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21. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVIII. De l’Ours, et des Mouches à Miel. »

Le sens de ceste Fable est clair de soy-mesme, et bien digne de consideration, puis qu’en cét Ouvrage l’ingenieux Esope s’est imaginé diverses peintures de ceste maniere, et toutes semblables à celle-cy.

22. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »

Il y a quantité d’histoires et de preuves à produire de part et d’autre dont il ne sera pas hors de propos, de dire icy quelque chose, tant pour délasser le Lecteur de ces longues Moralitez, que nous avons enchaisnées l’une à l’autre en la suitte de cét Ouvrage, comme pour traicter d’une matiere fort plausible, souvent disputée parmy les compagnies, et qui approche en quelque façon de nostre sujet. […] Mais il arriva que l’Artisan estonné au possible de la docilité de cét animal, et plus encore de son esprit, se resolut de le tromper en l’ouvrage qu’il luy avoit apporté. […] Quant aux exemples des Chiens, et des Singes, il n’est pas necessaire que je m’estende là dessus, à cause de la briefveté que j’affecte en tout cet Ouvrage. […] C’est ainsi, et non autrement, qu’il faut entendre ces passages, à sçavoir que les animaux chantent les merveilles de Dieu, et que par eux, qui sont ses Ouvrages, on cognoist la Toute-puissance de l’Ouvrier. […] Cecy estoit autresfois le but de la vraye Poësie, bien que toutesfois elle differe de cét ouvrage, en ce qu’elle ne met en avant que des hommes et des Dieux, au lieu que ce genre d’escrire y met aussi les bestes brutes, et les plantes.

23. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

C’est là, quant à présent, que s’arrête mon ouvrage. […] Son ouvrage sera désormais la base de tout ce qu’on écrira sur le même sujet. […] Un second ouvrage, ayant pour objet Avianus et ses imitateurs, est presque en état de paraître. […] Adry, qu’il y ait des lacunes dans le corps de l’ouvrage. […] Il résulte de son application que l’ouvrage de M. 

24. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE L. Du Renard, et des Chasseurs. »

La cinquantiesme Fable de cét ouvrage est toute pleine de judicieux advertissements.

25. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVII. Du Laboureur, et de la Cigongne. »

Cela estant, qu’une mauvaise honte, de celles que Plutarque nous dépeint, ne nous empesche point de leur fermer nostre porte, et de leur feindre des affaires, quand mesme ils sçauroient que nous n’en aurions aucunes ; Que s’ils ont quelque bon mouvement dans l’ame, pour changer la condition de leur vie, il les faut esprouver auparavant que s’apprivoiser avec eux, et les renvoyer aux gents d’âge et de profonde sagesse, pour lesquels je n’escris point ces instructions ; au contraire, je desirerois prendre les leurs, et pour la conduite de ma vie, et pour l’ornement de mon ouvrage.

26. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXX. De l’Aigle, et du Corbeau. »

Eux tout de mesme, apres avoir veu leurs ouvrages baffoüez, leurs tableaux effacez, et leurs pieces de sculpture abattuës, deviennent enfin le rebut des compagnies et sont contraincts la pluspart du temps d’aller chez les Estrangers, pour chercher à debiter leurs impertinences.

27. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »

Toutesfois en ceste extraordinaire calamité, jointe à un aveuglement perpetuel, il posseda si bien le repos de son esprit : il s’occupa à de si hautes pensées, et composa des ouvrages si Divins, qu’on luy donna depuis à bon droict le tiltre de Pere des Lettres, et à bon droict aussi sept Villes fameuses débatirent entr’elles apres sa mort, l’honneur de sa naissance et consacrerent des honneurs Divins à celuy qu’ils n’avoient daigné regarder durant sa vie.

28. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »

Mais je retombe insensiblement en un Discours, dont j’ay si souvent parlé dans cét Ouvrage, que je pourrois me rendre ennuyeux au Lecteur, par la necessité des redites.

29. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »

Si la personne aymée est louche, ils diront qu’elle en a meilleure grace, et que ceste petite imperfection releve l’excellence de l’ouvrage.

30. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »

Quant au premier poinct, toute la suitte de nostre Ouvrage n’est pleine que de cét advertissement.

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