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3. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

Les deux fabulistes n’ont pas employé les mêmes procédés littéraires : La Fontaine a su se rendre séduisant par l’habile développement de l’idée originale et par la grâce et la finesse des détails dont il l’a ornée ; Phèdre, malgré son origine macédonienne, étant en pleine possession des secrets de la langue latine, a mis toute sa dextérité à présenter sous une forme concise les idées par lui puisées dans les fables de l’auteur antique qu’il appelait le vieux Phrygien, ou simplement le vieillard ; c’est là ce qui fait son infériorité. […] La première lettre de chaque chapitre est ornée d’arabesques.

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