/ 2
2. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

Le prologue en fournit partout la preuve. […] Si l’on s’en tient aux termes du prologue, l’incertitude n’est pas possible : Tibère vivait encore. […] Si le vindicatif favori de Tibère avait pu connaître le prologue du livre III, Eutyque aurait été impuissant à protéger son ami ; mais, si le troisième livre avait, comme les deux premiers, été destiné à la publicité, le prologue n’en avait été sans doute adressé qu’à lui, et Phèdre avait pu y laisser échapper des plaintes même amères, sans s’exposer à aucunes représailles. […] Certains, tels que Nicolas Rigault, n’ont pas pris tant de peine ; tout en plaçant le prologue en tête du livre V, ils ont laissé subsister le mot quartum. […] Dans la pièce de vers, qui en est le prologue, il lui avoue qu’il s’est tout bas reproché sa détermination, et qu’il ne peut davantage résister au désir de composer de nouvelles fables.

/ 2