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36. (1180) Fables « Marie de France, n° 56. Le paysan et le choucas » p. 

Un sun veisin la li tua.

37. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 358 » p. 272

» Elle répondit : « C’est notre façon de vivre ; ne ma tue pas ; car je ne puis pas faire grand mal. » L’homme se mit à rire et lui dit : « Tu vas mourir tout de suite, et de ma propre main ; car quel que soit le mal, petit ou grand, il faut absolument l’empêcher de se produire. » Cette fable montre qu’il ne faut pas avoir pitié d’un méchant, quel qu’il soit, fort ou faible.

38. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [54.]. DEL CONTADINO, ET ERCOLE. » p. 291

    Oh là tu, che dal ciel chiamato m’hai In tuo soccorso, hor da’ principio tosto Ad aiutarti per te stesso, et opra Quanto è in te di valor per tragger fuori Di questo loto il già fermato carro : Stimola i buoi ; metti le spalle sotto Le gravi sponde, et sollevando alquanto Le lente ruote invita al moto il plaustro : Ch’allhor, se da persona di valore Facendo sforzo a la tua debil possa Mi chiamerai in soccorso al tuo bisogno, Sarò presente ; e col divin potere In te raddoppierò l’humane forze.

39. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [66.]. DELL’AQUILA, E DEL CORVO. » p. 2

Ogni opra tua col tuo poter misura.

40. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [26.]. DELLA CANNA, ET L’OLIVA. » p. 70

Io, che con forze estreme     Sostener soglio ogni importante offesa,     Sarò minor di te, putrida e vile,     Che non hai pianta a tua viltà simile ?

41. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 159 » pp. 122-122

Et lui, sur le point d’être immolé par eux, les pria de le relâcher, alléguant qu’il était utile aux hommes, en les éveillant la nuit pour leurs travaux. « Raison de plus pour te tuer, s’écrièrent-ils ; car, en éveillant les hommes, tu nous empêches de voler. » Cette fable fait voir que ce qui contrarie le plus les méchants est ce qui rend service aux gens de bien.

42. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 314 » pp. 209-209

Quand il s’aperçut du désastre, il gémit et dit : « Je l’ai bien mérité ; pourquoi ai-je sauvé, petits, des animaux qu’il faudrait tuer, même adultes ? 

43. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XII. La Colombe et la Fourmy. » p. 235

Tandis qu’à le tuer mon Villageois s’appreste, La Fourmy le picque au talon.

44. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [67.]. DELLA VOLPE INGRASSATA. » p. 24

Perché fin che qui dentro ognihor ti stai Pascendo a voglia tua l’ingorda gola, Sempre starai nella medesma pena, E in continuo pericol de la vita.

45. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 82 » pp. 176-176

Réchauffé, le serpent reprit son naturel, frappa et tua son bienfaiteur, qui, se sentant mourir, s’écria : « Je l’ai bien mérité, ayant eu pitié d’un méchant. » Cette fable montre que la perversité ne change pas, quelque bonté qu’on lui témoigne.

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