.]. DELL’UCCELLATOR, ET LA LODOLA. » p. 193

[31.]

927. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [66.]. DELL’AQUILA, E DEL CORVO. » p. 2

[66.]

928. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [92.]. DELLA CERVIA, ET LA VITE. » p. 77

[92.]

929. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — II. Conseil tenu par les Rats. » p. 613

II.

930. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XIV. Le Lievre et les Grenoüilles. » p. 138

XIV.

931. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — IV. Les Grenoüilles qui demandent un Roy. » p. 44

IV.

932. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VI. Le combat des Rats et des Belettes. » p. 165

VI.

933. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XVIII. Le Chartier embourbé. » p. 291

XVIII.

934. (1180) Fables « Marie de France, n° 4. Le chien et la brebis » p. 478

Marie de France, n° 4 Le chien et la brebis Ci cunte d’un chien menteür de males* guisches, e tricheür que une berbiz enpleida : devant justise la mena, si li a un pain demandé, qu’il li aveit, ceo dist, apresté.

935. (1180) Fables « Marie de France, n° 7. Le loup et la grue » p. 156

Marie de France, n° 7 Le loup et la grue Issi avint que un lus runga un os quë al col li vola, e quant el col li fu entrez, mut durement en fu grecez.

936. (1180) Fables « Marie de France, n° 35. L’âne et le lion » p. 151

Marie de France, n° 35 L’âne et le lion D’un asne dit ki encuntra un leün fier, sil salua : « Deus te saut, frere !

937. (1180) Fables « Marie de France, n° 61. Le renard et la colombe » p. 

Marie de France, n° 61 Le renard et la colombe D’un columb cunte ke jadis sur une croiz s’esteit asis.

938. (1180) Fables « Marie de France, n° 69. Le renard et l’ourse » p. 

Marie de France, n° 69 Le renard et l’ourse D’un gupil nous recunte e dit quë une urse trova e vit.

939. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [26.]. DELLA CANNA, ET L’OLIVA. » p. 70

[26.]

940. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [29.]. DELLA CORNACCHIA, ET DEL CANE. » p. 127

[29.]

941. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [37.]. D’UN VECCHIO, ET LA MORTE. » p. 60

[37.]

942. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [43.]. DELLA GALLINA, ET LA RONDINE. » p. 192

[43.]

943. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [45.]. DELLE FORMICHE, ET LA CICALA. » p. 112373

[45.]

944. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [60.]. DELL’ASINO, E DEL LUPO. » p. 187

[60.]

945. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIX. De la Belette, et du Renard. »

FABLE XLIX. […] Trasibule tout de mesme avoit fort bien estudié ; Et le Corinthien Timoleon ayant acquis la liberté à sa Patrie, par la mort de son propre frere, demeura jusqu’à l’âge de quarante-cinq ans hors la ville de Corinthe, à vacquer incessamment à l’Estude, en attendant que l’occasion de delivrer la Sicile le tirast derechef de son repos, pour le conduire aux plus belles actions, qu’homme de sa nation eût jamais executées.

946. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIV. De l’Asne, et du Lion. »

FABLE LIV. […] Il y a trois choses à remarquer en l’application de ceste Fable.

947. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVIII. Du Chien envieux, et du Bœuf. »

FABLE LXVIII. […] De plus, il se proposera mille fois devant les yeux l’extrême impertinence de ceste façon de vivre, qui ne nous sçauroit apporter, non pas mesme temporellement aucune sorte de gloire, ny de profit.

948. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVII. Du Liévre, et de la Tortuë. »

FABLE CXVII. […] Ce défi accepté, et tous deux estans demeurez d’accord du lieu jusques où ils devoient courre, ils prirent le Renard pour leur Juge.

949. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — A I LETTORI. DEL PADRE, E DEL FIGLIUOLO, che menavan l’asino. » p. 721

A I LETTORI. […] E scendendo col figlio, anch’ei smarrito,     Da le riprension, c’havea lor fatto     Il popol vario al dar sentenze ardito, Legò con una fune affatto affatto     I piedi a due a due de l’Asinello,     E tra lor fecer di portarlo patto.

950. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIII. Du Corbeau, et du Renard. »

FABLE XIII. […] Car pour nostre regard, il se peut faire que nous soyons esblouys de sa majesté, ou saisis de la crainte de ses jugements, qui sont deux conditions capables d’empescher l’amitié d’homme à homme, et ne sont compatibles qu’avecque l’amitié de l’homme à Dieu ; au lieu que le Prince nous peut regarder, sans estre frappé de peur, n’y d’esblouyssement. […] Or est-il qu’il falloit bien qu’ils jugeassent tres-licite celuy que l’on fait à la Cour des Princes, veu que l’un des deux devint riche auprés d’Alexandre, et l’autre auprés de Denys.

951. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »

FABLE CXI. […] Mais comme ils furent tous deux au lict, Venus voulant éprouver si le changement de forme ne luy auroit point aussi faict changer de naturel, lâcha expres un Rat dans la chambre. […] Trois choses dignes d’une grande consideration se presentent à moy dans ceste Fable. […] Cela nous arrive par je ne sçay quel malheur de nostre nature, soit qu’elle se porte d’inclination à penetrer tous-jours plus avant dans les choses, et par consequent à violer les limites qu’on luy prepare, soit que la grande amour de la liberté nous y convie, et que ce soit une espece de gehenne pour nostre humeur, de voir un obstacle, ou une barriere devant nous, comme il en advint à ce Vieillard Milannois, qui ayant vescu jusqu’à soixante ans sans sortir des fauxbourgs de sa ville, reçeut un commandement de l’Empereur Charles V. de n’en bouger jamais, afin que tous les Estrangers peussent admirer le peu de curiosité de cét homme ; dequoy toutesfois il eût un déplaisir si extrême, qui ayant fait instamment prier l’Empereur de luy permettre de voyager, comme il se veid rebutté de toutes ses demandes, il en mourut de regret dans sa maison.

952. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVIII. Du Renard, et des Raisins. »

FABLE XLVIII.

953. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIV. Du Charbonnier, et du Foullon. »

FABLE CXIV.

954. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XVIII. La Chate metamorphosée en Femme. » p. 50

XVIII.

955. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VII. Le Singe et le Daufin. » p. 73

VII.

956. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XIII. Le Cheval s’estant voulu vanger du Cerf. » p. 269

XIII.

957. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VIII. Le Cheval et le Loup. » p. 187

VIII.

958. (1180) Fables « Marie de France, n° 2. Le loup et l’agneau » p. 155

Marie de France, n° 2 Le loup et l’agneau Ci dit del lu e de l’aignel, ki beveient a un clincel.

959. (1180) Fables « Marie de France, n° 15. L’âne qui veut jouer avec son maître » p. 91

Marie de France, n° 15 L’âne qui veut jouer avec son maître De un riche hume cunte li escrit, quë aveit un chenet petit.

960. (1180) Fables « Marie de France, n° 26. Le loup et le chien » p. 346

Marie de France, n° 26 Le loup et le chien Un lu e un chien s’encuntrerent par mi un bois u il alerent.

961. (1180) Fables « Marie de France, n° 44. La femme et son amant » p. 661

Marie de France, n° 44 La femme et son amant D’un vilein cunte que gueita dedenz sun hus, si espia.

962. (1180) Fables « Marie de France, n° 48. Le voleur et la sorcière » p. 662

Marie de France, n° 48 Le voleur et la sorcière D’un larun cunte ki se giseit suz un buissun, si se dormeit.

963. (1180) Fables « Marie de France, n° 60. Le coq et le renard » p. 

Marie de France, n° 60 Le coq et le renard D’un cok recunte ki estot sur un femer e si chantot ; par delez li vient un gupilz, si l’apela par muz beaus diz.

964. (1180) Fables « Marie de France, n° 71. Le loup et le hérisson » p. 675

Marie de France, n° 71 Le loup et le hérisson Del lu dit e del heriçun, que jadis furent cumpainun.

965. (1180) Fables « Marie de France, n° 78. Le loup et le batelier » p. 687

Marie de France, n° 78 Le loup et le batelier Un lu vient a une rivere, mes il ne sot en queile manere utre l’ewe puisse passer.

966. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [19.]. DELLA VOLPE, ET DEL RICCIO. » p. 427

[19.]

967. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [67.]. DELLA VOLPE INGRASSATA. » p. 24

[67.]

968. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [99.]. DEL CONTADINO, E GIOVE. » p. 

[99.]

969. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIX. Des Grenoüilles, et de leur Roy. »

FABLE XIX. […] Les Grenoüilles sont accusées en ceste Fable de trois notables impertinences.

970. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXI. Du Geay. »

FABLE XXXI. […] Discours sur la trente et uniesme Fable.

971. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »

Chapitre XXX. […] Ceste conclusion prise, elle sauta dans l’Estang, où tandis qu’elle nageoit entre deux eaux, le pauvre Rat estouffoit à force de boire. […] Car apres que le Rat fut mort, comme il flottoit au dessus de l’eau, voila qu’une Aigle qui vint à passer par là, s’en alla fondre sur luy, et attira par mesme moyen la Grenoüille, qui estoit attachée au filet, tellement que par ce moyen elle les devora tous deux.

972. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIX. Du Loup, et du Renard. »

FABLE XXXIX. […] Or ce qu’ils nous representent ce corps énorme et prodigieux, de l’étenduë de neuf arpents de terre, c’est affin de nous donner à cognoistre le grand pouvoir que ceste Fureur a dans le monde, et combien elle y est amplement establie. Que si l’on vouloit comparer ensemble l’Envie, et le remords de la conscience, l’on trouveroit asseurément que celuy-cy est mille fois plus desirable que celle-là.

973. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VI. Du Lion, et de quelques autres Bestes. »

FABLE VI.

974. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — V. Le Loup et le Chien. » p. 346

V.

975. (1180) Fables « Marie de France, n° 18. Les grenouilles qui demandent un roi » p. 376

Marie de France, n° 18 Les grenouilles qui demandent un roi Jadis avient que en un estanc entur les rives e el fanc ot de reines granz cumpainies, que de lung tens i sunt nurries ; la desdeignerent arester : a la tere vodreient aler.

976. (1180) Fables « Marie de France, n° 74. L’escarbot » p. 650

Marie de France, n° 74 L’escarbot D’un escarbot nus cunte e dit, et jeo l’ai trové en escrit, que ot jeü en un femer.

977. (1180) Fables « Marie de France, n° 83. L’hirondelle et les moineaux » p. 

Marie de France, n° 83 L’hirondelle et les moineaux Um hom, ceo dit, entassot blé, e l’arunde l’ad esguardé cum li muissun defors estoënt, quë al blé asprimer n’osoënt.

978. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [82.]. DEL LEONE, ET LE RANE. » p. 141

[82.]

979. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [90.]. DELLA SCROFA, E LA CAGNA. » p. 173

[90.]

980. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »

FABLE C. […] D’ailleurs, la Vengeance n’est pas un bien solide : ce n’est qu’une action que vous appellez douce, et qui vous remplit mille fois d’amertume. […] Est-ce là un bien preferable aux promesses de Dieu, qui vous offre le pardon, si vous pardonnez, et vous prepare des douceurs infinies, si vous abandonnez celle-là, qui est de courte durée, et qui vous cause mille remords ? […] Certes, il n’est pas à croire que de tant de milliers de personnes, qui ont vescu depuis la naissance du monde, non seulement en Europe, mais dans les Royaumes estrangers, il n’y ait eu que ceste poignée d’honnestes gents, dont les Historiens nous ont parlé.

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