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7. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IX. Du Sanglier, et de l’Asne. »

Car la fiévre estant proprement un combat de la chaleur naturelle contre l’estrangere, nous voyons, que si ceste derniere ne survient qu’avec peu de force, et peu de malignité, nostre vigueur naturelle ne se produira pas tout à faict pour la repousser, et ne causera point dans nostre corps ceste generalle alteration, que nous voulons signifier par ce mot de fiévre, qui se terminera par une migraine, par quelque douleur particuliere, ou tout au plus par une petite Ephemère, qui ne durera pas plus d’un jour.

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