FABLE XL. […] Voyons Alexandre mesme en l’âge de trente-trois ans empoisonné par un de ses Favoris, dans le comble de ses victoires, et de ses glorieuses conquestes. Que si cela ne suffit, tournons la medaille, et nous en verrons encore des preuves en la personne de Jugurtha, de Persée, de Mithridates, Roy de vingt-deux Royaumes, et de plusieurs autres Princes, de qui les Sceptres et les Couronnes servirent anciennement de riches trophées au Capitole, et de precieuses marques d’honneur au grand Empire Romain.
Chapitre XX.
Chapitre XXV.
FABLE XXV.
FABLE LXXVI.
XX.
Marie de France, n° 9 La souris des villes et la souris des bois Ci dit de une suriz vilaine quë a une vile prouceine voleit aler pur deporter.
Marie de France, n° 16 Le lion et la souris De un leün dit ki se dormeit en un boscage u il esteit.
Marie de France, n° 53 L’ermite D’un reclus cunte ki aveit un vilein, que od lui esteit.
Marie de France, n° 80 L’aigle, l’autour et la grue Un egles esteit mut iriez envers un ostur e curucez.
[38.]
Chapitre XXIX. […] “Puis que cela est”, continüa le Païsan, “et que nous sommes tombez tous deux en un mesme inconvenient, qui empesche que nous ne soyons mariez ensemble ?
FABLE XXIX. […] Ce qui procede, sans doute, de ce que toutes les affaires du monde ayant deux faces, comme ces Rusez peuvent deçevoir par l’une, ils peuvent aussi estre deçeus par l’autre ; et cela d’autant plus asseurément, que les paroles sont moins importantes que les effects.
FABLE LXXIV. […] Comment plusieurs d’entr’eux auroient-ils bafoüé leurs Idoles, médist des Divinitez, et inventé mille choses contre leur gloire ?
FABLE XC. De deux Chiens.
FABLE CVIII. […] Bien que nous puissions entendre ceste Allegorie en deux façons, et accuser le Maistre de cette Oye, ou d’estre trop immoderé en ses volontez, ou trop violent à les executer, nous ne la prendrons neantmoins que du dernier biais, à cause que nous avons cy devant discouru assez au long, contre l’Avarice et la Convoitise des Richesses.
Chapitre IIII.
Chapitre XXIV.
Marie de France, n° 34 Le roi des singes Un empereres nurri ja un singe que forment ama, e li singes bien atendeit quanque as humes fere veeit, cum l’empereür vit servir, e ses festes li vit tenir, cum tuz le tiendrent a seignur.
Marie de France, n° 45 Encore la femme et son amant D’un autre vilein voil [i]ci cunter quë od s femme vit aler vers la forest sun dru od li.
Marie de France, n° 47 Le paysan et son cheval D’un vilain nus cuntë ici quë aveit un cheval nurri.
Marie de France, n° 65 Les loups et l’escarbot Ci nus recunte cum uns lus en une grave jut tut suls.
Marie de France, n° 68 Le lion et le renard Un lïon fu mut desheitez, de mal suspris e empeirez.
Marie de France, n° 95 La méchante femme et son mari D’un vilein cunte ki aveit une femme qu’il mut cremeit, kar ele esteit mut felunesse, de male part e tenceresse.
[36.]
[96.]
FABLE LXVI. […] Car à foüiller dans l’obscurité des affaires, il n’y a point d’homme si aveugle à qui l’on oppose une finesse, qui ne trouve presque tous-jours le moyen de s’échapper par une autre ; Et cela, comme nous avons dit en quelque autre endroict, pource que toutes propositions ont deux faces.
Chapitre XIII.
XIII.
Marie de France, n° 37 Le lion et le paysan Ci [nus] recunte d’un lïun que prist un vilein a cumpainun.
[14.]
[83.]
Chapitre XIV.
Chapitre XV.
FABLE XXII.
XVI.
Marie de France, n° 46 Les oiseaux et leur roi Des oiseaus dit que s’asemblerent a parlement, si esgarderent que entr’eus deüssent aver rei quis governast par dreite fei.
[80.]
[89.]
FABLE XVI. […] Mais en fin, soit qu’il eust blessé quelqu’un des Citoyens, soit qu’il n’en eust fait que la peur, tant y a que son Maistre eût commandement de la chasser, sur peine de punition corporelle, comme un animal monstrueux, et par consequent dommageable au public ; Ce qu’il fist un peu apres, avec un extrême sentiment de douleur, et l’emporta dans une forest, à quelques mille hors de la Ville.
FABLE LXXXI. […] Alors Mercure jugeant de sa probité par une si libre declaration, les luy donna toutes trois.
Chapitre XVII.
Chapitre XXVII.
[30.]
[91.]
Chapitre XXI.
FABLE XLIV.
FABLE LVI.
FABLE LXIV.
FABLE LXXX.
Marie de France, n° 70 Le lion malade Un lïun fu de mal grevez, si ad tuz ses baruns mandez : mires voleit que li quesissent, que de sun mal le guaresissent.
Marie de France, n° 93 Le loup et le bouc Par veil essample truis escrit — e Ysopus le cunte e dit – un bucs entra en une lande, si alot quere sa vïande.
[1.]
[84.]
[93.]
Chapitre VIII. […] Tu ne sçais donc pas, que si je pisse en marchant, je le fais exprés, pour éviter trois grands maux ?
FABLE XCIX. […] Or ces deux sortes d’inconvenients sont beaucoup plus frequents à l’homme riche qu’au pauvre, et par consequent la richesse est plus ruyneuse au corps, que la mediocrité. […] Or ces trois sortes de gents s’enflamment plus aisément contre les riches, que contre les mediocres, estant veritable que les Grands les attaquent par Soupçon, les Petits par Insolence, et les Esgaux par Envie.
FABLE LX.
[40.]
FABLE CIV. […] Ceux qui ont creu l’Esprit des Brutes capable de quelque raison, n’ont jamais asseuré qu’il le fût à la perfection de nostre espece, c’est à dire jusques à pouvoir nettement tirer une consequence apres deux propositions, et juger qu’elle se fait par un acte de l’entendement, qu’ils appellent une reflexion. […] Nous les instruisons facilement à la chasse : Ils inventent pour cela des ruses admirables : ils font mille plaisanteries en sauts, en courses, et en gambades : ils retiennent leurs leçons, pour les praticquer à poinct nommé. […] Cela se pourroit encore prouver par l’invention qu’il a faite des Arts, par les Sciences, par la prudence de son élection, par la Conjecture, par la Vertu qu’il a de deliberer, et par mille autres parties, dont les Animaux sont entierement dépourveus. […] Ce qu’on dit maintenant des Chiens et des Singes, est de facile réponse, à sçavoir que la memoire estant excellente en tous les deux, ils se forment, l’un à plaire l’homme, l’autre à imiter ses actions, qui est plustost la marque d’une facile imagination, et d’une memoire heureuse, que d’aucun raisonnement.
Chapitre XXVI.
FABLE XXIV.
FABLE XXVII.
FABLE XXXVIII.
FABLE XLI.
Marie de France, n° 73 Le mulot qui cherche à se marier Jadis fu [si] enorguilliz li mulez, que resemble suriz, qu’il ne voleit en sun parage, en sun semblant, en sun lignage femme quere, qu[e]’il preisist ; jamés n’avera femme, ceo dist, s’il ne la treve a sun talent.
Or bien qu’il y ait plusieurs ressemblances, et conformitez d’où l’on peut tirer le sujet des fables ; Il me semble neantmoins qu’il s’en trouve trois principales, dont la premiere consiste en operations, qui ne sont pas naturelles ; comme on pourroit dire de la ressemblance de l’homme à la Chimere, non pas touchant la figure exterieure, mais quant aux operations representées par ce monstre imaginaire, dont le devant tient du Lyon, le milieu de la Chevre, et le derriere du Dragon ; par où il nous est enseigné, que la pluspart du temps les hommes se laissent conduire ou par l’apetit irascible, ou par le Concupiscible, ou par leur propre fantaisie, et leur imprudence. […] A cecy se rapporte à peu près une Fable bien plaisante, qui dit, que les hommes autrefois doubles, furent coupez en deux pour punition de leur humeur altiere et trop insolente : et c’est d’où procede que dans la diversité de ses humeurs, l’homme veut du mal à l’un, et qu’il ayme l’autre, à cause qu’il le croit sa moitié, comme se l’imagine le Poëte Aristophane.
En cela, Monseigneur , Vous imitez entierement ce digne Chevalier Morosini , vôtre Oncle, qui faisant comme vous en cette Cour la charge d’Ambassadeur ordinaire, au temps du feu Roy d’heureuse memoire, fut honoré parce Grand Prince du haut Privilege de pouvoir porter trois Fleurs de lis dans ses Armes. […] Cette Merveille de la Terre, et pareillement cette Reine de la Mer, dequoy n’est elle point venuë à bout, depuis douze cens ans tous entiers ?
FABLE X. […] Quant au banquet des deux Rats, il est tout évident qu’il ne signifie autre chose, que le parfaict avantage, qu’a une tranquille pauvreté sur une richesse mal asseurée, telle qu’ordinairement elle se rencontre dans les Cours des Grands, et dans les affaires publiques.
FABLE XXXIII. […] Elles aboutissent toutes deux à conclurre qu’une honneste mediocrité joincte au repos et à l’asseurance, est preferable aux pompes et aux richesses mal establies.
Chapitre IX.
FABLE V.
FABLE XIV.
FABLE XXVI.
FABLE LXII.
FABLE LXXXIX.
FABLE XCV.
Chapitre XXIII. […] La fortune nous monstre en ceste vie deux chemins bien differents, dont l’un est celuy de la liberté, l’entrée duquel est grandement difficile ; mais l’issuë aysée ; Et l’autre celuy de la servitude, qui tout au contraire a un commencement fort doux, et une fin espineuse ».
FABLE LVIII.
FABLE LXXIII.
Marie de France, n° 29 Le loup qui fut roi D’un leon dit que volt aler en autre tere converser.
Marie de France, n° 72 L’homme et le serpent Del vilein e de la serpent nus cunte ici cumfeitement eurent ensemble cumpainie e leauté e fei plevie.
[21.]
FABLE II.
FABLE IV.
FABLE XXXVI.
FABLE XXXII.
FABLE LV.
FABLE CXVIII.
FABLE VIII.
FABLE XXVIII.
FABLE LXXVII.
FABLE LXXXIV.
FABLE XXXIV.
FABLE LI.
FABLE LXXXII.
Chapitre XVI.
FABLE XX.
FABLE LXX.
FABLE LXXXV.
Chapitre XII.
FABLE XLV.