Il reste maintenant à parler de celuy qui fist deux parts de son avoine, pour advertir le Maistre de la perfidie du serviteur, en quoy il est aisé de dire, ce me semble, que l’Animal n’avoit pas ce dessein ; mais que sa coustume estant de ne manger depuis plusieurs jours que la moitié de ceste mesure, son appetit s’y accoustuma de telle sorte qu’il voulut reserver l’autre pour la manger quand il auroit faim.