Sans avoir une confiance aussi robuste qu’Orelli dans l’intention bien arrêtée de Gude de ne désigner par les lettres MS que le manuscrit de Reims, je crois qu’on doit accepter cette hypothèse comme vraie, et il faut avouer qu’elle ne fait pas courir de grands dangers d’erreur ; car les deux manuscrits sont tellement semblables que rarement une leçon tirée de l’un n’appartient pas à l’autre. […] Dans la préface de son édition in-4º de 1727, il commence par supposer que Perotti a eu dans les mains un manuscrit semblable, sinon à celui de Pithou, du moins à ceux de Romulus et de l’anonyme de Nilant, et qu’il a rétabli en vers ïambiques le texte dénaturé de Phèdre199.