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49. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — A I LETTORI. DEL PADRE, E DEL FIGLIUOLO, che menavan l’asino. » p. 721

Così fa l’huomo a sé medesmo male,     Che far contento ognun pensa e s’ingegna     De l’opre sue, né questo asseguir vale.

50. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »

L’Hyver estant donc passé ; environ le commencement du Printemps, il apresta tout ce qu’il jugea necessaire pour un tel voyage, principalement les Aigles, et les enfants, avec lesquels il s’en alla en Egypte ; où tous ceux du pays furent si estonnés des merveilles qu’il leur fist voir, qu’ils ne sçavoient qu’en penser. […] Le jour d’apres s’estant advisé de s’habiller au contraire de la journée precedente, à sçavoir d’une robe blanche, il en fit prendre de rouges à ses amis ; puis quand Esope fut derechef entré ; « Que penses-tu de moy », luy dit-il, « et de ceux qui sont à l’entour de ma personne ? 

51. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »

Si son outrage a semblé laid et hydeux dans son centre mesme, à sçavoir en la personne du malfaicteur, combien sera-t’il espouvantable en la mienne, puis que je ne pense pas avoir jamais donné lieu à des actions scandaleuses, et dignes de la hayne publique ? […] Quant au moyen de vivre satisfait en son ame, et ne s’abandonner point à la douleur d’une offence, je pense que ce ne sera pas une chose mal-aisée à celuy qui aura remis l’injure à l’ennemy.

52. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXI. Du Renard, et du Bouc. »

Mais le Renard se mocquant de luy ; « ô pauvre Bouc », luy dit-il, « si tu avois autant de sens dans la teste, que tu as de barbe au menton, tu ne fusses jamais décendu dans le Puits, que tu n’eusses premierement bien pensé aux moyens d’en sortir ».

53. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 4 » pp. 3-3

Zeus se leva pour secouer la crotte, et jeta les œufs à terre sans y penser.

54. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Subtile response d’Esope, touchant les superfluitez que la Nature rejette. Chapitre XVIII. »

Une autre fois Xanthus s’estant mis à banqueter avecque des Philosophes, comme ils furent un peu avant dans le vin, diverses questions s’émeurent entr’eux touchant plusieurs choses ; ce qui donnoit des-jà bien à penser à Xanthus, qui ne sçavoit presque où il en estoit.

55. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LI. Du Paon, et du Rossignol. »

Certes, si elle nous a esté bonne Mere, nous avons tort de penser qu’elle leur ayt esté marastre.

56. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La vente d’Esope. Chapitre V. »

Ces paroles d’Esope estonnerent fort le Mestayer Zenas, si bien qu’apres y avoir un peu pensé. « Certes », dit-il à part soy, « je ne dois point mettre en doute que mes affaires n’aillent tres-mal, s’il arrive qu’Esope fasse sa plaincte tout le premier.

57. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ameine à son Maistre un homme niais, et sans soucy. Chapitre XVI. »

» Durant ces choses, Xanthus ne sçavoit que penser de son hoste, et ne trouvoit guere bon de voir, qu’il avoit si peu de soing et de curiosité, qu’il ne daignoit, ny s’enquerir, ny se soucier de rien que ce fut.

58. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVII. Du Tygre, et du Renard. »

Ce qui se dit des Combats particuliers, se doit penser des generaux, où si la multitude d’un party accable presque la petitesse de l’autre, il faut avoir recours aux aguets, et prendre si bien le demeurant des avantages, comme, le temps, le lieu, et semblables circonstances, qu’on égale, voire mesme que l’on surmonte son ennemy.

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