Uns escharboz dedenz entra, e li vileins s’en esveilla. […] Li escharboz par la fenestre, u il entra, s’en est eissuz ; dunc furent il tuz deceüz.
Esope ne laisse entrer qu’un seul de tous ceux que son Maistre avoit conviez. […] Quelques jours apres, Xanthus ayant derechef invité à disner des Orateurs, et des Philosophes, commanda à Esope de se tenir à la porte, et de ne laisser entrer que les Doctes. […] Les ayant donc pris pour des Ignorants, je leur ay deffendu la porte, et n’ay laissé entrer que celuy-cy, qui a fort bien respondu ».
Aussi ne sachant par où l’introduire, il lui ordonna d’entrer par le fondement. […] j’entre, mais à condition qu’Éros n’entrera pas par là ; s’il y entre, moi, j’en sortirai aussitôt. » De là vient que depuis lors tous les débauchés sont sans pudeur.
Marie de France, n° 54 Le paysan en prière demandant un cheval D’un vilein cunte ki entra en un muster e si ura.
Or beaucoup avaient déjà péri, quand le renard, ayant deviné son artifice, se présenta, et s’arrêtant à distance de la caverne, s’informa comment il allait. « Mal », dit le lion, qui lui demanda pourquoi il n’entrait pas. « Moi, dit le renard, je serais entré, si je ne voyais beaucoup de traces d’animaux qui entrent, mais d’animal qui sorte, aucune. » Ainsi les hommes judicieux prévoient à certains indices les dangers, et les évitent.
On conte qu’un serpent voisin d’un Horloger, (C’estoit pour l’Horloger un mauvais voisinage) Entra dans sa boutique, et cherchant à manger N’y rencontra pour tout potage Qu’une Lime d’acier qu’il se mit à ronger.
Damoiselle Belette au corps long et floüet, Entra dans un Grenier par un trou fort étroit.
Un berger, qui faisait rentrer ses moutons à l’intérieur de l’étable, allait enfermer avec eux un loup, si son chien, qui s’en était aperçu, ne lui eût dit : « Comment toi, qui tiens à la vie de tes moutons, fais-tu entrer ce loup avec eux ?
Marie de France, n° 39 La fourmi et la cigale D’un hulchet cunte la maniere, que desque a une furmïere el tens d’yvern esteit alez ; par aventure est einz entrez.
Car ce qu’il est entré dans la maison, nous servira d’un beau pretexte, pour inventer plusieurs fourbes à son dommage ; joinct qu’un homme seul ne pourra rien contre deux, et qu’il n’osera dire mot à faute de preuves ». […] » luy dit le Maistre, « meschant que tu és, as-tu fait si peu de compte de moy, que d’oser entrer en mon sellier, et manger les figues que j’avois commandé qu’on me gardast ?